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Chapter 17 - Chapitre 14 : L'ombre

 « C'est étrange comment il fait sombre ici, c'est comme si je flottais dans une immense quantité d'eau chaude… Mais où suis-je ? Comment est-ce que j'arrive à respirer? Attends, est-ce que je respire au moins ? ». Se demanda Mylon qui se retrouvait dans ce drôle d'espace.

Il se retourna en essayant de se déplacer dans cet espace mais il eu l'impression de faire du surplace, c'était en fait l'endroit qui fut infini.

« Et les autres ils vont bien ?! Il faut vite que je retourne auprès d'eux !! ».

Il essaya de nager en vain vers la surface, il n'avançait que lentement. Dans la pénombre il put entendre une voix lui intimer :

— Et bien tu veux déjà me quitter ? Je pensais qu'on aurait put un peu parler toi et moi…

« Qui va là ? »S'écria t-il.

Il ne pouvait distinguer quoique ce soit dans cet espace, c'est alors qu'une ombre plus noire que le noir de l'espace apparut devant lui, enfin, cela ressemblait plutôt à un nuage de brume noire compact. Seulement il put distinguer dans la brume une figure d'œil jaune qui le regardait. 

La chose lui répondit alors :

— Moi je suis toi voyons, j'ai toujours été avec toi depuis ta naissance à t'observer. Je suis ta colère, ta haine envers l'humanité, ton envie de tous les annihiler ! Je voulais te faire coucou puisque tu m'avais oublié !

« Quoi ?! Oulah, je commencerais à devenir schizophrène moi ? Non c'est impossible … Tu mens créature ! » Répondit Mylon vexé.

L'ombre ria alors aux éclats avant de continuer :

— Peut-être, peut-être pas … Mais tu as faillis mourir récemment tu sais !

Mylon croisa les bras, il ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait mais ne pouvant actuellement converser qu'avec cette chose il se prêta au jeux pour gagner des informations. Il se souvint alors des événements et regarda en panique son ventre avant de s'écrier :

« Mais comment ?! »

— Oui tu as survécus, affirma l'ombre. J'ai bien eu peur à un moment lorsque tu as arrêté de m'utiliser !

« Mais que veux tu dire par là ?! »

— Et bien je fais parti de ta haine, tu as puisé ta puissance en moi. Te souviens tu du moment où cette fillette faillit mourir ? Et bien c'est grâce à moi que tu as pus la sauver, bien que cela m'ai dérangé …

Mylon était abasourdit par ces dires, confus il ne sut quoi répondre. Comment c'était possible ? Il sentait bien que cette chose n'était pas vraiment une part de lui, qu'elle était étrangère mais bizarrement rattacher à son être. Il demanda :

« Mais pourquoi ne viens tu me parler que maintenant ? »

— Et bien, rétorqua l'ombre. Je te l'ai dis tu as faillis mourir pour une chose futile, sauver ces êtres alors que c'est à cause de leur espèce que la tienne s'est retrouvé scellée dans leur propre terre : c'est d'une idiotie ! Je ne veux pas disparaître avec toi à cause de ses insectes, de ces êtres immondes ! Les humains ne sont que vices et puanteurs, ils détruisent tout ce qui se trouve dans leur chemin pour leur intérêt. Tout cela pour vivre une vie aisée tandis que leur propre compères en souffrent et plongent dans la misère. Même si on inverse la situation, le pauvre gagnant du pouvoir maltraitera l'anciennement riche, créant encore misère et souffrance. Tout ce cycle de vie, ce jeux, tout cela est une injure envers moi qui leur ait tout donné !

L'ombre se rendit alors compte qu'il s'emporta face à sa colère envers l'humanité et qu'il en révéla trop et voyant cela Mylon continua d'un air moqueur :

« Et bien tu vois que tu n'es pas moi ! »

L'ombre ria un peu avant de continuer :

— Peut être mais ta haine coïncide avec la mienne, je sais ce que tu caches au plus profond de ton cœur, ce sentiment de vouloir tout détruire, de vouloir brûler tous les humains pour ce qu'ils t'ont fais subir !! Même cette Adamantine, cette chevaleresse qui est direct-

« Tait toi !!!! Ce ne sont pas mes pensées !!! » cria alors Mylon, se tenant la tête comme s'il souffrait. Les paroles de l'ombre raisonnaient dans son âme.

— Tu ne peux pas y échapper, tu as besoin de moi et de cette haine pour assouvir ta vengeance. Laisse toi aller !

C'est alors que l'ombre commença à graviter autour de Mylon qui eut alors une vive douleur au crâne se le tenant, elle tenta de s'emparer de sa conscience en lui rappelant les événements traumatique de sa jeunesse. Il vit alors des souvenirs lorsque l'ombre prononçait leur nom :

-— Ta mère, ton père …

'Il revit alors sa mère adoptive expiant son dernier soupir dans ses bras et son père affrontant un homme en armure violette foncée dans leur maison en flammes. Puis il se vit transporté au loin par un sort de vent son père qui lui souriait, du sang coulant au niveau de sa tête. Traversant le plafond, Mylon enfant put voir alors dans un dernier instant leur maison exploser. Il fut alors impuissant transporté au loin par le sort.'

De retour dans l'espace, il cria :

« Tais toi ! Non, je-je ne céderais pas !! »

Ses yeux virèrent aux jaunes alors qu'une marque noire sur son bras gauche grandissait et que ses cheveux blancs prenaient à des endroits des teintes noires, l'ombre continua cette fois-ci utilisant la voix de Mylon :

— Soeur Liz, Léa …

{Il vit alors cette fois ci son dernier souvenir de sœur Lizbeth, elle portait une robe de none déchirée et conduisait Léa et Mylon à l'arrière d'une piètre église en flamme, les deux enfants avaient l'air en panique, juste devant la porte de derrière elle s'accroupit et posa ses mains sur les épaules de Léa avant de lui dire en souriant :

— Je compte sur toi pour guider Mylon loin d'ici, tout comme moi tu ne voudrais pas que ces méchants monsieur lui fasse du mal ?

La jeune fillette à la chevelure rousse lui répondit alors larmoyante :

— O-Oui, mais vous ma sœur, vous ne deviez pas nous accompagner ?

— Je vais devoir les ralentir, soupira t-elle. Ils sont trop nombreux mais ne t'inquiète pas, je suis plutôt forte.

— M-mais, ajouta Mylon qui ne voulais pas d'une telle situations.

Cependant sœur Liz l'arrêta en lui caressant la tête :

— Tu sais très bien que j'ai promis à tes parents qu'en cas de soucis ce serait à moi de m'occuper de toi. C'est une promesse que j'ai faite en l'honneur de mes amis, alors laisse moi la tenir !

Puis elle érigea un bouclier d'eau les repoussants ainsi, elle leur intima une fois avant de disparaître dans l'église :

— Courrez maintenant !

Mylon ne voulut pas mais il fut traîné par le col par Léa qui séchait ses larmes en l'emmenant au loin, il essaya de se débattre mais Léa le résonna :

— Arrête un peu de faire un peu ta chochotte, sœur Liz te l'a dit, elle fait ça pour toi et pour tenir sa promesse. Ne rend pas son sacrifice vain !

Il ne dit rien et arrêta de se débattre, observant en s'en éloignant l'église où des lumières jaillissaient à cause d'un combat}.

Ces souvenirs avaient l'air de le corrompre à mesure que la haine se mêlait à la sienne. Il grommela alors :

« J'ai dis ... »

De plus, les canines de Mylon grandissaient, elles aussi, à mesure que l'ombre lui infusait de sa haine, essayant de corrompre la sienne pour s'emparer de son corps. L'ombre continua utilisant toujours la voix de Mylon :

— Oh et comment s'appelait ces petits humains déjà ? Ah oui, Jessie, James …

« LA FERME J'AI DIS !!!!! » Cria t-il de rage.

Il frappa alors de toute ses forces le sol invisible de l'espace, fissurant ainsi cet espèce de dimension qui vira d'une couleur gris claire, l'ombre fut alors expulsée de son corps alors que Mylon retrouvât son apparence habituelle. L'ombre exprima sa surprise :

— Mais comment ?! Personne n'y a jamais résisté avant. Attend, serait-ce parce que tu possèdes son sang ?

Mylon se releva alors, il réussit étrangement à mieux se déplacer dans la dimension. Se rapprochant de l'ombre, la dimension devenait de plus en plus claire. Il lui dit alors d'un ton sérieux voir même froid :

— Je ne sais pas ce que tu entends par cette histoire de sang mais c'est simple, je n'ai pas besoin de ta haine pour continuer, j'utiliserais la mienne en la contrôlant. Bien sûr que je souhaite me venger de de ceux qui m'ont tout pris mais j'ai appris une chose dans ma courte vie : l'homme est bon de nature, bien qu'il possède des pécher, il peut montrer de la compassion sans égard comme me l'a montré Marlène ou bien Adamantine. Même s'il peut être lâche comme Alexandre, il peut toujours surmonter ses vices comme nous l'a montré celui-ci. Alors oui, peut être qu'il est tout ce que tu dis mais il apprend de ses erreurs pour se parfaire. Je ne le sais que très bien puisque j'ai une partie de ce vice en moi … Je ne me vengerais pas donc sur l'humanité entière ! Il n'y a que toi ici qui le souhaite et je ne me ferais pas avoir !

Il posa alors sa main gauche recouvert d'écaille sur sa poitrine, au niveau de son cœur. L'ombre répondu alors de désarroi :

— C'est impossible ! Je-je serais toujours là au plus profond tapis dans ta haine et tu verras ! Un jour ce sera toi qui sera trahit par tes sois-disant amis humain et tu reviendras vers moi. Je contrôlerait ta haine un jour comme celle des autres !!

Mylon posa alors sa main gauche dans l'ombre et dit alors une dernière réplique :

« Tu pourras toujours essayer mais je tracerais ma propre route, et si cette trahison arrive je sourirais alors. Comprenant mon erreur mais n'ayant aucun regret car ces sentiments proviendront de moi même et non d'un tiers ! »

L'ombre disparut alors laissant Mylon seul dans cet espace qui était devenu blanc, il regarda alors en l'air et se dit alors :

« Comment je suis sensé revenir à moi même maintenant ? »

C'est alors que la dimension se mit à trembler et quelques instant plus tard il se réveilla. Quand il ouvrit les yeux tout fut noir mais il sentit une douce chaleur au niveaux de son corps et de sa tête. C'est comme si quelque chose de moelleux l'enlaçait. Ne voulant bouger brusquement, il utilisa sont sort « Search » pour distinguer ce qui se trouvait autour de lui, il fut alors choqué :

— Mais qu'est-ce que ... ?