À qui la faute
Épisode 12
J'ai constamment ma tête posée sur sa poitrine pendant qu'il me caresse les cheveux. Soudain, la porte s'ouvre brusquement.
Oh non, je suis dans une situation délicate.
Ooh non, je suis dans la merde.
Dans quoi je me suis retrouvé ? Qu'est-ce que je ferai ?
Safilia : Bravo, c'est du joli.
Laurine : Ce n'est pas ce que tu crois Safi, je peux tout expliquer.
Tony : Qu'est-ce qui se passe ici ? Vous vous connaissez ?
Safilia : Toi, ne me parle pas. Parmi toutes les femmes qui existent dans ce monde, il a fallu que tu couches avec ma meilleure amie. Tu n'es qu'un cochon.
Tony : Mais de quoi est-ce qu'elle parle ? Laurine, tu connais Safilia ?
Laurine : Tony, laisse-moi tout expliquer.
Tony : Bon sang, mais qu'est-ce qui se passe ici ? Expliquez-moi tout ce que j'ai raté. Quelqu'un peut m'aider à comprendre ce qui se passe ?
Safilia : Il se passe que cette fille que tu vois là n'est rien d'autre qu'une pute de haute qualité.
Tony : Ne l'appelle pas comme ça, elle est mille fois meilleure que toi Safilia.
D'ailleurs, qu'est-ce qui te donne le droit de rentrer chez moi comme bon te semble ?
Safilia : Au cas où tu l'aurais oublié, je vais te rafraîchir la mémoire. Je suis sur le point de devenir ta femme et j'ai accès à toutes les clés de cette maison.
Tony : Tu es folle, maintenant, dégage de chez moi.
Safilia : Pas avant de te dire tout ce que tu dois savoir sur cette fille que j'ai trouvée dans ton lit.C'est moi qui suis la mauvaise femme mais tu ignores que cette fille que tu vois là n'est rien d'autre qu'une profiteuse.
Elle a été ma meilleure amie, d'ailleurs c'est pour notre mariage qu'elle est là.
En ce moment-là, on était déjà dans nos conflits.
Je l'ai donc convaincue de te séduire pour vérifier si tu me trompes avec une autre femme.
Tony : Laurine, c'est vrai tout ça ? Tu t'es rapprochée de moi uniquement pour me séduire parce que ta copine te l'a demandé?
Laurine : Laisse-moi tout expliquer, Tony.
Tony : M'expliquer quoi encore alors que tout est déjà clair ? Tu n'as même pas nié.
Laurine : Tout a une explication, Tony.
Tony : Non, dégagez tous de chez moi.
Laurine : Tony, rappelle-toi que je suis sur le point de tout te raconter et c'est toi qui n'as pas voulu m'écouter.
Tony : Tu m'as laissé entrer dans ta vie, tu m'as laissé t'aimer, je t'ai demandée en mariage alors que tu ne faisais que jouer avec mes sentiments.
Laurine : Non Tony, je t'aime. Oui, je reconnais que dès le début, ce n'était qu'un jeu, mais comme le cœur a ses raisons et que la raison même ignore, je suis tombée amoureuse de toi.
Tony : Tout ça c'est faux, tu ne m'as jamais aimé.
Laurine : Si, je t'aime Tony, je t'aime comme tu ne peux jamais l'imaginer.
Tony : Non, je ne te crois pas du tout, je ne te crois plus. Je ne crois pas en ton amour.
Laurine : Qu'est-ce que tu veux que je fasse pour te prouver mon amour ?
Tony: je veux que tu dégages de ma maison et de ma vie.
Laurine: tu ne peux pas me faire après tout ce que nous avons vécu, après tout ce qui s'est passé entre nous, après tous ces moments de bonheur.
Tony: c'est fini Laurine, c'est terminé, tout ce que nous avons vécu dans le mensonge est terminé. Ton petit jeu est terminé.
Laurine: Tony ne me brise pas le cœur, rappelle-toi de ce que tu m'as dit tout à l'heure. \"Tu sais quoi, je n'ai plus envie d'écouter ce que tu as à me dire. Tu peux être une meurtrière, moi Tony je t'aime et je vais continuer de t'aimer. Tu peux être une criminelle pro max, je m'en fous. Tu peux être une prostituée de luxe, Tony t'aimera pour toujours donc ne me racontes rien car ça ne changera absolument rien.
Mes sentiments pour toi sont sincères.Je suis prêt à fermer les yeux sur tes défauts.
On dit souvent que l'amour est aveugle, eh bien, c'est une vérité.
À côté de toi, je suis comme un aveugle, je ne vois plus rien, plus rien mon amour.\"
Tu te rappelles de tes mots ?
Tony: Oui Laurine, mais je ne pense pas que ça va encore marcher entre nous. Je ne sais plus quoi faire. Tout est mélangé dans ma tête. Je suis perdu, laisse-moi seul.
Laurine: Tu veux vraiment que je m'en aille?
Tony: Oui, vas-t'en.
Safilia: Tu l'as entendu? Vas-t'en, il a dit.
Tony: Et toi? Qu'est-ce que tu fais encore là? Pars toi aussi et ne reviens plus jamais chez moi, plus jamais. Je ne veux plus te revoir de toute ma vie. C'est entièrement de ta faute si je continue de souffrir en amour. J'aurais préféré ne jamais te rencontrer.
Safilia: Ce n'est pas de ma faute si tu couches avec toutes les femmes qui s'offrent à toi.
Tony: pars avant que je ne m'énerve.
Safilia: C'est bon, je m'en vais, de toutes façons, je suis déjà passé à autre chose. Je ne peux pas vivre avec un homme qui ne me mérite pas.
Tony: Tu es encore là?
Safilia: Ne te dérange pas, je m'en vais déjà.
Safilia quitte la chambre et c'est très calme maintenant.
Tony : Et toi alors, qu'est-ce que tu cherches encore ? Pars toi aussi.
Laurine : C'est vraiment ce que tu veux ?
Tony : Ça ne se voit pas ?
Laurine : Très bien, je vais partir, je vais quitter ta vie comme tu le souhaites. Je quitte la ville au plus tard dans deux jours et tu ne me reverras plus jamais.
Tony : Tant mieux.
Laurine : Adieu.
Je m'habille et je quitte sa maison avec les larmes aux yeux. Je rencontre Safilia au portail.
Safilia : C'est toi que j'attendais, tu as des comptes à me rendre.
Laurine : Je n'ai rien à te dire.
Safilia : Si, tu as beaucoup de choses à me raconter. Par exemple, pendant combien de temps tu couches avec mon homme ?
Laurine: Et moi, je te pose cette question : combien d'hommes as-tu dans ta vie ?
Safilia: Ça ne te regarde pas.
Laurine: Bien sûr que ça me regarde, mon homme ci, mon homme ça, qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? Tu penses que le monde entier tourne autour de toi ? Que tu peux avoir tous les hommes de ce monde ?
Safilia: N'essaie même pas de fuir ma question, dis-moi depuis combien de temps tu vois mon Tony. C'est moi qui t'ai envoyée vers lui mais je ne t'ai jamais demandé de coucher avec lui derrière mon dos. Quel genre d'amie es-tu ? Tu m'as même juré que tu ne le vois plus alors que madame se donne à lui matin, midi et soir. Je comprends maintenant pourquoi tu as vite quitté la maison à cause de cette petite dispute qu'il y a eu entre nous. Tu as fait tout ça pour pouvoir te jeter dans les bras de mon fiancé, espèce de pute.
Laurine : Ça suffit, je ne te permets pas de me traiter de tous les noms.
Safilia : Qu'est-ce que tu vas faire ? Me frapper ? Alors frappe-moi. Tu auras ce que tu mérites, voleuse de mari.
Laurine : Je ne t'ai rien volé du tout, Tony et moi, on s'aime.
Safilia : C'est pathétique, l'homme qui prétend t'aimer vient de te mettre à la porte comme un objet vulgaire après avoir bien profité de ton corps. C'est ça que tu appelles amour ?
Laurine : Qu'est-ce que tu en sais ? Tu es encore très loin de la réalité.
Safilia : Tu vas me le payer pour m'avoir volé l'amour de ma vie.
Laurine : Je te conseille de ne rien tenter sur moi si tu ne veux pas passer le reste de ta misérable vie derrière les barreaux.
Safilia : Je n'ai pas peur de toi, ce que tu m'as fait ne doit pas rester impuni.
Elle tire mes cheveux pendant que je m'apprête à partir.
Laurine : Qu'est-ce qui te prend même ?
Safilia : Nous allons résoudre ce problème ici et maintenant. Je vais te montrer qu'on ne joue pas avec le feu.
Laurine : Lâche-moi, Safi.
Safilia : Calme-toi, je ne t'ai encore rien fait.
Elle continue de me tirer les cheveux.
C'est bon, ça suffit maintenant. Je l'ai poussée d'un seul coup et puis elle tombe.
Laurine : Regarde-toi, tu n'as même pas de force, mais c'est toi qui cherches les ennuis.
Safilia : Ne pense pas que tu as gagné, la bataille vient juste de commencer.
Elle se lève du sol et se jette sur moi.
Elle me donne des coups violents dans le ventre.
Je la laisse faire car quand ce sera mon tour, elle va le regretter durant toute sa vie.
Elle continue de me frapper, fatiguée, j'envoie un coup directement sur son visage et elle a le nez cassé.Le sang sort de ses narines et elle commence à crier mon nom.
Safilia : Laurine, tu m'as cassé le nez ? Soit maudite matin, midi et soir.
Laurine : Tu l'as bien cherché.
Safilia : Ne pense pas que c'est fini, je reviendrai pour toi.
Laurine : Je n'ai pas peur de toi, si tu veux la guerre, tu auras la guerre et que le meilleur gagne.
Safilia : Très bien, tu auras de mes nouvelles.
À suivre ...