Dans la même journée
??????, placé derrière le genou de la jeune femme, lui dit.
?????? :
J'espère que ce traitement suffira à calmer tes douleurs.
Normalement je t'aurais donné des soins plus appropriés, mais je fais avec le matériel qui me reste.
??????? :
Oui oui docteur, vous vous faites trop de soucis.
Je vais pas en mourir et puis j'ai déjà dit que ce n'était pas grave, c'est juste une petite blessure de toute façon.
?????? :
J'insiste, je veux me faire bien voir.
Pour ça, il faut que je donne les meilleurs résultats pour mes patients.
??????? :
Hé, je te dis d'arrêter de te justifier !
Tu ruine l'ambiance avec la façon que t'as de te justifier à chaque parole que tu dis.
Non mais sérieux, fais comme les autres médecins, ferme un peu ta bouche et concentre-toi sur ton boulot.
J'ai l'impression d'avoir en face de moi une personne qui n'a pas de confiance en lui.
?????? :
Ah ha ha, on me le dit souvent, désolé c'est une mauvaise habitude que j'ai.
C'est vrai que je me justifies beaucoup quand je me rend compte qu'il y' a quelque chose qui ne va pas comme je le voudrais avec le traitement que je prodigue à un patient.
??????? :
D'accord, mais tu as fait ça pendant tout le temps où tu me soignais, évite ça à l'avenir.
Je détestes les personnes qui ne peuvent pas s'empêcher de parler pour ne rien dire, c'est comme une sorte d'aimant à vide qui vient s'accrocher à toi et qui te pompe toute ton énergie.
Ça te ferait plaisir toi ?!
Pas moi !
Ça a duré dix minutes mais tu m'as fatigué avec tes justifications au moins huit fois, c'est juste normal que j'en ai un peu marre !
Tu peux au moins…
La jeune femme se fait interrompre par ce qui semble être son père.
???? :
Hé Rébecca, c'est toi qui cries comme ça ?!
Je vais venir te voir, ça va barder !
Rébecca :
Mince, je me suis encore mise à parler trop fort.
???? monte les escaliers du rez de chaussée puis ouvre la porte de la chambre de Rébecca, il se dirige ensuite près de Rébecca.
???? :
C'est quoi ce boucan que tu me fais, je te rappelle qu'il y' a des clients et qu'il ne faut pas les déranger.
Rébecca :
Je sais, je sais papa, je recommencerais pas.
Ludo :
Ne lui en tenez pas rigueur Monsieur Fetch, elle est encore jeune et ne sais pas encore se retenir de faire des bêtises.
Désolé pour le dérangement.
Victor sourit en entendant ça.
Victor :
Vous n'avez pas besoin de vous excuser, Rébecca est Rébecca, on ne change pas facilement sa personnalité vous le savez très bien.
J'ai connu ça étant jeune, on ne peut pas dire que j'étais quelqu'un d'irréprochable.
Il faut aussi dire que des bêtises j'en ai fait, alors je peux comprendre.
Ludo :
Si tu le dis.
Bon sinon Rébecca, ta blessure ne te fait plus mal ?
Rébecca sourit d'excitation.
Rébecca :
Non, ça va maintenant.
Je pourrais même repartir à la chasse avec toi après demain vu comment je me sens, prête à trancher du lapin à tour de bras comme avant.
Voyant l'enthousiasme de Rébecca, Ludo lui caresse la tête.
Ludo :
C'est bon à entendre, pour le paiement docteur je vous donnerais 5 pièces d'argent de la communauté un peu avant de vous laisser partir.
Victor :
Merci beaucoup pour l'accueil que vous m'avez fourni monsieur Cryzim, je n'oublierais pas l'hospitalité dont vous avez fait preuve.
Ludo :
C'est vrai que ça se perd de nos jours une telle hospitalité ha ha ha !
En tout cas ça me fait plaisir tant de compliments.
J'espère que vous profiterez quand même du paysage de ce village avant de repartir chez vous.
Victor :
J'y compte bien monsieur.
Ludo et Victor se dirigent tous les deux au rez de chaussée, laissant Rébecca toute seule.
Tout les deux se dirigeaient vers la porte de sortie de l'auberge.
Dès que les deux se sont retrouvés près de la porte, Ludo tendit son bras vers Victor, avec dans sa main 5 pièces d'argent de la communauté qu'il a pris depuis une des poches de son pantalon.
Victor lui prit l'argent dès qu'il a vu que Ludo tendait l'argent vers lui.
Après s'être assuré que c'est bien la bonne somme qu'il avait dans sa main, il rangea l'argent dans une des poches de sa légère veste.
Ludo :
Profitez tant que vous le pouvez, je vous souhaite de ne pas perdre espoir en ces temps difficiles.
Victor sourit en entendant cela, pour rassurer Ludo.
Victor :
Je vous remercie, je vous souhaite de même.
Sur ce, je repars en route.
Victor sortit de l'auberge, passant par la porte d'entrée entre ouverte.
Ludo :
A la prochaine docteur.
Ludo salua Victor amicalement de la main pendant qu'il partait de plus en plus loin.
Ne l'ayant pas vu, Victor continua sa route sans y prêter attention.
Pendant ce bref moment de départ, Victor s'en allait vers une boulangerie proche de la sortie du village vers le sud ouest.
En arrivant jusqu'à cette boulangerie, après plus de six minutes de marche, il demanda en s'arrêtant devant le boulanger.
Victor :
Je vous prendrai une demi-baguette s'il vous plaît.
Boulanger :
Très bien.
Le boulanger posa une demi-baguette sur le support fixe relié à l'avant boutique.
La baguette en question n'était pas une baguette cuite dans le four du boulanger aujourd'hui mais hier après-midi, c'était une demi-baguette qui avait eu le temps de perdre de son croquant dû au temps qui est passé.
Boulanger :
Je vais vous prendre 3 pièces de bronze de la communauté.
Victor :
Tenez.
Victor pose 3 pièces de bronze de la communauté sur le support, les ayant pris depuis la poche de sa veste.
Dès qu'il posa l'argent, il prend la demi-baguette avec lui.
Après que le boulanger s'était assuré que c'était la bonne somme, il dit à Victor en souriant.
Boulanger :
Merci, passez une bonne journée.
Victor :
Vous aussi, au revoir.
Victor se dirigea cette fois vers la forêt en bas du village, au loin se trouve une grande étendue d'arbres à perte de vue, remplissant largement le paysage pour ne voir que ça.