Mais Louis secoua la tête. « Je suis désolé, ce n'est pas moi. Je fais les choses avec raison, et pour le coup, je ne vois pas ce que je pourrais y gagner. Je ne me rappelle pas avoir eu des problèmes avec toi, Valentino, ou avec toi, Alexeï, pour causer une sorte de guerre civile. » L'homme était sincère dans ses paroles, et même s'ils ne pouvaient plus vraiment l'accuser, ils ne pouvaient pas non plus le blâmer ouvertement.
« Hmm... » M. Lucas Popov, un métis russe et français, neuvième dans le classement, sortit un cigare de sa poche pour l'allumer. « Le bal masqué de l'opéra approche, c'est bien ça ? »
« À quoi tu penses, Lucas ? » demanda Valentino, le sourcil arqué.
Lucas haussa les épaules et alluma la cigarette qu'il tenait entre ses lèvres. « Je dis que le classement sera actualisé ce jour-là, n'est-ce pas ? On verra alors ce que le coupable a en tête. » Il n'était pas très explicite dans ses propos, ce qui leur fit froncer les sourcils.