Un être humanoïde de plus de 3 mètres, se tenant sur deux pattes et à la têtes de chèvre se tenait là en face de Mylon. Ne lui laissant pas le temps de traiter l'information, la créature l'attaqua sans relâche avec un gourdin géant, donnant des coups l'un après l'autre. Mylon était encore désemparé par la situation, cependant il évitait de justesse chaque coup. Certaines des attaques heurtaient les arbres, les faisant s'écrouler sous la force de la créatures. Le combat poussa Mylon à reculer jusqu'à se retrouver dans la plaine où l'espace était plus grand. Il allait être moins facile d'esquiver la créature sans arbre pour se cacher.
Et merde je dois réagir et vite !
Se retrouvant en plein milieu de la pleine brumeuse, où la visibilité était très faible, la créature poussa un cris horrible tout en abaissant à toute vitesse son gourdin pour l'oblitérer. Or à ce moment précis, Mylon frappa le sol de sa main droite dont il avait recouvert de flammes bleues. Une énorme détonation eu lieu soulevant le sol en face de lui et touchant la créature qui tomba dans le cratère créé par l'attaque. L'explosion fit se dissiper la brume, laissant cette sombre plaine sombre. Les rayons du soleil couchant illuminait le dos de Mylon qui se trouvait sur le rebord du cratère. La créature, elle, était ensevelit sous les gravats. Mylon surveillait intensément pour voir si elle était vraiment morte. Il se dit alors :
Je devrais préparer un sort au cas où. Elle m'avait l'air vraiment redoutable.
Il commença à chanter un sort :
« Ô flammes destructrices, que tes lames et ta fureur s'abattent sur mon ennemi. »
Un totale de sept lames faites de flammes bleues condensées apparurent derrière Mylon. Les gravats dans le cratères commencèrent à bouger et un bras de la créature à la tête de chèvre venait d'en ressortir. Elle était en train de s'en dépêtrer ! Cependant la bête ne put remonter que la moitié de son corps avant la fin du chant :
« Oui, ces sept lames destinées à purger les infidèles, que celles-ci déferlent ! HELL-RAIN! »
Il tendit sa main en direction du monstre et à la fin du chant, les sept lames de flammes furent projetées d'une vitesse fulgurante droits sur la créature. Elles transpercèrent son corps et l'une d'entre elles sa tête. Elle hurla de douleur avant de brûler vive du feu qui se répandait des lames. Mylon fut si soulagé qu'il se parla à lui même :
–Fiou, je me doutais qu'elle n'allait pas juste mourir comme ça ! Maintenant c'est bon ...
Cependant il fut rappelé à la réalité par une vive douleur dans son corps, le rocher qu'il avait reçu en pleine gueule et par surprise avait laissé des dégâts internes. Il plaça sa main droite sur ses côtes avant de répéter les mots suivant :
« Stella j'en appelle à ta bénédiction, soigne cette blessure qui m'afflige ! »
Une lumière verte émana de sa main, irradiant son corps et les éraflures visibles disparurent ainsi que la douleur.
–Bien cela devrait le faire ! C'est qu'il m'a surpris le bougre ! clama t-il.
Il fit bouger son bras droit pour voir si tout allait bien mais les derniers rayons du soleil qui illuminaient l'endroit se reflétèrent sur quelque chose qui se trouvait au milieu des gravats, là où il ne restait que des cendres du monstres. Mylon descendit rapidement en se laissant glisser puis se précipita pour déterrer ce qui ressemblait à une sphère jaunâtre.
–Mais qu'est-ce que … ?
Il étudia avec précision la pierre, il n'avait rien vu de tel auparavant. Il l'étudia sous toute les coutures.
Elle dégage un drôle de mana dis donc. Je ferais mieux de la prendre pour la faire inspecter.
Il mit alors la pierre dans son sac avant de remonter le cratère. Le soleil se couchant déjà il était temps de repartir mais quelque chose attira directement l'œil de Mylon dès sa sortie du cratère. À une centaine de mètres de lui se trouvait un campement qui paraissait abandonné. Il fut prit d'une révélation à cette vu :
– Se pourrait-il que … ?
Il se précipita vers le campement qui paraissait vide. L'explosion avait fait fuir tous les monstres aux alentours ce qui lui permit de le fouiller en toute sécurité. Toutes les tentes étaient vides mais les traces de pas n'avaient pas l'air vieilles. On pourrait dire qu'elle datait de ce matin. Mylon le remarqua mais il vit aussi les restes d'un feu. Ce qui le chiffonna le plus était le fait qu'ils furent là pendant un bon moment de ce qu'il voyait. Il se demanda :
Comment ont-ils pus rester dans les parages avec une telle créature ?
Cependant une grande concentration de trace de pas attira son attention, ceux-ci partaient du centre du campement vers la forêt mais pas dans la direction dont venait Mylon. Elles contournaient le chemin le plus rapide. Le nombre lui laissa penser qu'il y avait environs une bonne cinquantaine d'homme ici ce qui lui fit un choc :
Non ce n'est pas possible ...
Il se figea et eu une montée de sueur froide. Son coeur battait à la chamade tout en pensant :
S'ils sont partis ce matin et qu'ils ont fait le détour par un chemin moins rapide, cela veut dire qu'ils ont finalement décidés de …
Avant qu'il ne puisse finir cette pensée, ses yeux aperçurent aux loin et venant de la direction du village, une orbe de lumière blanche qui resplendissait dans le crépuscule. Cela ressemblait à un signal de détresse. Il sortit de sa stupeur paniqué et s'écria :
– Oh non ! Pas ça... les enfants, tout le monde ! Vite, je dois vite y retourner, même avec des chevaliers ce nombre est trop conséquents !
Mais de là où il se trouvait, il ne pouvait pas simplement arriver à temps en courant. Il fallait recourir à une mesure drastique. Il se mit alors dans une position de course avant de recouvrir son corps de flammes,. Celles-ci ne brûlaient pas ses vêtements mais consommaient l'air autour de lui afin d'éviter toute friction.
Il va falloir que j'alterne le recouvrement pour éviter de mourir d'asphyxie…
Tenez bon, j'arrive ! Se dit-il.
Il se mit alors à courir en ligne droite, utilisant des sort de flammes pour créer de petites explosions sous ses pieds afin de se propulser à une vitesse qu'il ne pourrait atteindre simplement en courant. Il se dirigea tout droit détruisant tout arbres qui se mettaient sur son chemin et ce, en se heurtant directement dessus tout en étant recouvert de ses flammes.
Quelques instants avant ce signal, dans les abords du village, le groupe d'Adamantine après une recherche non fructueuse était en train de rebrousser chemin quand tout à coups, l'appareil magique placé sur l'oreille droite d'Adamantine se mit à sonner. Une voix sortit de celui-ci :
–Cheffe ! Ici le second groupe de recherche, après une longue recherche nous avons rebroussé chemin mais nous somme tombés sur une dizaine d'homme sortis de nulle part. '
(On peut entendre des bruits d'épée dans le fonds et un combat se dérouler.)
On pouvait entendre des bruits d'épée s'entrechoquant dans le fond et un combat se dérouler.
– Par Stella, répondit-elle. Tout va bien vous avez besoin de renforts ?
– Argh non ... Vite je vous en prie madame ! Il faut que vous retourniez au village ce n'est qu'une petite partit du groupe, les autres y sont sûrement déjà ! Guelson, Virgo et Pierre ne feront pas le poids à trois face à eux. Nous nous occupons de ceux qui sont en face de nous là !
Elle put entendre une nouvelle fois les bruits d'épées.
–Vous vous en sortirez vous en êtes sûr ? insista Adamantine inquiète pour ses hommes.
– Oui, maintenant allez y !
– Bien, je veux vous revoir en vie ! C'est un ordre, ne mourrez pas ! Dépêchons nous les autres allez !
La communication fut brièvement coupée et le groupe d'Adamantine se précipita vers le village. Le soleil était en train d'émettre ses derniers rayons. Arrivé aux abords de FarTown, le groupe de la chevaleresque entendit la cloche du village sonnée et le sort de signal qui devait les avertir de la présence des brigands. Il allait rester plusieurs minutes dans le ciel avant de se dissiper.
– Et diable, vite rejoignons le groupe de Virgo avant qu'ils ne se fassent tous tuer ! cria Adamantine à ses hommes.
Ils se dépêchèrent donc, les premières maisons du village avaient déjà été pillées et mises à feu ! On pouvait apercevoir les cadavres des résidents devant les bâtisses en flammes. Elles illuminaient le lieu dans cette nuit qui venait à peine de tomber. Ils pouvaient entendre des cris dans la nuit et un combat qui avait l'air de se dérouler vers le centre du village, près de l'église.
Adamantine et ses hommes tombèrent sur leur chemins sur plusieurs des bandits mais elle les abattit un à un avec de la magie de l'eau. Elle créait des projectiles qu'elle maniait à la perfection. Quand à eux, les habitants dans les rues essayaient de fuir leurs assaillants. La jeune chevaleresse venait de secourir deux femmes de deux hommes habillés en rouge et d'amures légères grises. Adamantine avait retirée son casque pour les rassurer mais son visage avait tout de même une expression grave. Elle leur demanda alors :
– Vous allez bien mesdames ? Quelle est la situation ici ?!
Les deux femmes étaient en états de choc, l'une parla d'une voix cassée avec les yeux en l'arme :
– Nous … Nous avons essayé de sauver nos enfant mais … Mais … Il les ont tués sous nos yeux !
Elle pointa l'intérieur d'une maison où l'on pouvait voir le corps d'enfants décapités. La femme tomba en sanglot en répétant « Pourquoi ? »
À cette vue le visage d'Adamantine si serein d'habitude se crispa avec un air de colère et de dégoût, serrant sa lame pour se contenir. Cependant l'autre femme prit la parole :
– Les chevaliers et les hommes du village ont préparés une zone d'évacuation au nord où des charrettes sont sensées emmener les habitants. On voulait juste récupérer nos enfants mais c'est le chaos, ils sont trop nombreux ! Un des chevaliers est en train d'affronter leur chef mais il ne tiendra pas longtemps, c'est un monstre ! Nos enfants …
La femme tomba à nouveaux en sanglot rien qu'à cette mention, la douleur n'était que trop vive. Tout parent souhaiterait plutôt les voir grandir ou bien partir avant eux. Un tel acte de barbarie était odieu ! Adamantine prit alors vite la situation en main et émit ses ordres :
– Bien, Leam et Joel vous allez les escorter jusqu'à cette zone. Si vous ne nous voyez pas arriver, vous avez ordre de partir sans nous.
– Mais …
Leam voulut objecté mais il fut coupé par Adamantine :
– C'est un ordre ! Enric et Aan essayez de trouvez des survivant tout en éliminant tout bandit sur votre route, vous devriez vous en sortir au vu de vos capacités. Joseph avec moi, nous allons nous occupez du chef du 'Groupe des cents'. J'imagine que c'est Virgo qui doit être en train de le combattre. En avant !
– Oui cheffe ! acquiescèrent-ils.
Le groupe se sépara donc et Adamantine se dirigea avec Joseph vers l'église. Plus ils avançaient, plus ils pouvaient mieux distinguer le son des épées qui s'entrechoquaient mais on en entendit un dernier, puis le silence régna.
...
Au centre du village, une voix résonna dans cette place où l'obscurité de la nuit fut chassée par des flammes ravageant l'église.
– Et bien je n'en attendait pas moins d'un chevalier d'Aladanne. Votre réputation n'est pas que des bobards, malheureusement pour toi tu es tombé sur plus fort que toi.
Un homme vêtue en rouge avec des bouts d'armure noire se tenait devant Virgo qui lui était à terre. Son épée avait été propulsée loin de lui et il n'avait plus d'armure. Elle avait été réduit en bouillie. Il haletait au sol à bout de force :
– Cette technique... Cette cicatrice à l'oeil gauche tu es …
– Ding ! répondit l'homme de façon sordide. Tu as devinés maintenant mais tu n'auras pas le temps de le divulguer. Adieux chevalier, tu n'auras pas été assez fort !
L'homme planta son épée dans le ventre de Virgo. Son visage arbora un sourire sadique au moment où il planta la lame. Il retira celle-ci du corps de Virgo pour en lécher le sang qui s'en découlait avant de s'exprimer sordidement :
– Ahh !! J'adore le goût de fer du sang, et ce sentiment de prendre la vie !! Je pourrais presque en jouir, cette vie qui s'échappe sous ma lame ! Le sang, oui je peux le sentir faire effet en moi. C'est ça l'avantage d'être un bâtards ...
Virgo cracha du sang. Il n'était pas tout à fait mort mais sa vision devenait floue quand tout à coup, il put entendre une personne crier :
– WATER BULLET !!!
Une salve de projectile d'eau condensé s'abattit sur l'homme en rouge créant un nuage de fumé. C'était Adamantine qui était enfin arrivée sur place. Elle ordonna :
–Joseph occupe toi de Virgo !
– C'est ce que je comptais faire ! répondit rapidement Joseph.
Joseph contourna le nuage à toute vitesse pour aller attraper Virgo mais il put entendre l'homme dans le nuage :
– Pas si vite toi !
Une lame sortit du nuage, se dirigeant vers le cou de Joseph qui n'avait pas eu le temps de voir le coup arriver .
– Je ne crois pas non ! Cria Adamantine.
Elle se précipita entre l'homme et Joseph pour parer le coup, le nuage du poussière se dissipa et Joseph atteignit Virgo qui crachait toujours du sang. Il balbutia alors en essayant de prévenir ses camarades :
– Faites attentions cheffe, c'est … L-l