Selon le plan de Roland, le tir ne s'arrêterait pas une fois commencé.
Les cinq premières salves ont transformé en cendres environ 20 bêtes de la première rangée. Puis, pendant le temps de tir libre, les tirs rapides vidant les munitions, associés à l'allumage de la poudre noire, créaient un grand élan rugissant.
Ainsi, alors que les tirs continuaient à résonner, l'atmosphère créée par cette scène inaugurait une nouvelle vague. Les détonations fréquentes créaient un nuage de poussière presque infini qui faisait paraître les alentours dans un rayon de 1 500 pieds comme un jour du jugement dernier imminent. De temps à autre, une pierre ricochant écrasait une cage et si la bête survivait, elle choisirait de s'enfuir, préférant la fuite à l'assaut contre le mur.
La peur avait surpassé leurs instincts sanguinaires.
Cependant, seuls quelques-uns parviendraient à s'échapper de ce champ de mort.