Jour Deux…
[ Stratégie de Mission Numéro 2 : Servez-le Comme un Roi ! ]
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Ethan s'est rendu compte de son erreur. Il a toujours fait attention à ne pas causer de problèmes à l'école pour le bien de son père même si ses camarades jaloux le harcelaient. Il ne voulait pas que les autres pensent qu'il utilisait le pouvoir et l'influence de son père comme un bouclier.
Le gamin maigre avait déjà appelé leur enseignante, l'informant de ce qu'Ethan avait fait à son camarade. C'étaient eux qui l'avaient ennuyé en premier. Mais à voir la situation, il serait puni pour avoir frappé son camarade.
Si les choses s'aggravaient, ces parents opportunistes utiliseraient cet incident pour profiter de son père. Nathan était occupé à gérer l'entreprise. Il ne voulait pas que son père soit dérangé par ses soucis à l'école.
Il demanderait à sa nounou de ne pas dire cela à son père. Autant que possible, il voulait tout cacher à Nathan. Son père n'avait aucune idée qu'il était harcelé à l'école parce qu'il n'avait pas une famille complète et qu'il ne ressemblait pas à son père.
De plus, Ethan était le fils de Nathan hors mariage. Monica et Nathan n'avaient pas pu se marier. Donc les autres pensaient qu'Ethan était juste un fils adopté.
Et il y avait des rumeurs qui circulaient que Nathan était gay. Bien sûr, cette fausse rumeur avait été créée par les ennemis de Nathan, surtout ses concurrents commerciaux qui étaient tellement jaloux de lui.
« Mon Papa et ma Maman... vont vous poursuivre en justice ! Nous allons appeler notre avocat ! » Le gamin gros menaçait Ethan alors qu'il continuait de pleurer.
« Que se passe-t-il ici ? »
Ethan se retourna précipitamment pour voir la personne. Ses yeux brillaient de bonheur dès qu'il vit la femme tenant une boîte à déjeuner. Abigail portait un masque mais il reconnaissait sa voix.
« Mademoiselle Abi ! » Ethan l'appela avant de courir dans sa direction. Dès qu'il atteignit son emplacement, il l'étreignit immédiatement par la taille. Il avait l'impression que le paradis lui avait envoyé un ange aujourd'hui.
« Qu'y a-t-il, chéri ? Te harcèlent-ils ? » Abigail lui tenait les épaules, lui demandant doucement.
Le mur qu'il tentait de construire s'est soudainement effondré quand Abigail lui posa ces questions. Il avait longtemps espéré une mère qui lui demanderait comment il avait été... une mère qui serait là, le défendant et le protégeant contre les personnes qui aimaient le harceler.
Ethan a finalement cessé de prétendre qu'il allait bien. Il a éclaté en pleurs dans les bras d'Abigail. « Ils me harcèlent toujours parce que je n'ai pas une famille complète. Je n'ai pas de mère. Ils me disent que je suis un enfant adopté. Ils insultent même mon père en disant qu'il est gay ! »
« J'ai supporté cela pendant longtemps… mais maintenant, je n'ai pas réussi à me contrôler alors je l'ai frappé, » ajouta Petit Ethan, disant la vérité à Abigail.
Le cœur d'Abigail se serra après avoir vu le petit garçon pleurer ainsi. Elle avait l'habitude de le voir sourire. Pour une raison inconnue, elle ressentait de la culpabilité au fond de son cœur. Elle était en quelque sorte responsable de cela. C'est elle qui avait éloigné sa mère d'eux.
« Chut ! Ne pleure pas. Je suis là maintenant. Je ne les laisserai pas te harceler, » dit Abigail en le consolant. Elle tapotait ses épaules tout en caressant ses cheveux.
Ethan commençait à avoir le hoquet. Il essuya ses larmes, acquiesçant de la tête. « Je suis désolé, Mademoiselle Abi. Je l'ai frappé par colère. S'il vous plaît, ne le dites pas à mon papa. »
« Tu as bien agi, Petit Ethan. Il le mérite. Tu n'as fait que te défendre. Ce n'est pas ta faute. Ils sont ceux qui t'ont harcelé en premier. »
« Qui es-tu ? Une nouvelle garde du corps de cet orphelin ? » Le plus grand des garçons interrompait la conversation entre Abigail et Ethan.
Abigail a simplement rétréci les yeux sur l'enfant. Elle avait envie de faire peur à cet enfant impoli, arrogant et intimidateur, lui donnant une leçon.
'Comment ose-t-il harceler le fils de Nathan, le diable ? Sont-ils stupides ?'
« Ce n'est pas ton affaire. » Ethan cracha sur son camarade. Il n'aimait pas la manière dont il parlait grossièrement à Abigail. Le camarade de classe d'Ethan était très irrespectueux envers elle.
« Dégage, sinon, je te frapperai aussi ! » Ethan retrouvait son courage.
Le garçon recula, surpris. C'était la première fois qu'il voyait Ethan en colère. Habituellement, Ethan ignorait leurs provocations et leurs moqueries. Mais cette fois-ci, Petit Ethan avait choisi de se défendre.
Les enfants gros et grand reculèrent instinctivement, s'éloignant d'Ethan. Ils avaient peur de lui. Personne ne s'attendait à ce qu'Ethan puisse frapper aussi fort.
Il ne fallut pas longtemps avant que l'enfant maigre arrive avec leur Professeur Jane et les parents de l'enfant gros.
« Que s'est-il passé ici ? » demanda Professeur Jane.
« Mon Dieu ! Mon fils saigne ! Appelez une ambulance ! » La mère de l'enfant gros paniqua dès qu'elle vit le nez saignant de son fils.
« Qui a fait ça à mon fils ? » Une voix profonde d'un homme corpulent retentit. C'était le père du garçon qu'Ethan avait frappé.
« Celui-là ! » Les trois garçons pointèrent du doigt Ethan.
« Comment oses-tu blesser mon fils ! » L'homme était enragé et allait frapper Ethan. Mais avant qu'il puisse poser le doigt sur Ethan, un bras fort attrapa son poing. Abigail s'avança, protégeant Ethan de recevoir un coup.
« Touche-le et tu seras détruit sur-le-champ ! » Abigail le menaça avec sa voix glaciale et une aura froide. Elle le regardait avec des yeux injectés de sang.
« Madame, Monsieur… s'il vous plaît, ne vous battez pas ici. Calmez-vous d'abord. Discutons de cela, » Professeur Jane essaya de les médier.
« Je vais poursuivre cet enfant pour avoir blessé mon fils ! C'est un intimidateur ! Il devrait être expulsé de cette école. Laissez-moi parler à votre directeur ! » La femme exigeait. Le mari et la femme semblaient faire partie des mondains et des familles riches du Pays M, donc ils étaient très confiants.
Abigail laissa échapper un rire sarcastique. « Êtes-vous sûr de cela ? Si j'étais vous, je n'oserais pas offenser cet enfant, sinon, vous réveilleriez le diable endormi. »
« Et qui êtes-vous ?! Lâchez ma main maintenant ou sinon, je vous poursuis aussi ! » L'homme corpulent, qui essayait encore de lutter contre sa poigne serrée, avertit Abigail.
« Mon nom n'est pas important. Mais je suppose. Vous connaissez le nom de Nathan Sparks. Voulez-vous vraiment nous défier ? Alors allez-y. »
Le mari et la femme se turent immédiatement à la mention du nom de Nathan. Leur expression arrogante fut remplacée par une expression effrayée. Ils devinrent subitement silencieux comme des chiens qui rentrent leur queue entre leurs jambes.
À ce moment précis, la nounou d'Ethan arriva enfin, les rejoignant. Elle ne savait pas ce qui se passait là. Puis soudain, Abigail lui demanda d'appeler Nathan.
« Appelez votre Maître Nathan, maintenant. Quelqu'un veut chercher querelle avec lui, » dit Abigail avec un sourire sinistre sur le visage. Elle voulait juste effrayer ces gens arrogants, les remettant à leur place d'origine !
La nounou appela l'assistant de Nathan, Axel, car elle sentait que quelque chose n'allait pas. Après quelques sonneries, Axel répondit au téléphone.
Quelques secondes plus tard, la nounou se pencha vers Abigail, lui chuchotant quelque chose.
« Quoi ?! » Les yeux d'Abigail s'écarquillèrent et sa mâchoire tomba lorsqu'elle entendit la nouvelle inattendue.