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Chapter 9 - A qui la faute ?

À qui la faute ?

Épisode 9

Il semble que personne ne me prête attention, j'ai l'impression que tout le monde est contre moi.

Je vais porter plainte contre lui pour m'avoir enlever, c'est promis.

Laurine : À l'aideeee, ai-je crié.

Vous ne voulez pas me sauver ?

Tony : Personne ne va te sauver car ils savent tous que tu es en sécurité.

Laurine : C'est un complot ?

Tony : Pas du tout, ma belle, c'est juste comme ça. Ça saute aux yeux que tu m'adore.

Laurine: Je te déteste, crois-moi je vais porter plainte contre toi.

Tony: Une plainte venant de toi, je serai très heureux. J'attends impatiemment ce jour.

Laurine: Tu te moques de moi ? Ou tu penses que je ne peux pas le faire ? Tu crois vraiment que je serai incapable de porter plainte contre toi ?

Tony: Je n'ai jamais dit ça, j'attends juste ta plainte et je vais me présenter ce jour-là avec plaisir. On peut profiter de l'occasion pour célébrer notre mariage.

Laurine: Tu ne vas pas bien dans ta tête.

Tony: Oui, ça m'arrive quand je suis à côté de toi. C'est toi seul qui me fait perdre la tête. Je t'aime fort et je suis prêt à faire n'importe quoi pour gagner ton cœur.

Laurine : on verra bien.

Il m'a fait monter dans sa voiture puis il démarre. Il s'arrête devant sa maison et il m'a invitée à entrer.

Tony : allé, viens avec moi.

Laurine : je n'irai nulle part avec toi, espèce de fou.

Tony : dans ce cas, je serai obligé de te porter jusqu'à l'intérieur.

Laurine : ne me touche pas, j'ai dit.

Il ne m'écoute même pas, il m'a prise en mode princesse et m'a déposée sur son canapé.

Tony : je te sers quoi, ma belle ?

Laurine : je ne veux rien venant de toi.

Tony : tu es sûr de toi ?

Il vient s'asseoir à côté de moi.

Je rougis quand je sens sa main me caresser les cheveux.

Tony : tu es vraiment sûr que tu ne veux absolument rien venant de moi ?

Je ne lui réponds pas, cet homme doit être un vrai séducteur.

Il sait comment m'avoir.

Il fait un mouvement de va-et-vient avec ses doigts dans mes oreilles.

J'ai des frissons dans le ventre. Je me laisse aller.

Qu'est-ce qui m'arrive au juste ? Pourquoi je laisse cet homme me faire tout ça ?

Laurine : qu'est-ce que tu veux Tony ? Coucher avec moi, c'était ça ton plan ?

Tony : c'est ce que tu penses de moi ? Vraiment ? Je ne suis pas ce genre d'homme qui profite des femmes quand l'occasion se présente. Sans te mentir, la dernière chose que je veux, c'est de coucher avec toi. Fais-moi confiance, je ne te ferai rien sans ton accord.

Laurine : alors pourquoi tu m'as forcé à venir ici ?

Tony : parce que toi et moi, nous avons beaucoup de choses à nous dire et nous avons besoin d'un lieu un peu calme pour pouvoir parler seul à seul.

Laurine : eh bien moi, je n'ai rien à te dire. Je veux rentrer chez moi.

Tony : Tu es sûr ?

Il est tout près de moi, mon cœur n'arrête pas de battre.

Cet homme doit avoir un charme.

Nos corps se frottent, je sens une vibration dans mes membres.

Laurine : Arrête s'il te plaît.

Tony : Tu penses vraiment que c'est coucher avec toi qui m'intéresse ?

Dis-moi, c'est quoi l'amour ?

Penser à quelqu'un et ne pas l'oublier.

C'est sentir son parfum sans même le toucher...

Croire en son destin et cultiver des espoirs intenses,Suivre sa propre voie tout en cherchant la quintessence,

Éprouver le besoin, aimer à chaque instant,

Que cette dépendance se transforme dès maintenant,

En un désir profond, une envie de toujours donner,

Pour la vie entière, l'âme, le corps à s'engager,

Si ton amour est sincère, exprime-le sans détour,

Pour qu'il reste en mémoire, le faire frissonner d'amour,

Le couvrir de baisers empreints de sensualité,

Pour le laisser vibrer davantage, en augmentant sa félicité,

Qu'il ressente pour toi un désir grandissant chaque jour,

Tu sais, c'est cela l'amour véritable et sans détour,

Laurine, ce n'est pas ton physique qui m'attire,

C'est ton cœur, ton être que je veux acquérir,

Aime-moi tel que je suis, promets-le moi à l'infini,

Et je te garantis que tu ne regretteras pas ta folie.

Laurine : Laisse-moi du temps alors.

Tony : D'accord, tu as tout le temps que tu voudras. Je peux t'attendre aussi longtemps que tu voudras mais n'oublie jamais que je t'aime.

Laurine : C'est compris, laisse-moi partir maintenant.

Tony : Non, je vais te faire à manger, et ensuite je te ramène chez toi.

Laurine : Non, je dois partir seule.

Tony : Pourquoi tu ne veux pas que je connaisse ta maison ? Tu peux me dire ce que tu me caches ?

Laurine : Tu es encore revenu sur ce sujet ? Respecte ma décision s'il te plaît.

Tony : D'accord, d'accord, mais s'il te plaît, laisse-moi te faire à manger. J'ai gâché ton dîner au restaurant et je veux me faire pardonner.

Laurine : Non, ce n'est pas la peine, c'est plutôt moi qui ferai la cuisine pour toi avant de partir.

Tony : Hum! Es-tu sûr de toi ?

Laurine : Qu'est-ce que tu croyais ? Que je ne sais pas cuisiner ?

Tony : J'en doute fort.

Laurine : Vraiment, tu me prends pour qui ? Pour une fille à papa ?

Tony : Non, pas du tout, juste que les jeunes filles d'aujourd'hui n'aiment pas faire la cuisine.

Laurine : Je ne suis pas comme ça moi. Il suffit juste de me mettre à l'épreuve et tu verras le résultat.

Tony : Très bien alors, je te montre la cuisine.

Laurine : D'accord.

Tony m'a accompagné dans la cuisine.

Laurine : Alors je te cuisine quoi ?

Tony : J'adore le riz accompagné de la sauce tomate.

Laurine : On a le même goût alors.

Tony : Vraiment, ce n'est pas pour rien que mon cœur t'a choisie. Nous avons beaucoup de choses en commun. Donne-moi juste une chance de faire partie de ta vie.

Laurine : Ne recommence pas s'il te plaît. Nous en avons déjà parlé, s'il te plaît sors de la cuisine. Je veux rester seule.

Tony : D'accord, mais laisse-moi vérifier une chose d'abord avant de te laisser seule comme tu l'as voulu.

Laurine : Et c'est quoi cette chose que tu veux vérifier ?

Tony : C'est ça.

Il se met à m'embrasser, c'était vraiment chaud. Cet homme me rend dingue.

Tony: « Je t'aime. »

Laurine: « Je te déteste, moi. Maintenant, dégage. »

Tony: « Je m'en vais déjà, la reine de mon royaume. »

Laurine: « Tu rêves. »

Il sort de la cuisine et je me mets au travail.

La mère de Tony vient d'arriver chez son fils. Elle trouve Tony au salon devant son ordinateur.

Tony : Maman, ces derniers temps tu débarques seulement sans prévenir. Tout va bien ?

Maman : Ça sent bon par ici, dis-moi, qu'est-ce que tu prépares ?

Tony : Eeeh, euuu, en fait ce...

Maman : Quoi, qu'est-ce qui est si difficile à dire ? Qu'est-ce qui se passe ?

Elle se dirige vers la cuisine. Tony la suit pour l'empêcher d'entrer dans la cuisine, mais c'était déjà trop tard. Elle ouvre la porte de la cuisine et tombe sur Laurine.

Tony : Maman, mais qu'est-ce que tu es curieuse ?

Maman : Waouh, en plus d'être une très belle femme, tu es une excellente cuisinière. C'est exactement le genre de femme que je veux pour mon fils. Jeune fille, comment tu t'appelles ?

Laurine : Je m'appelle Laurine, maman. Soyez les bienvenus.

Maman : Merci, ma fille. Continue juste ton travail. On parlera plus tard.

Laurine : D'accord, maman.

La maman quitte la cuisine en compagnie de Tony.

Maman : Alors, mon fils, quand est-ce que tu me parleras de ta nouvelle copine ?

Tony : Elle n'est pas encore ma copine. Maman, elle ne me fait pas confiance. J'ai l'impression qu'elle évite quelques choses.

Maman : Tu l'aimes ?

Tony : Oui, maman. On vient à peine de se rencontrer, mais ce que je ressens pour elle est inexplicable.

Maman : Tu es amoureux pour de vrai, en ce qui concerne Safilia, tu es juste obsédé ou possédé par elle. C'est maintenant que tu tombes amoureux pour de vrai.

Tony : Tu as peut-être raison, maman. Cette fille, je l'ai dans ma peau mais elle me rejette.

Maman : Elle ne te rejette pas, je suis aussi une femme. C'est comme ça que ça se passe et tu verras qu'elle s'intéressera à toi d'ici là.

Tony : Je l'espère vraiment, maman.

Maman : Ne t'inquiète pas du tout.

Laurine finit de cuisiner et elle a servi le repas pour tout le monde. La mère de Tony semble aimer Laurine.

Maman : Félicitations pour ce repas, tu l'as bien assumé.

Laurine : Merci maman.

Tony : J'ai aimé ton repas, c'est vraiment délicieux. Je te remercie beaucoup pour ça.

Laurine : Je t'en prie, maintenant je dois rentrer chez moi.

Tony : Laisse-moi te déposer au moins.

Laurine : Tu connais déjà ma réponse, maman, je demande à partir.

Maman : Merci ma fille, prends soin de toi.

Laurine : Je vous en prie maman, bye.

Tony : Attends, je te raccompagne à la porte.

Laurine : Ne te dérange pas pour ça, à plus.

Laurine quitte la maison de Tony et revient à la maison.

Tout est calme dans la maison. Elle décide de vérifier si sa copine est déjà rentrée. À peine elle ouvre la porte qu'elle se retrouve face à une scène inattendue.

Laurine :Oh non, ce n'est pas possible

À suivre ....