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Chapter 15 - A qui la faute ?

À qui la faute ?

Épisode 15

Au téléphone

Safilia: j'ai un boulot pour vous.

- Il s'agit de quoi ?

Safilia: vous allez donner une bonne leçon à une personne sans importance.

_ Vous voulez que ça se passe comment ? Qu'on élimine?

Safilia: non, mais vous allez la laisser dans un état pitoyable. Elle peut mourir à l'hôpital, peut-être. Cela ne me regarde pas. Alors, dites-moi combien je vais payer ?

_Je vais t'envoyer notre adresse, tu viens avec 300 000 F et après le boulot, tu complètes le reste

Safilia: je n'ai pas toute cette somme, monsieur.

_Alors, trouve-toi quelqu'un d'autre pour ton travail.

Safilia : Et si je vous donne 300 000 F au total.

- C'est non, j'ai d'autres clients à traiter. Je dois te laisser à présent.

Safilia : D'accord, c'est bon, je vais donner la somme que tu m'as demandée. J'espère que de ton côté, tu ne vas pas me décevoir.

- Tu n'as pas à t'en faire, c'est mon boulot et je sais comment ça se passe.

Safilia : Très bien, j'attends l'adresse dans ce cas.

Fin de l'appel.

Ma très chère Laurine, je vais te montrer qu'on ne trahit pas sa meilleure amie.

De l'autre côté, Laurine finit par répondre à l'appel de Tony.

Au téléphone :

Laurine : Quoi ? Qu'est-ce que tu veux encore ?

Tony : S'il te plaît, donne-moi ton adresse. Je dois te rejoindre maintenant.

Laurine : Et pour quelle raison ?

Tony : ne pose pas trop de questions, c'est une question de vie ou de mort et ça te conserne .

Je ne pourrais jamais me pardonner si jamais quelque chose de grave t'arrive .

Laurine : qu'est-ce que ça peut bien te faire ? Laisse-moi tranquille. Je suis en train de faire mes valises pour quitter cette maudite ville.

Tony : non, ne pars pas s'il te plaît.

Elle coupe l'appel pendant que je suis en train de lui parler.

Non, merde, cette fille est vraiment têtue.

Maman : alors, elle t'a donné son adresse ?

Tony : non, mais je sais déjà où je peux la retrouver.

Maman : très bien alors, allons-y tout de suite avant qu'il ne soit trop tard pour nous tous.

Tony : ah maman, j'ai un mauvais pressentiment. J'ai vraiment peur que Safilia fasse du mal à Laurine. J'ai peur maman et je ne sais plus où mettre la tête.

Maman : Ne t'inquiète pas mon fils, tout ira bien. Il faut qu'on retrouve Laurine à temps. C'est ça ma seule prière. Nous devons garder espoir. Elle ne peut absolument rien faire.

Tony: Je l'espère vraiment.

Nous arrivons devant l'hôtel où se trouve Laurine.

Je la vois de loin avec sa valise mais avant que nous n'arrivions à son niveau, deux hommes masqués sont sortis de nulle part et l'ont jetée dans une voiture fumée.

Je saute de ma voiture pour les empêcher mais c'était déjà trop tard.

Nonnnnnnnnn, enfoirés, je vais vous faire la peau.

Tony: Maman, ils l'ont amenée mais je ne resterai pas tranquille. Je vais les poursuivre.

Maman: Non, moi je pense qu'on appelle directement la police.

Tony: Non, je ne vais pas impliquer la police avant de résoudre ce problème.

Maman : Non mon fils, ces hommes sont très dangereux. Le mieux, c'est qu'on prévienne la police de tout ce qui se passe.

Tony : D'accord.

Nous avons appelé la police et raconté tout ce qui s'est passé. Moi, je n'ai toujours pas le cœur tranquille. Je dois retrouver ces hommes à tout prix. Je ne peux pas attendre la police pendant longtemps. Je compte agir rapidement.

Tony : Maman, toi, retourne à la maison. Je dois faire deux ou trois choses avant de rentrer à la maison.

Maman : D'accord, ne fais pas de bêtises s'il te plaît.

Tony : Ne t'inquiète pas maman, je ferai attention à moi.

Maman : D'accord mon fils.

Ma mère retourne à la maison et moi je continue mon chemin. Il peut être déjà trop tard pour retrouver ces hommes, mais j'ai quand même espoir en moi.

Sur le chemin, je conduis comme un fou. Je brûle les feux tricolores et je m'en moque. Je sais que la police risque de m'arrêter à tout moment si je continue de conduire comme ça.

Laurine, s'il te plaît, tiens bon. Je suis derrière toi.

J'ai parcouru le monde entier mais je ne retrouve pas ces enfoirés.

J'ai essayé de la localiser à travers son téléphone mais toujours rien.

Désespéré, je retourne à la maison.

Le lendemain, je suis allé voir la police pour savoir où ils en sont dans leurs recherches mais apparemment, il n'y a toujours pas de nouvelles.

Je meurs d'inquiétude, une idée me dit d'aller voir Safilia.

Je me mets en route sans perdre du temps.

J'arrive chez elle et elle m'a ouvert la porte.

Safilia : Mon amour, bienvenue. Je savais que tu allais venir. Je sais au fond de moi que tu m'aimes toujours. Tu sais quoi, je te pardonne tout le mal que tu m'as fait. Recommçons tout à zéro.

Tony : Espèce d'idiote, dis-moi où tu as caché Laurine.

Safilia : Celle-là? Elle n'a eu que ce qu'elle mérite.

Tony : Pardon? Tu n'as pas nié?

Safilia : Je t'avais prévenue, non?

Tony : Quoi, donc c'était vraiment toi? Je m'en doutais mais je me suis dit non, tu n'es pas comme ça, que tu as juste parlé sans réfléchir. Comment peux-tu faire ça à celle que tu appelles ta meilleure amie?

Safilia : Ah bon, je te rappelle que c'est elle qui m'a trahie en premier. J'ai fait confiance à cette idiote, mais elle a profité de la situation pour coucher avec mon fiancé.

Tony: Ne répète plus jamais ça, je ne suis rien pour toi, et laisse-moi te dire qu'on ne va pas en rester là. Tu vas payer pour ce que tu as fait. Maintenant, dis-moi, où est-elle ? Qu'est-ce que tu lui as fait ?

Elle ne répond pas et ça me met en colère.

J'attrape son cou.

Tony: Tu vas parler ?

Safilia: Lâche-moi, Tony, tu veux me tuer ?

Tony: Commence par parler sinon je vais perdre mon sang-froid.

Safilia: Je ne veux rien te dire, elle n'a eu que ce qu'elle mérite.

Tony: Dis-moi, est-elle morte ?

Safilia: Aucune idée.

Tony: Allez, ça suffit comme ça. Viens avec moi.

Safilia: Où ça ?

Tony: Au poste de police.

Safilia: Non, tu ne peux pas me faire ça. Tu n'es pas capable de me jeter en prison pour si peu.

Tony: Pour si peu ? La vie d'un être humain est en danger à cause de toi et tu trouves ça amusant ?

Safilia: lâche-moi, je ne suis pas responsable de ce qui lui est arrivé.

Tony: tu vas raconter tout ça à la police.

Safilia: je n'irai nulle part, j'ai dit.

Je l'ai traîné jusqu'à l'endroit où j'avais garé ma voiture. Je l'ai jeté dans la voiture et puis j'ai démarré. Elle crie de toutes ses forces, mais je m'en fous.

Nous sommes maintenant devant la police.

Tony: officier, je vous ai ramené la coupable.

Officier: laissez la police faire son travail s'il vous plaît.

Tony : Je sais, je suis désolé mais je ne peux plus attendre encore longtemps. Elle a quelque chose à vous dire.

Elle est la meilleure amie de Laurine, celle qui a été kidnappée. Elle va vous dire où se trouve sa copine.

Safilia : Je n'ai rien à dire à personne puisque je n'ai rien fait.

Officier : Alors madame, vous êtes sûre de vous ?

Safilia : Oui, d'ailleurs vous m'accusez à tort et si jamais je décide, je peux porter plainte contre vous et je vais finir par vous jeter tous en prison.

Tu as les preuves de ce que tu inventes ?

Tony : Tu veux une preuve ? J'en ai une.

Je prends mon téléphone et j'allume l'enregistrement que j'ai fait chez elle lorsque je lui posais des questions.

Elle est restée bouche bée. Elle n'en revient pas.

Safilia : Tony, tu as enregistré notre conversation ?

Tony : Oui, qu'est-ce que tu croyais ?

Safilia : Je suis fichu, Tony m'a tué.

Je ne veux pas faire de prison.

Je suis dans la merde.

Officier : Menottez-la.

À suivre.