Alors Arlan se rendit compte qu'en ces jours-ci, Oriane s'endormait immédiatement, comme si elle poussait son corps à l'extrême. Même si le ciel tombait, elle ne se réveillerait pas.
Il n'aurait normalement pas l'esprit de la laisser dormir, mais pas ce soir.
Il passa sa main sous son cou, et elle leva la tête comme pour le regarder. Il était sûr qu'elle avait toujours les yeux fermés.
Au moment où il baissait la tête pour l'embrasser de nouveau, elle recula la tête.
« Essayes-tu de me tuer par suffocation ? »
Il rit. « Je ne te laisserai pas mourir. »
« Vous êtes envahissant, Votre Altesse. »
Il tenait son menton de sa main libre. « Oses-tu t'endormir à ce moment ? »
« Mais je suis fatiguée, » marmonna-t-elle, sa voix pleine de culpabilité.
« Je t'ai donné une chance de partir mais tu es restée. Tu ne peux plus te rétracter. »