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Chapter 16 - A qui la faute ?

À qui la faute ?

Épisode 16

Tony : Oui, qu'est-ce que tu croyais ?

Safilia : Je suis finie, Tony m'a tuée. Je ne veux pas aller en prison. Je suis dans la merde.

Officier : Alors madame, vous allez continuer à nous mentir après tout ça ?

Safilia : Je, je... je. Je n'arrive même plus à ouvrir la bouche. Je parle mais aucun mot ne sort de ma bouche. Tony m'a trahie. Si seulement je savais qu'il enregistrait nos conversations, je n'aurais jamais avoué ce que j'ai fait à Laurine. C'est elle qui m'a trahie et maintenant, c'est moi qui me retrouve devant la loi.

Officier : Madame, je vous pose une question. Vous allez nous dire où se trouve votre copine si vous ne voulez pas aggraver votre situation.

Safilia : Je suis désolé, ne m'envoyez pas en prison. Je vais tout vous dire.

Officier : Alors parlez maintenant.

Safilia : J'ai engagé deux hommes pour la kidnapper. Mais je leur ai demandé de ne pas la tuer.

Officier : Vraiment, et qu'est-ce que toi tu en sais? Maintenant, prends ton téléphone et appelle les hommes dont tu parles.

J'ai appelé vite leur patron qui m'a dit que le boulot est déjà fait. Merde, dans quel pétrin je me suis retrouvé? Cet homme refuse de me donner les détails des choses avant de couper l'appel. Je ne sais même pas si Laurine est encore en vie ou non.

Officier : Alors comme ça, ton sale boulot a déjà été fait. Tu sais déjà ce qui t'attend.

Tony, qui était déjà en colère, s'approche de moi dangereusement. J'ai la paix dans mes jambes. C'est à peine si j'arrive à me tenir debout. Les membres de mon corps me lâchent petit à petit.

Tony : Je jure que si jamais quelque chose arrive à Laurine, je vais te faire payer, sale pute.

Officier : Monsieur, contrôlez votre colère, les menaces ne sont pas autorisées. Tout ce que vous pouvez dire maintenant peut se retourner contre vous.

Tony : Je sais, officier, je m'excuse.

Officier : C'est bon, vous, vous pouvez rentrer, mais madame Safilia reste.

Tony retourne chez lui. Le lendemain, la police appelle pour annoncer à Tony qu'on a retrouvé Laurine mais qu'elle est dans un état vraiment critique et a été conduite à l'hôpital.

Tony : Maman, je dois partir à l'hôpital. Ils ont retrouvé Laurine mais son état est critique.

Maman : Oooh mon Dieu, sauve cette pauvre fille. Je t'accompagne, mon fils.

Tony : D'accord, on y va alors.

À l'hôpital

Nous sommes actuellement à l'hôpital. Laurine est dans le coma et nous ne pouvons même pas la voir. Seigneur, fais en sorte que rien de grave n'arrive à Laurine. Elle ne mérite pas du tout ce qui lui est arrivé. Elle a juste été victime. J'espère vraiment que cette personne nommée Safilia va pourrir en prison.

Quelques jours plus tard, je suis toujours inquiet pour Laurine. Cela fait maintenant quelques jours que nous sommes à l'hôpital et il n'y a toujours pas de nouvelles la concernant.

Je suis dans la salle d'attente avec ma mère lorsque le docteur qui s'occupe d'elle est venu nous voir.

Je cours rapidement vers lui pour avoir des nouvelles de Laurine.

Tony : Alors docteur, comment va-t-elle ?

Docteur : Le pire est maintenant derrière nous. Elle a ouvert les yeux.

Maman : Merci Seigneur.

Tony : Dieu soit loué, je peux la voir ?

Docteur : Oui, suivez-moi s'il vous plaît.

Nous arrivons dans la chambre où elle se trouve. Effectivement, elle a ouvert les yeux.

Tony : Laurine, ma Laurine, je suis vraiment désolé pour tout.

Laurine : J'ai passé combien de jours ici ?

Tony : Plusieurs jours, mais l'essentiel c'est que tu vas bien maintenant.

Laurine : C'est Safilia.

Tony : Je sais, d'ailleurs, elle est déjà entre les mains de la police.

Laurine : Je n'aurais jamais imaginé qu'elle serait capable d'aller si loin en payant des bandits pour qu'ils me fassent du mal. J'ai failli perdre ma vie.

Tony : mais Dieu n'a pas permis cela .

Je te présente également mes excuses.C'est à cause de moi que tu as subi tout ça.

Je te demande pardon.

Laurine : tu n'as rien à te reprocher, c'est la vie.

Tony : vraiment désolé, je te promets que tout va changer. Nous allons commencer une nouvelle vie à partir de maintenant.

Laurine : je ne sais pas Tony et je ne veux pas penser à ça maintenant.

Tony : d'accord je ne vais pas te déranger. Repose-toi bien.

Maman : ma fille, je suis contente pour toi.

Laurine : merci maman.

J'ai fait un bisou à elle avant de quitter la chambre.

Le docteur m'a appelé dans son bureau et je suis allé.

Arrivé chez le docteur, il m'a annoncé que Laurine est enceinte de deux semaines. Ça veut dire qu'elle porte mon enfant?

Tony : elle est enceinte, docteur?

Docteur : Oui, c'est le cas.

Comme je suis vraiment content, je ne sais pas si cette nouvelle va changer quelque chose mais je suis quand même content.

J'ai annoncé la nouvelle à ma mère et elle est ravie.

Maman : Mon fils, je suis très heureuse pour vous. Cela prouve vraiment que c'est elle la femme que Dieu a choisie pour toi.

Tony : Maman, je l'aime beaucoup mais après tout ce qui s'est passé, je ne sais pas si elle voudra encore de moi.

Maman : Laisse-lui un peu de temps, elle traverse un moment difficile. Elle a juste besoin de temps.

Tony : D'accord maman, merci pour ton soutien.

Maman : De rien mon fils.

Deux jours plus tard, le docteur autorise que Laurine puisse rentrer. Je rends grâce à Dieu. J'ai réglé la facture et nous avons quitté l'hôpital. Nous sommes tous rentrés à la maison.

Laurine : Pourquoi m'as-tu ramenée chez toi ? Je ne veux pas rester dans cette maison. Je retourne à l'hôtel.

Tony : Il n'est pas question que je te laisse dans ton état.

Laurine : Et qu'est-ce que ça peut bien te faire ?

Tony : Beaucoup de choses, mon amour. Je dois prendre soin de toi et de notre bébé.

Laurine : De notre bébé ? Mais de quoi est-ce que tu parles ?

Tony : Chérie, on est enceinte de deux semaines. Tu te rends compte ? Dieu nous a envoyé le meilleur cadeau qui puisse exister.

Laurine : Je suis enceinte ?

Tony : Non, nous sommes enceintes, mon amour. Et crois-moi, je serai toujours présent pour vous. Demande tout ce que tu veux et je te le donne.

Laurine : Tony, je ne peux pas être enceinte. C'est impossible, je ne peux pas tomber enceinte maintenant alors que je n'ai plus rien à faire dans ce pays. Je dois retourner d'où je viens.

Tony : Tu n'es pas Dieu, tout ce qu'il fait est bon. Il sait que nous nous aimons, c'est pour cette raison qu'il veut t'empêcher de partir.

Laurine : Non, ça ne change rien entre nous Tony, l'arrivée de ce bébé ne changera rien. Tu es le fiancé de ma meilleure amie.

Tony : Arrête de penser aux autres, pense à toi-même, pense un peu à ce bébé. Cet enfant innocent qui n'a pas demandé à naître mérite d'avoir une vraie famille.

Laurine : Ne t'inquiète pas pour ça, il ne manquera de rien, je vais prendre soin de lui même sans toi.

Tony : Il est hors de question que je m'éloigne de mon premier enfant. Je veux être là pour lui.

Laurine : Tony, laisse-moi tranquille. J'ai besoin de repos.

Tony : Très bien, on en reparlera.

Laurine

Ça fait maintenant plusieurs jours que je suis toujours dans cette maison. Tony ne me laisse pas partir et il a raison. Ça prouve combien il aime cet enfant. J'ai donc changé d'avis. Je ne veux plus partir. Je veux nous donner une chance, peut-être que cette fois-ci, ça va marcher. J'ai appelé mes parents et je leur ai expliqué la situation. Ils veulent voir Tony et c'est normal. Je vais en parler avec lui.

Tony est au salon, je prends mes valises et j'arrive au salon. Je sais ce que je fais, je voulais juste jouer avec son cœur.

Dès qu'il m'a vue, il s'est levé rapidement.

Tony : Quoi, tu vas où avec ces valises ?

Laurine : Je rentre chez moi.

Il s'est mis à genoux devant moi.

Tony : Ne me fais pas ça, je ne pourrai pas vivre sans toi dans ma vie. Laurine, tu es en train de me tuer à petit feu si tu pars.

Laurine : Tu veux vraiment que je reste ?

Tony : Quelle question stupide. Bien sûr que c'est ce que je veux.

Laurine : Alors, soulève-moi jusqu'à notre chambre.

Tony : C'est tout, et tu restes ?

Laurine : Oui, mon amour.

Il m'a soulevée et nous avons commencé à nous embrasser.

Tony : Enfin, je t'ai retrouvée. J'ai retrouvé ce bonheur qui m'a tant manqué. Je t'aime plus que tout, mon cœur.

Laurine : Je t'aime aussi, Tony, mais j'ai peur.

Tony : Ne dis plus rien. Je serai toujours là pour te protéger contre le monde entier.

Il m'a portée en me prenant dans ses bras jusqu'à notre chambre, comme une princesse.Il m'a tellement manqué, ce moment spécial entre nous m'a manqué.

À suivre ...