La commerçante se pose quelques instants, réfléchissant. Elle se souvint alors d'un vieil homme qui tenait la boutique juste à côté et qui avait toujours insisté sur l'installation de plus de caméras de surveillance. « Attendez, je crois que Monsieur Dupont, le commerçant à côté, pourrait avoir quelque chose. Il était favorable à l'idée d'installer plus de caméras. »
Elle se rend chez lui avec le policier, et après quelques minutes, le vieil homme se présente avec un sourire fatigué. « Bonjour, monsieur l'agent, madame. Vous parlez des caméras, hein ? Je ne suis pas sûr que la mienne ait capté quoi que ce soit, mais on va voir. »
Monsieur Dupont sortit son téléphone et commença à chercher l'enregistrement. Il recula jusqu'au jour du vandalisme. Lorsque la vidéo apparaissait, la commerçante ne mettait pas dissimuler son dégoût. On voyait clairement un groupe de jeunes vandales en train de saccager le fast-food de la famille d'Eliott.
Le policier, le regard fixé sur l'écran, hocha la tête avec satisfaction. « Voilà quelque chose de précieux pour mon enquête. Pourriez-vous m'envoyer cet extrait ? Cela pourrait vraiment aider à attraper ces fauteurs de troubles. »
Monsieur Dupont acquiesça avec un soupir. « Bien sûr, je vous l'enverrai. Ces racailles ne méritent que la justice. »
Le vieux commerçant, après avoir envoyé l'extrait de la vidéo, se tourne vers le policier et lui dit avec un ton amusé, « Vous êtes sacrément jeune pour un policier. »
Le policier, surprise mais flatté, éclata de rire. « J'ai commencé il y a à peine quelques mois », répondit-il avec modestie.
Monsieur Dupont hocha la tête, souriant. « Ne vous surmenez pas trop, vous avez encore toute votre vie devant vous. »
« D'ailleurs, vous ne flottez pas dans votre uniforme ? »
« Si mais mon uniforme n'est toujours pas prêt malheureusement »
La commerçante, qui observait la scène avec amusement, ajouta en riant, « Et puis, avec ces beaux yeux bleus, on dirait l'océan. Vous savez, ça vous dit que je vous présente à ma fille ? Elle ne s'est toujours pas mariée et je m'inquiète un peu pour son avenir. »
Monsieur Dupont, en ajoutant sur le ton de la plaisanterie, dit : « Avec ce visage, il va briser bien des cœurs, c'est sûr ! »
Le policier, visiblement embarrassé mais touché par l'attention, refusa poliment avec un sourire timide. « Je vous remercie beaucoup, mais je vais devoir décliner. »
Il les salua chaleureusement, les remercia pour leur aide, puis prit congé, s'éloignant avec un sourire alors que la commerçante et le vieil homme continuaient à plaisanter entre eux.
« Plus que la dernière étape »