La journée s'était déroulée sans accroc et le groupe de Marc se retrouva dans la salle de boxe pour leur séance habituelle. La pièce était spacieuse et bien éclairée, avec des sacs de frappe suspendus et des gants éparpillés un peu partout. L'ambiance était décontractée, avec des rires et des échanges amicaux.
Julie, toujours aussi enthousiaste, s'adresse à Marc. « Marc, sérieux, ton père est un héros pour nous ! Grâce à lui, sur cet endroit rien que pour nous, c'est génial. »
Marc, un sourire aux lèvres, répondit avec modestie. « Ah, ce n'est rien. Il a juste réussi à convaincre le propriétaire de nous laisser utiliser la salle après ses heures. »
Marie, qui avait toujours un œil pour les bons moments, proposa fréquemment : « Hé, pourquoi ne pas immortaliser ce moment ? On pourrait prendre un selfie. Il y a beaucoup de gens aujourd'hui ! »
Les autres acquiescèrent avec enthousiasme. « Bonne idée ! » lance Clément, le grand costaud du groupe, en faisant un petit saut pour se placer au centre.
Marie sort son téléphone et ajusta l'objectif pour capturer tout le groupe. « Allez, tout le monde sourit ! » cria-t-elle en appuyant sur le déclencheur. La photo capture les visages souriants et les postures dynamiques des amis.
Une fois la photo prise, Marie la visionna et ajoute une légende avant de la publier : Retour chez nous . Elle était satisfaite du résultat et rangea son téléphone, se joignant à la conversation animée de ses amis.
Les amis commencèrent à se préparer pour l'entraînement. Clément tapotait le sac de frappe avec une énergie renouvelée, tandis que Julie et Marie discutaient des meilleurs exercices pour le renforcement musculaire. Les éclats de rire et les encouragements résonnaient dans la salle.
Marc propose un petit défi amical. « Bon, qui veut tenter un duel sur le sac de frappe ? Le perdant paie la prochaine tournée de boissons ! »
Le groupe se mit à rigoler, et des mises en place furent faites. L'entraînement débuta avec une énergie palpable, chacun s'efforçant de donner le meilleur de lui-même tout en s'amusant.
Tout le monde continue à bavarder et à plaisanter, tandis que Marie rangeait son téléphone, pensant que c'était une simple photo de groupe parmi tant d'autres. Cependant, un détail insignifiant à ses yeux allait s'avérer bien plus important pour quelqu'un d'autre.
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La soirée s'était déroulée de manière joyeuse et étendue. Le groupe s'amusait à se défier amicalement sur le ring de la salle de boxe, le bruit des sacs de frappe résonnant dans toute la pièce. Les rires et les encouragements s'échangeaient alors qu'ils se dépensaient dans l'entraînement.
Soudain, un bruit de coups frappés à la porte interrompit leur séance. Marc, essuyant la sueur de son front, leva un sourcil et se dirigea vers la porte. Intrigué, il se demanda qui pouvait bien frapper à cette heure-là. Clément, qui était en pleine action sur le ring, tourna la tête vers Marc en essuyant ses mains avec une serviette.
« Ça pourrait être qui, tu crois ? » exigea Clément, les bras chargés de coups sur le sac de frappe.
Marc haussant les épaules répondit, « Aucune idée. Mais on devrait peut-être être vérifié. Marie, va voir qui c'est, s'il te plaît. »
Marie, qui était en train de s'essuyer le visage, leva les yeux au ciel avec une expression boudeuse. « Pourquoi c'est toujours à moi de faire ça ? »
Marc, avec un sourire moqueur, répondit : « Parce que tu es la plus proche de la porte, c'est tout. Allez, fais-le pour nous. »
Marie, bien que résignée, se dirigea vers la porte en marmonnant des plaintes sur le chemin. Les autres continuent à s'entraîner, échangeant des plaisanteries tout en restant absorbées par leurs exercices.
Quelques minutes après, Julie, qui était plongée dans son téléphone, lança un appel à voix haute : « Alors, c'est qui ? » L'absence de réponse de la part des autres fit qu'elle répéta la question, cette fois avec plus d'insistance. « Marie, c'est qui ? »
En levant les yeux de son écran, Julie remarque le silence pesant et l'absence de Marie. Elle chercha du regard, mais ne trouva personne à part les autres qui continuaient de s'entraîner. Julie, inquiète, se leva et appela de nouveau : « Marie, c'est pas drôle, réponds-moi ! »
Marc, entendant la perturbation, s'arrête et tourne la tête. Il remarque que la porte était légèrement entrouverte. « Qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-il en scrutant la salle.
À cet instant, un bruit étrange se fit entendre. La porte s'ouvre lentement et un homme vêtu de noir, portant un casque intégral et un masque chirurgical, entre dans la salle. Les seuls éléments visibles étaient ses yeux perçants.
Julie, les yeux écarquillés, lâcha un cri étouffé en voyant l'homme qui traînait derrière lui le corps inconscient de Marie. L'homme en noir dépose le corps de Marie au sol avec une aisance inquiétante. Son ton était préférablement calme lorsqu'il parla, mais il y avait une froideur dans sa voix qui glaçait le sang.
« Ne vous inquiétez pas pour Marie, elle fait simplement une sieste. » déclare-t-il en regardant les autres avec un sourire invisible derrière son masque.
L'homme en noir, observant l'assemblée avec une intensité calculée, se redressa et déclare d'une voix glaciale, malgré le masque chirurgical qui couvrait ses traits :
« Je me présente : je suis l'Anonyme. Vous avez reçu un premier SMS de ma part, clair et direct. Ensuite, une lettre, également très explicite. J'ai attendu patiemment votre réaction, mais vous avez choisi d'ignorer mes messages. »