Mylon comprit alors la situation dans laquelle il se trouvait, avec « Search » il vit la présence non loin de Marlène qui devait se trouver … sur le sol ? Alors qu'Adamantine se trouvait juste à côté de lui, et cette sensation moelleuse en dessous de lui devait être celle d'un lit. Il se dit alors :
— Mais que se passe t-il ? Cette sensation au niveau du visage, c'est comme si deux coussin me l'entourait … Mais c'est Adamantine ?!
Il sentit alors deux mains l'entourant et le serrant mais à force d'analyser la situation il se rendit aussi compte d'une chose :
— Attends cette sensation … Elle n'est pas habillée ?!!!! C'est bien sa peau que je sens ? P-p-pourquoi on en est arrivé là et Marlène qui est aux sol …
Il eu alors aussi l'impression d'étouffer non pas parce que Adamantine l'enlaçait mais à cause de la chaleur ambiante, il continua de se dire :
— Peut être que c'est une vague de chaleur, on est au mois de Juin ou Juillet je crois, en plein été donc c'est normal… Mais cette impression de coussin, ce serait … La poitrine d'Adamantine ?!!!
Son visage bien qu'enfuit devint rouge d'embarra car en effet Adamantine avait bien inconsciemment en dormant enfuit sa tête dans sa poitrine et s'était déshabillée à cause de la forte chaleur. Mais le corps de Mylon eu alors une réaction, son entrejambe se durcit alors en gonflant de taille dans son boxer.
— Non, non, non, non, non … C'est juste une réaction physique hein ? Quiconque dans ma situation aurait eu la même pas vrai ? Range toi, range toi !!!!
Il essaya alors d'imaginer une image qui le dégoûtait mais cela ne fonctionna pas, il continua à paniquer :
— Je fais quoi, je fais quoi ?! Je la réveille ou j'essaye de bouger ? Mais si elle se réveille et qu'elle se rend compte de la situation ce serait plus que gênant !!! Pourquoi faut il qu'elle me sert comme ça aussi ? Elle dort mieux en serrant un oreiller ? Tu me diras, c'est une noble elle devait en avoir pas mal chez elles … Mais c'est pas ça le soucis !!!
Il essayait tant bien que mal de faire baisser son érection mais il n'y arrivait pas. C'est alors qu'Adamantine se mit à tourner, emportant Mylon de côté de base sur le dos. Elle se retrouva ainsi par dessus lui, face à face, sa poitrine se logeant au niveau de son coup alors qu'elle plaça inconsciemment sa tête sur le côté gauche de celle de Mylon, le serrant toujours dans ses bras.
Il put ainsi retrouver l'usage de la vision, apercevant au plafond le même lustre qu'à l'auberge. Il scruta alors la salle et en venu à la conclusion qu'ils y étaient bien de retour. Mais il fut dérangé par la chaleur que produisait le corps d'Adamantine contre le sien :
— Suis-je au paradis ou en enfer ?! Je n'ai pas l'habitude de ce genre de rapport ... Je fais quoi moi ? En plus cette chaleur est vraiment épouvantable, elle nous fais suer ce qui rends nos corps tout collant, je ne suis même pas sûr de pouvoir me décoller d'elle à ce stade !
Mais à ce problème se rajoutait son érection qu'il n'arrivait pas à faire partir, sa tête commençait alors à tourner lorsqu'il l'entendit marmonner dans on sommeil : « Ne … part pas ... ».
Reprenant son calme il afficha un visage sérieux et du sang coula au même moment de sa bouche. Il venait de se mordre, la douleur permit à sa partie du bas de revenir à la normal et il réfléchit alors plus sérieusement à la situation :
— Peut être qu'elle souffre d'un problème d'affection ? Ce serait pour ça qu'elle aime bien serrer quelque chose en dormant, je ne l'ai vu que sympathique envers moi et Marlène depuis le début. Elle avait dit que son rêve serait d'éviter le mariage forcé en gravissant les échelons de la chevalerie non ? De ce que j'ai vu son équipe n'était composée que d'hommes, peut être est-elle toujours restée froide envers les autres jusqu'à s'en isoler et tout cela seulement pour éviter ce genre de mariage ? Cela doit être dure une vie comme ça, cela rapporte son lot de responsabilité aussi …
Puis il sourit alors avant de souffler :
— Je ne vais pas partir de sitôt voyons ...
Il se laissa donc faire, vaguant dans son esprit pendant un moment avant de finalement se faire un résumé de tout ce qui s'était passé. Il repensa plus particulièrement à ce que l'I.A. :
- D'après l'I.A. l'ancienne civilisation fut rasé parce qu'elle avait enfreins les tabous de la vie ? De plus ce serait la volonté de mère nature … Sachant que j'en suis une erreur et qu'Alexandre a lui aussi brisé un tabou, il a voulut nous éliminer pour éviter un nouveau désastre ? J'aurais fais la même chose à sa place mais la nature irait jusqu'à tant d'extrêmes juste pour ça ? Par la nature peut être qu'il voulait dire la déesse Gaea. Cela voudrait dire qu'elle existe elle ?
Puis ses pensées divaguèrent ensuite vers l'ombre :
— Cette ombre, elle voulait apparemment me contrôler en corrompant ma haine si j'ai bien compris ?
Elle avait l'air puissante mais j'ai réussi à échapper à son contrôle, il avait mentionné mon sang non ? Peut être est-ce parce que je suis à moitié humain et à moitié démon ? En tout cas sa haine contre les humains étaient forte, est-ce une sorte d'entité vengeresse née de la haine des hommes et des démons ? Il y a tellement pleins de possibilitées avec le mana que je ne peux être certains, je suis sûr d'une chose cependant. Si je veux rester moi même jusqu'au bout il faut que je m'en méfie ...Et devrais-je en parler aux autres ?
Il continua à réfléchir ainsi pendant un moment avant de retrouver le sommeil.
Le lendemain matin, Marlène fut la première à se réveiller et ce à cause d'un rayon de soleil s'immiscent d'une rainure du rideau de la fenêtre. Elle se frotta les yeux ayant mal dormit à cause de la chaleur et de sa position sur le sol, elle s'habilla rapidement d'une brassière en tissue noir et d'un pantalon lui aussi noir, puis regarda au niveau du lit. Adamantine n'avait pas changée de position depuis la dernière fois, Marlène se retenue de rire devant cette scène burlesque, elle afficha cependant un sourire malicieux. Elle se dit alors :
— Dommage que je n'ai rien pour immortaliser ce moment, ce serait bien une machine qui puisse dessiner ce qu'elle voit !
Elle se dirigea vers la tête du sommier et s'accroupit, posant ses coudes sur le matelas et observant les deux, bizarrement Mylon était tout rouge, enfin elle ne se posa pas trop de question. Elle les regarda un moment avant de se décider à réveiller Adamantine en lui appuyant sur la joue, elle lui dit alors doucement :
— Grande-sœur, grande-sœur ! J'imagine bien que c'est confortable mais il faut se lever maintenant !
Adamantine se réveilla bien avec du mal, sa peau était toujours collée à celle de Mylon. Elle se décolla tant bien que mal et se mit sur ses deux genoux au dessus de lui en frottant ses yeux avant de répondre faiblement :
— Ah il est déjà l'heure … Mais pourquoi je ne porte rien déjà ?!
Elle scruta la salle et son corps, elle vit alors une énorme marque rouge sur son corps d'avoir été collée à lui toute la nuit. Elle paniqua tout en rougissant d'embarra avant de tomber dans la panique au sol où elle y trouva ses affaires. Cette scène burlesque fit rire Marlène aux éclats et Mylon qui s'était réveillé se retint de rire tout en feintant dormir pour ne pas aggraver la situation. Adamantine s'habilla alors rapidement de la même manière que Marlène avant de lui intimer dans son embarra :
— Pas un mot de tout ça à Mylon ! Ce serait vraiment gênant s'il l'apprenait …
— Ah mais pourquoi ?! répondit Marlène déçue. Vous étiez mignons ensemble, je suis sûre que vous êtes fait l'un pour l'autre ! Vous êtes tous les deux très forts et gentils, la façon dont vous combattez est complémentaire en plus ! Grand-frère est la force brute et toi la force tranquille, à deux vous représentez la force ultime et la justice, l'une dans les rangs des chevaliers et l'autre en tant que héros solitaire. C'est tellement classe ! C'est presque comme un conte de fée.
— Un conte de fée en effet … souffla Adamantine d'un air déçue. Bon arrête tes sottises un peu, on a du pain sur la planche aujourd'hui c'est le jour où notre charrette arrive !
— Ah oui c'est vrai !
Alors qu'elles allaient sortir de la chambre leur attention fut tourné vers un grondement de ventre qui se fit entendre dans la salle, elles se retournèrent et virent Mylon les yeux ouverts. Il joua l'ignorant en regardant son corps puis dit :
— Pourquoi je suis aussi rouge?!
— T'es enfin réveillé ! Cria alors Marlène qui se jeta sur lui. On a eu si peur que tu ne te réveilles pas tu sais !
Adamantine détourna le regard, gênée par ce qui s'était passé cette nuit et bégaya en se cachant le côté du visage où elle aussi avait cette marque :
— Oh-euh tu sais il a vraiment fait chaud cette nuit, tu as peut être dormit trop longtemps sur un même côté ? He-heureuse que tu te sois réveillé en tout cas !
— Oh je vois … Je sais tout !! Pensa t-il en même temps que sa réponse tout en faisant des yeux de merlans frits.
Marlène vit alors la gène entre les deux et voulu couper le silence :
— Bon je crois qu'il est temps d'aller manger maintenant qu'on a les sous, on peut s'offrir tout les repas qu'on veut !
Ils descendirent alors, Mylon lui n'ayant plus de chemise mit tout de même son long gant et son cache-œil cachant ses écailles. Il enfila ses chaussures et son pantalons pour les suivre. Ils étaient tous très peu vêtus mais la chaleur environnante était vraiment insupportable, tellement que quand ils descendirent ils aperçurent Mr Tong habillé uniquement d'un boxer, d'un t-shirt jaune par dessus lequel il avait enfilé un tablier bleu, ironie du sort il chaussait aussi actuellement des claquettes ce qui fit sourire Marlène. Celui-ci était derrière le bar en train de ranger de la vaisselle dans des bac en bois. Cela parut étrange aux yeux de Mylon, alors qu'ils s'étaient installés à une table de l'auberge, il demanda :
— C'est bizarre, il s'apprête à partir ?
— Ah oui c'est vrai ! s'écria Adamantine. Tu n'es pas au courant avec tout ça.
— Au courant de quoi ? rétorqua t-il.
— Ils sont en trains d'évacuer le hameau ! Ajouta Marlène qui parlait la bouche pleine, mâchouillant une viande que leur avait servit Tong.
En effet, continua Adamantine. Des marchands sont venus avec des charrettes et un représentant de la ville de ForteMarbre il y a 3 jours, ils ont indiqués que la ville offrait refuge aux gens du hameau et leur permettait de s'offrir les charrettes pour un prix au rabais comparé aux prix habituel. Il paraît que l'un des sept cristaux maintenant le sceau autour de la terre des démons va bientôt se briser.
— Ah bon ?! Répondit il surprit. C'est pour ça que l'aigle m'avait dit que le sceau s'affaiblissait...
— Oui, souffla Adamantine. Le royaume s'apprête à une guerre totale avec les démons et évacuent donc en précaution les petits villages les plus près de leur territoires. Je me demande ce que va causer l'effondrement du premier cristal …
— Mais tu ne le savais pas avant ? demanda Mylon.
— Non apparemment les valkyries ont été envoyés récemment pour faire l'état du sceau et on avertit donc les hautes instances qui ont immédiatement réagit. C'est pour ça qu'on les avit donc croisé sur notre route. Se dit elle.
— Les valkyries ? Demanda Marlène perdue.
— Tu ne les connais pas ? Rétorqua Adamantine. C'est une sorte de groupe de chevalier d'élite composé uniquement de femme et qui est au service de la royauté depuis des décennies.
— Mais pourquoi composé uniquement de femme ? ajouta Mylon qui n'en avait jamais entendu parlé non plut.
— Hmmm, et bien c'était une ancienne reine qui prit les commandes du pays à la mort du roi. Elle instigua ce groupe sur la croyance fondé que les femmes sont plus aptes et puissantes à la magie que les hommes.
— Mais c'est vrai ça ? demanda Marlène curieuse.
— Je crois oui, des chercheurs ont fais un jour un test sur une centaine personne et ils en étaient venus à cette conclusion. Depuis, les valkyries sont donc les chevalières les plus puissantes du royaume, associant les meilleurs techniques d'escrime à la plus puissante des magies.
— Je vois, marmonna Mylon.. Tu pourrais faire une très bonne valkyrie en soit !
— Oh oui ! clama Marlène.
Adamantine à cette mention prie un ton déçu et répondit avec un faux sourire :
— C'est gentil de votre part mais malheureusement j'ai raté l'examen d'entré de quelque points. C'est surtout en terme de magie que je ne rentrait pas dans les critères …
Il y eut alors une pause dans la discussion avec l'installation d'une ambiance morose mais en mentionnant la magie, une information revint dans les pensés d'Adamantine. Elle reprit donc :
— Ah tiens Mylon, est-ce que tu te souviens de ce qui s'est passé dans le laboratoire militaire, enfin je veux dire plutôt si tu sais comment tu as survécus ?
— Ah mais oui c'est vrai ! Avec ça j'avais oublié de vous demander ce qui s'était passé, je ne me souviens plus de rien après que le robot ait explosé. Tout le monde va bien ?
Adamantine lui raconta alors les évènements de l'explosion du cœur jusqu'au moment où ils s'étaient crachés. Elle lui indiqua qu'ils rentrèrent grâce au véhicule qu'ils avaient trouvés, bien que celui-ci ne fonctionnait plus Alexandre insista pour le ramener en justifiant qu'il allait le pousser lui même, ce qu'il fit, ils mirent cette fois-ci un jour pour rentrer, un jour pendant lequel il était inconscient. Arrivé aux hameaux ils furent accueillis par Tong paniqué à cause de l'explosion, le paysage s'en était retrouvé changé et les habitants purent aussi sentir les secousses. Et elle finit alors par le fait qu'elles l'avaient laissés dans la chambre d'auberge pendant 3 jours jusqu'à ce qu'il se réveille aujourd'hui. À la fin de l'histoire Mylon, pensif, ajouta :
— Je vois c'est grâce au Caladrius, l'oiseau bleu du début qu'on a réussit à survivre mais aussi à l'expertise d'Alexandre. Mais en parlant de lui, il est où d'ailleurs ?
— Ah oui ! s'exclama Adamantine. En effet, dès que l'on est rentré il a reçut une invitation à une sorte de journée mondaine de la science à la capitale. Il est partit donc hier après avoir réussit à réparer le véhicule. Il nous a laissé quelques objets et l'argent qu'il nous avait promis avant de partir.
— Je vois …
— Oh et il avait un message pour toi ! s'écria Marlène d'un coup. Il a dit qu'il voulait te remercier pour tout, que grâce à nous il avait put faire d'énormes avancées dans ses recherches et … Je crois que c'est tout?
— Qu'il te souhaitait un bon rétablissement et une bonne chance pour la suite ! Continua Adamantine.
— Ah voilà c'est ça ! rétorqua Marlène.
— C'est sympathique de sa part, bien que j'aurais bien voulu lui dire au revoir. Même s'il n'a pas vraiment combattu il a été d'une grande aide.
Adamantine ria légèrement et continua :
— Tu sais qu'au départ c'est lui qui nous avait engagé pour le protéger, techniquement s'était à nous de faire tout le travail !
Mylon se couvrit alors les yeux de honte et répliqua :
— C'est vrai que j'avais oublié cette partie … Et sinon dans tout ça, comment as tu trouvés ta première quête Marlène ? Toi qui veut devenir aventurière …
Adamantine et Mylon se tournèrent tout deux vers elle qui baissa les yeux un instant. Elle tripota ses doigts en réfléchissant aux mots qu'elle allait employé et s'exprima enfin :
— Cette aventure m'a fait très peur, j'ai bien cru mourir plusieurs fois et rien que ce fait m'a fait réfléchir si je voulais continuer ou non … Mais lorsque je vous ai fais confiance et que j'ai remontée le moral d'Alexandre je me suis fais un avis définitif : je veux devenir plus forte et explorer le monde mais je ne peux pas faire ça toute seule. Le travail d'équipe et la confiance sont les clefs pour réaliser ce rêve, je veux en savoir plus en explorant tous les recoins. Rien que cette histoire de civilisation avant la notre est vraiment incroyable et dire qu'il reste certaines de leur technologies qui sont intactes !
— Et bien … répondit Mylon. Je ne pensais pas obtenir une telle réponse !
— C'est vrai qu'après tant de mésaventure je pensais que tu n'aurais plus voulut suivre ce rêve …
C'est alors qu'Adamantine et Mylon se regardèrent dans les dans les yeux un moment avant de se retourner une nouvelle fois vers Marlène, Mylon fut le premier à s'exprimer :
— Alors c'est décidé ! Pendant le temps qui nous reste avant de rejoindre ForteMarbre je t'enseignerait tout ce que je peux sur la magie que je maîtrise.
— Et moi de même ! ajouta Adamantine. Je t'apprendrais en plus de ma magie, l'art de manier l'épée et surtout l'école du nord !
Les yeux de Marlène brillèrent alors d'excitation face à cette nouvelle, elle ne pouvait qu'être ravis d'avoir de si bon maître pour le moment. Elle acquiesça alors d'un hochement de tête avant de répondre :
— Merci ! Merci beaucoup !
Ils continuèrent alors leur petit déjeuné bien copieux, à la fin de celui-ci, Mylon qui avait retrouvé entièrement ses forces demanda alors curieux :
— C'est quoi le programme alors aujourd'hui ? On se remet en route ?
— Pas tout de suite, rétorqua Adamantine. Avec l'arrivé des marchands je nous ais acheté aussi une charrette ainsi qu'une monture avec ce que nous a laissé Alexandre. Celle-ci doit arrivé dans la journée et c'est vraiment la dernière qu'ils aient.
— Oh et on ne peut pas partir comme ça ! ajouta Marlène. T'as plus vraiment de vêtements maintenant, tu vas pas continuer de voyager dans cette tenue.
C'est vrai qu'il n'y avait pas vraiment pensé mais il fut soudainement éblouit par un rayon de soleil qui se reflétait sur la calvitie de Mr Tong qui lui avait surprit leur conversation et s'était rapproché, il intervint alors :
— Vous voulez acheter des affaires dans la boutiques ? Normalement celle-ci est fermée puisque l'on organise le départ mais si vous voulez j'ai une proposition à vous faire.
— Et que serait-ce ? demanda Adamantine prenant les rênes de la discussion comme à son habitude ce qui ne dérangeait pas Mylon, il avait du mal avec le côté sociable.
— Et bien vous connaissez déjà Mme Lépine, le problème ait qu'elle n'avait pas assez d'argent pour louer une charrette et je voudrais donc que vous l'emmeniez avec vous jusqu'à ForteMarbre. En échange je vous laisse l'accès à la boutique et vous pourrez choisir gratuitement ce que vous voudrez !
— Mais pourquoi faire ça ?! Vous n'y gagnez rien en soit … indiqua Mylon suspicieux, il n'avait pas l'habitude de ce genre de proposition altruiste.
— Et bien … souffla Tong. C'est que c'est la plus ancienne du village, c'est l'une des fondatrices nous lui devons bien ça, elle à accueillit la plupart d'entre nous à bras ouvert, on ne peut pas l'abandonner comme ça. De plus, madame Adamantine nous à tellement aidé la dernière fois avec cette histoire de sanglier, c'est la moindre des choses de rendre la pareille !
— Je vois … marmonna Mylon.
Il n'avait pas l'habitude de voir tant d'honnêteté et d'entraide, jusque là tout le monde lui avait rendu la vie difficile et la plupart des gens qu'il avait rencontré en dehors d'Adamantine, Marlène et Alexandre n'avait jamais vraiment fait preuve de bonté en sa présence. Était-ce parce qu'il cachait le fait qu'il était en partit démon ou bien à cause de la présence d'Adamantine ? Non … Peut-être y avait-il plus de gens bon dans ce monde qu'il n'y pensait ? Il ne sut vraiment ce qu'il devait en conclure.
— On accepte alors ! continua Adamantine d'un ton sympathique. C'est vraiment gentil de votre part et cela nous dérange pas de la prendre avec nous, on aura plus que de la place vu que l'on est que trois de base.
Mylon et Marlène hochèrent alors de la tête pour acquiescer, cela ne les dérangeait pas tous deux. Marlène appréciait bien cette dame et lui ne voulait pas vraiment abandonner une telle personne.
— C'est parfait ! s'exclama Tong. Je lui dirais de vous rejoindre sur la place en milieu d'après-midi. C'est bien en début de celle-ci que votre charrette est sensée arriver ?
— C'est ça ! affirma Adamantine gaiement. Je pense qu'on devrait se dépêcher d'habiller notre semi-nudiste alors !
— Hey !! se vexa Mylon alors que Marlène se mit à rire.
— Je plaisante voyons, allons-y !
Il acquiesça bien que toujours vexé par la remarque, ce n'était pas sa faute si les seules affaires qu'il possédait avait été réduites en bouillit lors du combat tout de même. Ils se dirigèrent donc vers la boutique non loin de l'auberge, la porte étant ouverte, ils entrèrent. Myon regarda parmi les affaires qu'il restait mais il n'arrivait pas à se décider quoi prendre, avant ce n'était pas par choix qu'il portait sa tenue mais par obligation. Voyant qu'il tournait en rond dans les rayons et qu'il n'arrivait pas à se décider Adamantine perdue patience, comparée aux filles nobles ce n'était pas son genre de passer longtemps à choisir un vêtement, elle tapait des talons et commença à se ronger l'ongle du pouce. Ne voyant aucun changement après une quinzaine de minute encore, elle poussa un râle :
— Mais tu vas prendre encore combien de temps ? Attrape quelque chose et essaye le !
— Je veux bien mais il y a tellement de choix …
À cette justification elle perdit vraiment patience, elle l'attrapa par la ceinture et le traîna vers la cabine. Il essaya bien de se débattre mais sa poigne fut trop forte, enfin il n'y mit pas toute sa force non plus de peur de la blesser, il voulut protester :
— Mais ...
— Pas de mais ! grondaa t-elle avant de l'installer dans la cabine d'essayage.
— Marlène, intima Adamantine à la fille. Ta mission va être de me ramener toutes les affaires de taille …
Elle étudia le corps de Mylon et le compara à sa propre taille, puis elle continua :
— De taille L pour homme que tu trouves intéressantes. Moi je vais juger si cela lui va bien, tu veux bien devenir mon assistante styliste ?
— Oh oui !! s'exclama Marlène toute excitée. Ça va être amusant ça comme mission ! J'y vais tout de suite.
Elle fit alors des aller-retour, ramenant des affaires devant la cabine dont le rideau était fermé et où se trouvait Mylon et Adamantine qui le forçait à enfiler ce que ramenait la fillette. Derrière le rideau on put entendre :
— Allez, essaye ça avec ça !
— Ah non pas cette couleur, c'est horrible !
— Roh ! Mais tu es plus compliqué qu'une bourgeoise dis donc !
Une chemise rose saumon avec un jean bleu fut jeter par dessus la barre et atterrirent sur la tête de Marlène. Elle cria alors de colère :
— Mais vous allez arrêter bon sang ! Vous pouvez au moins me le donner au lieu de me le jeter comme des sauvages !
— Désolée Marlène, tu peux me ramener d'autres affaires s'il te plaît ? demanda Adamantine d'un ton plus doux.
— D'accord ...
Cela dura un moment, étrangement Adamantine avec son agacement perdit toute gêne de se retrouver dans un endroit aussi confiné avec un homme, son caractère froid et directeur revint par instinct et elle l'obligea à essayer tout un tas de tenue jusqu'à tomber sur la bonne, elle s'exclama :
— Ah bah voilà ! Regarde, tu es parfais dans celle-ci !
— C'est vrai que moi aussi j'aime bien, accorda Mylon. Ça ressemble un peu à mon ancienne tenue même si les couleurs changent.
Il sortit alors de la cabine suivit d'Adamantine, Marlène qui attendait devant les bras croisés après avoir enduré toute cette scène fut bouche bée devant lui, elle s'écria les yeux brillant d'admiration :
— Woaaa ! J'adore, t'es trop classe ! Cette chemise noire au col en V, ce jean marron avec ces bottes … Ça va très bien avec tes cheveux blancs ! C'est même un peu en accord avec les tenues d'aventurières qu'on a laissée dans la chambre.
— Et oui tu as vus ? Affirma Adamantine toute fière d'elle. Même si je n'aime pas toute ces activités mondaines de shopping, je reste tout de même une bonne styliste !
Mylon lui se gratta la tête, essayer autant d'affaires l'avait épuisé mais c'est vrai qu'elle n'avait pas tord. Cette tenue lui plaisait à lui aussi. Mais alors qu'ils se réjouissaient d'avoir enfin réussis à l'habiller, ils purent entendre le carillon sonner et une voix s'exclamer :
— Ah ! Je me disais bien que je vous trouverais là !
Sans voir qui c'était, Adamantine se jeta au niveau de Mylon pour le cacher avec son corps, son gant et son cache-œil étant restés au niveau de la cabine, ses écailles étaient visibles ! C'est alors que la personne se rapprocha et continua :
— Mais qu'est-ce que vous faîtes, pourquoi le cachez vous ?
— Ah mais c'est vous Mme Lépine ! S'écria Marlène enthousiaste. Vous deviez pas nous rejoindre sur la place en milieu d'après-midi normalement ?
— Oh si ce n'est Marlène, normalement oui mais je voulais vous parler un peu donc j'ai pris de l'avance, le petit Tong m'a dit que je pouvais vous trouver ici.
— Ah je vois Madame ! rétorqua Adamantine la voix tremblante de panique tout en cachant Mylon derrière elle. Si vous voulez bien attendre, on a juste un petit soucis à régler là.
Cependant, Mme Lépine laissa paraître sur son visage de l'incompréhension, elle ajusta ses lunettes avant de clamer :
— Ah c'est vrai, c'est que vous voulez cacher que votre ami est un démon !
— Attendez, quoi ?!!! S'écrièrent alors nos trois protagonistes ébahis.
Leur secret aurait été révélé ou découvert ?