La même nuit, Regan dit à Elias et Evelyn qu'ils partiraient pour Mazic le lendemain.
Elias fut surpris, car il ne s'attendait pas à ce que son maître quitte la frontière aussi tôt. Après qu'Evelyn eut quitté la tente pour se reposer dans la sienne, il demanda à son maître
"Votre Altesse, partons-nous si tôt ? La lettre au Palais Royal pour les nécessités n'a pas encore été rédigée."
Regan ne leva même pas la tête pour regarder Elias. Il regardait la liste qu'il avait préparée en répondant.
"Evelyn ne peut rester ici plus longtemps. Il fait très vent. Sa blessure pourrait commencer à lui faire mal si elle reste ici."
C'était finalement pour une fois qu'Elias se sentait légèrement étrange en entendant les mots de son maître.
Son maître ne s'était jamais soucié de ces choses. Pour lui, rien n'avait d'importance. Elias se souvenait très bien des jours où son maître avait des blessures mais il allait quand même se battre sur le champ de bataille.