À qui la faute ?
Épisode 6
Tony : Tu ne parles pas de ma mère comme ça.
Safilia : Tu m'as giflée ? Non mais Tony, tu es tombé sur la tête ? Tu m'as giflée parce que je parle de ta mère, de comment elle est ?
Tony : Tu n'as pas le droit de parler comme ça de ma mère. Non mais tu es malade ? Comment oses-tu parler mal de ma mère en plus devant moi ?
Safilia : Et c'est une raison pour toi de me gifler ? Tu te rends compte ? C'est la toute première fois que tu as porté la main sur moi et c'est à cause de ta mère. Oui, tout ça, c'est par sa faute. Elle est venue dans le seul but de nous séparer et toi, comme un idiot, tu es entré dans son jeu.
Tony : Je suis désolé d'avoir porté la main sur toi. Ça ne m'a jamais traversé l'esprit. Je ne suis pas un homme violent et encore moins envers la femme que j'aime. Je suis désolé, mais reconnais que tu m'as poussé à bout. Je ne voulais pas en arriver là, s'il te plaît, pardonne-moi.
Safilia : Garde tes excuses pour toi-même. Tu sais quoi ? Je m'en vais d'ici.
Tony : Non Safi, ne pars pas. Je suis désolé.
Safilia : Désolée pour toi. Chrrruuuu
Elle prend son sac et s'en va. Tony a essayé de la retenir, mais elle ne veut rien entendre.
Tony
Oooh non, qu'est-ce que j'ai fait ? Comment suis-je arrivé là ?Je n'aurais jamais dû porter la main sur elle.
Je ne sais pas ce qui m'a pris. Le truc, c'est que je suis en colère contre elle.
Je ne pouvais pas rester tranquille alors qu'elle parlait mal de ma mère en plus devant moi.
Elle n'a aucune idée de ce qu'elle a traversé.
Ma mère a beaucoup souffert pour nous élever. Je tiens beaucoup à elle, je ne suis rien sans ma mère.
Comment puis-je laisser ma fiancée insulter ma mère de tous les noms devant moi ?
Non, j'ai essayé de me retenir mais je n'y arrive pas, et maintenant le pire est arrivé.
J'espère vraiment qu'elle pourra me pardonner pour ce que je lui ai fait.
Je range un peu ma chambre et je quitte la maison.
J'ai besoin de parler à quelqu'un.
Je conduis jusqu'à chez Grec, mon ami d'enfance.
Je frappe à la porte et il m'a ouvert.
Grec : Eeeh, mais voyons, qui je vois comme ça ?
Tony : Mec, je suis dans la merde et j'ai besoin de te parler.
Grec : Entre s'il te plaît.
J'entre à l'intérieur et je prends place.
Grec : Je te sers quoi ?
Tony : Rien, j'ai juste besoin de parler à quelqu'un et c'est toi seul que je vois.
Grec : Il s'agit encore de ta fiancée, n'est-ce pas ?
Tony : Oui, encore elle.
Grec : Je m'en doutais, pourquoi ne romps-tu pas définitivement avec cette fille ? Ça se voit que votre relation ne marche pas et ne marchera jamais. Dis-moi ce qu'elle a fait cette fois-ci.
Tony : Non, c'est moi le problème pour cette fois-ci, je l'ai giflée mec. Je ne sais pas comment c'est arrivé et maintenant je regrette. Je ne suis pas comme ça et tu le sais très bien.
Grec: Attend, c'est arrivé là ? Tu l'as giflée ? Vous vous êtes encore disputés, c'est ça ?
Tony: Non, pas vraiment, mais elle a insisté en ma présence, ma mère, ce qui m'a poussé à lui donner une gifle sans savoir. Elle s'est fâchée, puis elle est rentrée. Maintenant, je me sens coupable. Je n'aurais jamais dû faire ça.
Grec: Je te comprends, moi aussi je ne suis pas un homme violent, mais si jamais quelqu'un s'en prend à ma mère, je serais capable de faire n'importe quoi. Je ne permettrai à personne de parler mal de ma mère. Tu n'as rien fait de mal, je ne sais pas pourquoi tu te culpabilises.
Tony : Mec, tu n'as pas compris, je l'ai frappée. J'ai frappé la femme que je veux épouser. Tu sais ce que ça signifie ?
Grec : Ça ne signifie rien, Tony. Elle n'a eu que ce qu'elle mérite. Si c'est moi, elle aura le visage défiguré. Cette fille me tape sur les nerfs. Je ne sais pas pourquoi tu continues avec cette relation toxique.
Tony : Je l'aime, j'aime Safi de tout mon cœur.
Grec : Parfois, l'amour seul ne suffit pas. Cette fille ne te convient pas, laisse-la partir. Il faut profiter de cette situation pour rompre définitivement avec elle maintenant avant qu'il ne soit trop tard pour vous deux.
Tony : Non, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. On vient tout juste de se réconcilier, je pense que le mieux à faire, c'est d'aller lui demander pardon pour ce que je lui ai fait.
Grec : vraiment ? c'est à toi de demander pardon alors que c'est elle qui a tord ?
Tony : j'ai aussi tord et je reconnais , c'est pour cette raison que je décide de faire le premier pars .
Grec : bonne chance alors mon pote , bonne chance . Tiens moi informé de la suite . Je suis sûr qu'elle t'a envoûté mais le seigneur va te délivrer .
Tony : Mec arrête ça , je m'en vais et merci de m'avoir accueilli .
Grec : on est ensemble .
Je quitte la maison de mon ami et je conduis jusqu'à chez Safi.
Elle est venue m'ouvrir la porte mais dès qu'elle constate que c'est moi, elle a refermé la porte.
Tony : Safilia, j'ai besoin de te parler s'il te plaît. Laisse-moi te parler, je voulais juste que tu saches que je suis désolé.
Safilia : Va-t'en de chez moi, imbécile. Un homme pervers qui frappe sa future femme. Un homme sans cœur, un homme qui n'a pas toute sa tête.
Tony : Je suis désolé Safi, pardonne-moi.
Safilia : Je ne suis pas prête à te pardonner, donc dégage de chez moi.
Tony : Vraiment ? Tu veux me laisser devant la porte ?
Safilia : Oui, je n'ai pas envie de parler avec toi.
Tony : Très bien alors, je m'en vais. Je pense que je n'ai plus rien à faire ici mais sache que je suis désolé.
Je monte dans ma voiture, je m'arrête devant un restaurant.
J'ai besoin de passer un peu de temps dehors pour changer les idées.
Je m'assois autour d'une table et j'ai commandé à boire.
Plus tard, je vois l'autre fille que j'avais mal traitée l'autre jour, elle vient d'entrer dans le restaurant.
Je pense que c'est le meilleur moment de lui demander pardon pour la manière dont je l'avais traitée l'autre jour.
J'attends qu'elle s'assoit d'abord avant de la rejoindre.
Tony : Bonjour ma belle.
Laurine : Non mais je rêve ou quoi ? Qu'est-ce que tu me veux encore ? Je te jure que pour cette fois-ci, je ne vais pas te laisser faire. Tu sauras de quoi je suis capable.
Tony : Calme-toi, je suis venu en paix. Je veux te présenter mes excuses pour la fois dernière.
Laurine : Garde tes excuses pour toi, j'en ai rien à faire.
Tony : S'il te plaît, comprends-moi. J'étais juste un peu énervé ce jour-là. Après ton départ, j'ai bien réfléchi et je cherche depuis ce jour à te présenter mes excuses. Pardonne-moi s'il te plaît.
Laurine : C'est bon, je n'aime pas garder les rancunes. Excuses acceptées mais maintenant tu peux partir.
Tony : Merci de m'avoir pardonné, laisse-moi te tenir compagnie au moins.
Laurine : Non, je veux être seule s'il te plaît.
Tony : je peux quand même prendre ton numéro ?
Laurine : Oui, je te donne ma carte.
Tony : Merci beaucoup.
Laurine : Je t'en prie.
Je quitte le restaurant le cœur un peu soulagé. Au moins, elle m'a pardonné. En ce qui concerne Safilia, ça va lui passer avec le temps.
Les jours passent et Safilia ne veut plus rien entendre parler de moi. Elle me repousse à chaque fois que je vais chez elle. Je l'appelle mais elle ne répond pas, j'envoie des messages et toujours sans réponse. Je suis fatigué de courir derrière elle à tout moment.
Aujourd'hui c'est le weekend et j'ai envie de sortir pour me distraire un peu.
J'appelle Laurine, depuis notre réconciliation, on passe beaucoup de temps au téléphone mais elle n'a jamais accepté de me voir. Aujourd'hui j'ai insisté pour qu'elle vienne passer un peu de temps avec moi et Dieu merci, j'ai réussi à la convaincre.
Quelques minutes plus tard, elle est venue à notre lieu de rendez-vous.
Tony: Merci d'accepter mon invitation.
Laurine: De rien, moi aussi je m'ennuie beaucoup trop, c'est pour cette raison que j'ai décidé de venir.
Tony: Tu as très bien fait de venir, je vais te faire visiter les endroits chics de cette ville.
Laurine: J'ai hâte alors.
Tony: Ne t'en fais pas, monte dans la voiture. Tu vas adorer cette sortie.
Elle monte dans la voiture et j'ai démarré. Nous avons visité plusieurs endroits. Ce petit moment passé avec a changé beaucoup de choses dans ma vie.
À notre retour, je l'ai ramenée chez moi pour qu'elle puisse connaître au moins où je vis.
Laurine : Tu as une très grande maison.
Tony : Merci beaucoup, je te sers quoi ?
Laurine : Rien du tout, je veux juste rentrer chez moi.
Tony : Laisse-moi te déposer alors.
Laurine : Non, ce n'est pas la peine, je peux partir toute seule.
Tony : Tu es sûr ?
Laurine : Oui, oui, ne te dérange pas. Je peux partir toute seule.
Elle prend son sac et veut s'en aller, mais elle a trébuché sur un objet. Elle est sur le point de tomber, mais je l'ai vite rattrapée.
À cet instant, je ressens une forte connexion entre nous, des frissons dans le ventre.Nos lèvres s'approchent peu à peu.
J'essaie de me retenir mais je n'y arrive pas.
Je suis fatigué de me battre pour ne pas l'embrasser.
Je cède finalement à l'envie et nos lèvres se rencontrent, déjà humides.
À suivre ....