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Chapter 8 - Chapitre 5 : Survie et départ

Mylon courut droit après Marlène qui était déjà devant la porte. Elle ouvrit celle-ci et aperçue Volt assit devant la porte, les yeux du cabo étant vident de vie. Marlène, complètement excitée de retrouver son chiot en vie, allait l'attraper mais elle s'arrêta, le petit chien commença à se ... transformer ? Des parties de son corps se déformèrent, ses pattes s'allongèrent et son corps grossis, ses poils disparurent pour laisser place à une peau pâle blanchâtre … Il venait de se transformer en créature humanoïde maigre, haute de deux mètres avec des yeux d'un gris claire. Elle en fut confuse et paralysée par la peur, cela se voyait sur son visage. Tout cela s'était déroulé devant ses yeux en quelque secondes … La créature poussa un crie aigu, révélant une rangée de dent aussi pointues les une que des autres puis, elle se jeta sur la fille.

– ECARTE TOI !! cria Mylon.

Lui qui s'était précipité après Marlène l'écarta à toute vitesse de sa trajectoire avant d'attraper la créature dans sa course, l'entrainant dehors. Il réussit à l'emmener quelques mètres plus loin devant la porte et à prendre ses distances. La brume était épaisse et la créature se releva rapidement puis disparu dans celle-ci tout en poussant un crie. Mylon se retourna vers Marlène et lui intima :

– Remonte auprès d'Adamantine maintenant et cachez vous !!!

Marlène qui était toujours en état de choc réussit à se dé-paralyser de la peur. Elle acquiesça avant de remonter à toute vitesse à l'étage et entra dans la chambre brusquement. La porte claqua contre le mur ce qui surprit Adamantine qui lui demanda :

– Tout va bien ? J'ai entendue de drôles de bruits venant de dehors, c'est quoi tout ce raffut ?

Marlène reprit son souffle et répondit rapidement :

– Il y a des monstres, grand frère s'en occupe !! Il faut qu'on se cache et vite !!

Marlène regarda en panique autour d'elle où est-ce que les deux pouvait se cacher.

– Des monstres ?!! reprit Adamantine confuse.

Elle essaya de se lever pour aller donner son aide mais ses forces ne lui étaient pas encore totalement revenus après que ses circuits se soient entièrement coupés. Elle se sentait lourde et incapable de combattre ce qui lui fit prendre la décision de finalement se cacher avec Marlène. Elle scruta aussi la pièce à la recherche d'un bon endroit pour se cacher.

– Là dans le placard ! indiqua t-elle à Marlène.

Elle le pointa du doigt, Marlène se précipita pour l'ouvrir, il n'y avait qu'un balaie, ce qui allait être parfait pour se cacher. Elle s'installa donc dedans suivit par Adamantine qui marchait encore lentement. Elle lui chuchota :

– On devrait être tranquille ici, ne t'inquiète pas.

Elle serra alors Marlène contre elle. La jeune fille était en pleure, venant de vivre en à peine une semaine plusieurs évènements traumatisant : l'attaque du village et maintenant un monstre qui avait prit l'apparence de son chien … Elle balbutia dans ses pleures :

– Pourquoi ça nous arrive à nous … Je veux revoir ma maman et mon papa, je ne veux pas mourir …

Adamantine qui ne pouvait rien faire physiquement pour le moment essaya de la réconforter. Elle lui caressa lentement la tête avant de lui dire d'une voix douce :

– Ca va aller, on va te ramener auprès d'eux comme Mylon te l'a dit. Il a vaincu le méchant monsieur, je suis sûr qu'il arrivera à se débarrasser des monstres.

Marlène releva sa tête et la regarda dans les yeux. Ils étaient si beaux qu'elle s'en retrouva comme hypnotisée. Elle acquiesça et arrêta de pleurer.

Pendant ce temps Mylon était dehors dans cette brume épaisse. Il avait créé une épée faite de flammes bleues condensées, tellement condensées qu'elle crépitait dans sa main gauche. Il se tenait prêt mentalement et physiquement :

– Concentre toi Mylon, cette créature fait environs 2 mètres, est blanche et a une allure humanoïde. Au vu de cette taille, sa force doit être redoutable. Il serait aussi possible qu'elle puisse y voir claire dans cet environnement.

Il pouvait entendre des espèces de râles aiguës, comme si la chose tournait inlassablement autour de lui, observant sa proie. Lui ne voyait à peine ce qui se trouvait devant, la situations était donc à son désavantage. Il ferma les yeux et se mit à réfléchir :

– Calme toi, ressent le mana autour de toi ainsi que les variations de températures … Si tu perds l'avantage de la vue concentre toi sur tes autres sens.

Il se tenu droit, sans bouger d'un centimètre, son attention se portant sur ses alentours. Il ne le savait pas vraiment mais il était en train d'apprendre une nouvelle magie, une nouvelle compétence… La créature qui tournait autour de lui se décida enfin à attaquer mais elle visa directement son dos.

– Te voilà ! 

Les yeux toujours fermés, il se décala d'un pas et abattu son épée en direction de la créature. Bien qu'il ne pu la tuer sur le coup, il lui amputa son bras gauche. Elle hurla alors de douleur et fut projetée quelques mètres plus loin à cause de l'élan qu'elle avait prise dans sa charge. Aucun sang ne s'était échappée de la blessure car celle-ci fut entièrement cautérisée par la chaleur qu'émettait la lame de flammes. Cependant, elle n'avait pas abandonnée car en effet …

–Attends mais … il y en a plusieurs ?!! Se dit Mylon surprit.

Grâce à cette nouvelle compétence, il détecta la présence d'au moins 10 de ces créatures. C'était beaucoup mais ce qui l'effraya le plus n'était pas ce nombre mais bien les lamentations qu'elles hurlaient :

– A l'aide ! S'il vous plaît, sauvez moi !

– Pas ça non ! Va t'en non ! Aaaaargh !

– Ils sont trop nombreux ! On ne va pas pouvoir rejoindre la capitaine … Aaargh !

– Ces créatures … Fuyez, quiconque, ne vous laissez pas appâter !

– Il fait si froid … C'est donc ça ma fin …

–Aaararaaaaagh !

– Ce sont un groupe de marcheur blanc, fuy– Geurk.

– On est foutu ! Pardonnez nous capitaine Ada--

Il en avait des frissons, de ce qu'il avait vu avec Volt, ces créatures pouvaient prendre l'apparence de leurs victimes et plus encore … Elles imitaient les en reproduisant leurs dernières paroles !! Cette idée insalubre vint lui donner des frissons, n'ayant jamais rencontré de telles choses.

Dans la chambre en haut, Adamantine qui entendu les cris de dehors couvrit les oreilles de Marlène. Toutefois, elle aussi fut horrifiée lorsqu'elle put entendre ces créatures l'appeler à l'aide. Elle savait bien que c'était des monstres enfin, des marcheurs blancs comme l'une d'entre elle cria. 

Cette voix ... le groupe de six qui était resté dans la forêt face à l'embuscade avait peut être survécut à celle-ci mais ils furent donc attaqués par ces créatures … 

À cette pensée Adamantine se couvrit la bouche pour ne pas émettre un son alors que des larmes coulaient sur ses joues. Car en effet, l'une des créatures était rentrée dans la maison. Elle pouvait l'entendre à ses pas lourd. La chose marchait à quatre pattes mais le plus dérangeant fut ce qu'elle cria :

– À l'aide ! Capitaine Ada … À l'aide ! Capitaine Ada … À l'aide ! Capitaine Ada …

La créature était au rez-de-chaussée, alors qu'elle recherchait s'il y avait un humain elle put l'entendre, entendre les pleurs étouffés de Marlène. Elle se précipita vers les escaliers pour monter à l'étage. Entendant cela Adamantine arrêta de couvrir les oreilles de Marlène pour plutôt couvrir sa bouche, lui faisant signe de se taire. Toutefois, elle pouvait toujours entendre la lamentation d'un de ses hommes :

– A l'aide ! Capitaine Ada …

Le marcheur rentra dans la chambre et en fit lentement le tour, balançant sont larges mais mince corps. Adamantine et Marlène furent en état de choc : entendre les lamentations d'un mort prononcées par une telle chose était psychologiquement intenable. Mais elles restèrent toutes deux silencieuses alors qu'elle se tenait maintenant debout dans la pièce, elle regardait bizarrement le plafond et cria plus fort. Face à cette torture psychologique pour Ada, celle-ci en tremblant fit tomber le balai. À la seconde même, la créature se jeta dans la direction du placard. Cela poussa Adamantine à tendre la main dans sa direction avant de crier :

– « Water Shield »

Avant que la créature ne puisse les attaquer, elle créa ainsi un bouclier d'eau qui les entoura donc. La créature n'arriva pas à la traverser et se mit à frapper encore et encore sur la sphère pour essayer de la pénétrer. Or elle n'y arrivait pas ce qui lui fit pousser un crie aiguë de frustration pendant que Marlène et Adamantine la regardèrent avec terreur.

Peu de temps avant, Mylon de son côté fut encerclé par les neuf autres créatures qui tournaient une fois de plus autour de lui. Celles-ci criaient toujours les lamentations de leurs victimes ce qui fit alors aussi obstacle à son ouïe. Il ne pouvait donc plus que se baser sur sa détection du mana et de la chaleur qu'émettait leur corps. Il remarqua toutefois sa capacité à distinguer les alentours même avec les yeux fermés.

C'est étrange, j'étais au départ inquiet d'être privé de ma vue, mais c'est comme si j'arrivais à cartographier mentalement mes alentours grâce à la détection du mana … Celui-ci est de couleur différente dans mon esprit en fonction d'où il provient, la terre et la nature apparaît comme vert alors que les créatures apparaissent en violet. Je devrais donner un nom à cette compétence … Attends... Il y en a un qui se trouve dans la maison ?!!!

Il sortit de ses pensées quand les créatures qui le chargèrent, trois d'entre elles plus précisément,. Utilisant sa nouvelle compétence, il esquiva les coups de chacune d'entre elles et répliqua avec son épée de flammes, décapitant l'une rapidement avant de se jeter sur la deuxième, la découpant elle en deux. La troisième derrière lui essaya de lui infliger un coup puissant avec son long bras mais il sauta en l'air puis utilisa sa magie de flammes au niveau de ses jambes pour s'y diriger. Réalisant ainsi un salto, il affligea un coup de genou dans la tête de la créature. Un coup si puissant qu'il tua instantanément la créature. Mylon put le voir car la couleur violette de sa projection mentale disparaissait lorsque les créatures mourraient. 

Alors qu'il atterrit au sol, deux autres c'étaient déjà précipitées sur lui. Une à sa droite et l'autre à sa gauche, toutes deux essayèrent de le déchirer avec leur mains pourvut de griffes acérées. Cependant celui-ci sauta et les deux créatures s'infligèrent entre elles ces coups. 

Dans les airs, Mylon divisa en deux son épée de flammes et alors qu'il retombait, il poignarda la tête de chaque créature, les laissant mortes sur le coup.

Il n'en restait plus que 4 mais le temps pressait, il entendit la dixième dans la maison hurler ce qui n'était pas bon signe. Or les quatre autres se mirent elles aussi à le charger en même temps.

– Je n'ai pas le temps de jouer avec vous !!! cria t-il soudainement.

Les créatures étaient sur le point d'abattre leurs coups lorsque Mylon, avec ses deux dagues de flammes dans ses mains, se mit à tourner rapidement sur lui même. Un anneau d'énergie bleu s'en émit et vint découper les quatre créatures en deux, les tuants encore sur le coup. Cependant il n'eut même pas le temps de se reposer qu'il entendit le cri aiguë de Marlène ! Il se précipita le plus rapidement que possible dans la maison.

Marlène et Adamantine étaient toujours assises au sol dans la sphère d'eau, cependant le bras de la créature avait réussit à transpercer la sphère. Elle essaya d'attraper la tête de Marlène ce qui la fit hurler. Adamantine qui formait la sphère grâce à sa main droite était déjà presque à court de mana du fait qu'elle n'avait pas entièrement récupérée. Elle avait du mal à maintenir la sphère et c'est à cause de cela que la créature put faire pénétrer son bras, essayant ainsi d'arracher la tête de Marlène. Mais avant qu'elle ne puisse atteindre la fille, Adamantine stoppa la créature en attrapant son bras avec le peu de force qui lui restait. Elle dit en ayant du mal :

– Je ne vais pas tenir longtemps !! Marlène, il va falloir que tu cours ... Je vais désactiver le bouclier d'eau pour essayer de l'abattre, ne te retourne pas et dirige toi vers Mylon !

Or au même moment, la créature transperça aussi le bouclier d'eau avec son autre bras. Elle visait cette fois-ci le cœur d'Adamantine qui ne pouvait donc plus se défendre. Mais au même moment, Mylon fit irruption dans la pièce et avant même que la main de la créature ne puisse atteindre le cœur de la chevaleresse, Mylon se jeta sur la créature, l'attrapa et l'emmena dans sa course à travers la fenêtre dont le verre se brisa.

Ils tombèrent tous deux du premier étage. Mylon se retrouvant au dessus de la créature tandis que celle-ci tomba sur le dos, toujours vivante. Il se trouva sur sur son thorax et sans réfléchir, se mit à bloquer les bras de la chose avec ses jambes. Dans un ultime élan, il utilisa ses mains pour l'étrangler ce qui la fit se débattre et hurler en boucle « A l'aide ! ». Toutefois, la prise de Mylon était trop forte pour qu'elle puisse en sortir. Il serrait de toute ses forces et pouvait sentir la vie de ce monstre s'échapper entre ses mains peandant que l'image violette de son mana diminuait. Le visage de Mylon transmettait ce sentiment de haine profonde alors qu'il entendait cette voie qui lui répétait « Oui, tue, tue les tous ». La créature finit alors par mourir lentement, ses cris d'agonies se faisant plus faibles jusqu'à s'éteindre … 

Adamantine qui était venu à la fenêtre pour voir si tout allait bien, avait assisté à ce spectacle et en eu des frissons.

Mais qui est-il à la fin ? Se demanda t-elle . On peut sentir une haine profonde rien qu'en le voyant …

Mylon s'était relevé mais il se tenait debout regardant le ciel, ses cheveux blancs cachant ses yeux. La nature restait toujours silencieuse alors que le brouillard commença à disparaître. Cependant un hurlement d'aigle vint percer ce silence,le faisant revenir à réalité quand il comprit ce que ces cris voulaient dirent :

–(Cris d'aigle) Fuit hybride, fuit ! Le sceau s'affaiblit, les corps ont attirés des monstres venant d'encore plus loin que la vallée des défunts. Il en vient encore et de la terre des démons ! Ils sont à trente minutes à vol d'oiseau !

L'aigle repartit en direction de la forêt,. Mylon n'avait pas du tout prévu cela, ils devaient s'en aller avant que d'autres n'arrivent. Il se retourna ainsi vers Adamantine qui le regardait toujours et lui ordonna :

– Ada !! Marlène et toi préparez vous, il faut déguerpir et vite ! Ne prenez que ce qui est nécessaire !!

Adamantine confuse à cause de l'attaque mais aussi du fait qu'ils devaient apparemment partir, répondit :

– Mais que se passe-t-il enfin ?!! C'était quoi tout ça ??

– On a pas le temps !! rétorqua t-il. Pour faire court, les corps des victimes ont attirés des monstres venant d'encore plus loin que la vallée des défunts, des monstres qui viennent de la terre des démons vont rappliquer !!!

Elle en fut perplexe mais Mylon n'avait aucune raison de lui mentir, et ce de plus qu'elle pouvait voir l'inquiétude sur son visage … Elle acquiesça :

–D'accords mais je ne pourrais pas encore courir … Partez sans moi, je ne serais qu'un poids pour vous !

Mylon se mordit l'ongle du pouce perdu dans ses pensées :

– Et mince comment on va faire ? On ne peut pas partir sans rien et Ada ne peux pas courir … Il est hors de question que je la laisse ici. Je refuse de voir une personne de plus mourir …

Puis il lui cria :

– Je vais réfléchir à une solution, prépare toi tout de même à partir avec Marlène !

Adamantine acquiesça avant de commencer à se préparer, elle dit aussi à Marlène qui était toujours en boule dans l'armoire :

– Vite Marlène ! Viens avec moi, on doit se préparer à partir ! Des monstres vont encore arriver !

Marlène s'était arrêter de pleurer mais elle demanda en reniflant :

– Encore ? Je veux juste revoir papa et maman, je suis fatiguée, j'en ai marre …

Adamantine voyant qu'elle ne se sentait pas bien s'agenouilla et lui tenu la main. Elle lui dit d'une voix douce et rassurante :

– Ne t'inquiète pas, on va justement te ramener auprès d'eux. Maintenant prends un sac avec le stricte minimum dont tu as besoins.

Marlène acquiesça et se mit à se préparer. Pendant ce temps, Mylon en bas se préparait lui aussi à partir. Il prit le sac avec lequel il partait toujours à l'aventure, celui-ci comportait des outils utiles à la survie tel qu'un couteaux, des cordes, des hameçons et des fils de pêche ou son argent. Adamantine descendit alors avec le sac qu'elle prépara mais il lui manquait une chose qu'elle n'avait pas trouvée.

– Dit Mylon tu ne serais pas où se trouve les restes de mon armures ?

Il n'avait pas vraiment pensé de lui dire ce qui était arrivé à son armure.

– Je suis désolé, j'ai dus te l'enlever au village quand nous t'avons déplacés … C'est vrais que tu vas avoir froids la nuit en ne portant qu'une combinaison en tissue …

–Je vois …

Elle était très attachés à son armure, mais puisqu'elle devenait trop petite pour sa poitrine cela ne la dérangea pas plus. Mylon se dirigea ensuite vers le porte manteau accroché à la porte, il n'y restait plus qu'un vieux manteaux qu'il donna à Adamantine. Il venait à peine de remarquer la taille de poitrine de la jeune femme lorsqu'il lui tendit le manteaux ce qui le fit rougir. Il détourna ainsi le regard en lui disant :

– Tiens … Voilà tu peux te couvrir.

Adamantine se demanda pourquoi il était tout embarrassé puis elle vit ses coups d'œil vifs dans la direction de sa ... ?! Elle attrapa donc rapidement le manteau, elle aussi toute rouge et se retourna pour le mettre et ainsi se couvrir. Les deux furent dos à dos et embarrassés lorsque Marlène vint les interrompre :

– Je suis près alors on y va ?

Mylon redevint sérieux en se rappelant la situation :

Allez Mylon, ce n'est pas le temps pour se genre de chose.

Il se mit une petite claque au visage puis attrapa son sac avant de se retourner vers Marlène pour lui répondre :

– Oui tout est bon ! J'ai eu une idée pour aller plus vite, donnez moi vos sac.

Elles furent douteuses un moment mais elles lui tendirent leur sac. Il les mit donc sur lui de façons à ce qu'ils soit du côté de son ventre puis se mit à genou et s'exclama :

– Je vais vous portez sur mon dos, Marlène tu iras entre moi et Adamantine comme ça tu ne risqueras pas de tomber. Tu seras certainement serrée mais pour le moment c'est la seule solution, je n'ai rien d'autre …

– Tu es sûr ? demanda Adamantine. Je veux dire, ça va être très lourd de tout porter …

– Ne t'inquiète pas, c'est plus pour vous que je m'inquiète ! Ca risque de ne pas être confortable du tout ...

– Ah ça c'est sûr … se plaignit Marlène en soufflant tout en regardant la poitrine d'Adamantine.

– Bon dépêchez vous, pressa Mylon. On a pas le temps, cela doit faire déjà une quinzaine de minute depuis l'attaque !

Les deux acquiescèrent, Adamantine s'installa sur le dos de Mylon et Marlène se positionna assise entre lui et Adamantine, son visage tourné vers Adamantine et donc enfouit dans sa poitrine. Elle se plaignit de manière étouffée :

– J'étais sûr que cela allait finir comme ça …

Adamantine rougit et répondit embarrassée :

– Désolée …

Mylon se leva donc avec un peu de mal au départ, il n'arrivait pas à bien s'équilibrer. Une fois fais il sortie de la maison en marchant.

– Bon vers où devrions nous allez ? questionna t-il.

– Le plus sûr serait d'aller à la ville la plus proche ForteMarbre, rétorqua Ada. S'il y a un endroit où mes coéquipiers ont dûs fuir c'est bien là bas. On peut la rejoindre par la route par laquelle nous sommes arrivés avec mes hommes. Mais c'est un voyage de cinq jour en charrette, cela nous prendra un bon deux semaines si l'on marche tranquillement une fois hors de porté des monstres.

Mylon avait l'air de réfléchir, il acquiesça :

– Bien allons y ! Accrochez vous bien ça va secouer !

– D'accord ! répondit Adamantine.

Marlène répondit de manière étouffée et toujours la tête enfouit dans sa poitrine :

–Oui, mais on pourrait se dépêcher s'il vous plaît ? J'étouffe moi …

Mylon et Adamantine rigolèrent. Il finit alors la discussion :

– C'est parti !

Il se mit à courir, bien qu'il était chargé sa vitesse était quand même stupéfiante ce qui surprit Adamantine qui faillit tomber en arrière, elle lâcha un moment le coût de Mylon ce qui laissa le temps à Marlène de respirer un peu. Elle se plaignit alors :

– Ah de l'air !!! Ah noooon, non pas encore Hmmphbbb…

Marlène s'étouffa encore alors qu'Adamantine s'était à nouveau agripper au corps de Mylon qui, lui, continuait sa course. À cette vitesse ils allaient arrivés au village en à peine une heures ce qui aurait prit de base un bon quatre heure.

Arrivés au village ils firent une pause ce qui plut grandement à Marlène qui s'exclama :

–Ah ! Enfin de l'air !

– Nous allons essayer de voir s'il reste de la nourriture dans le magasin du village, intima alors Mylon. Vous devez avoir faim puisque que l'on a pas mangé depuis ce matin.

– C'est vrai que je commence à avoir faim ! répondit Marlène.

Adamantine n'eut pas le temps de répondre que son ventre le fit à sa place. Elle rougit d'embrassement et répondit à son tour :

– En effet, je crois qu'un repas s'impose…

Ils allèrent donc dans le magasin du village. Bien que la vitrine soit cassée, l'intérieur était en parfait état et il restait de la nourriture en bocal, c'était des légumes précuit. Ils les réchauffèrent donc en faisant un feu et se remplirent le ventre. Mylon reprit alors leur discussion :

– Bon il ne faut pas traîner si l'on ne veut pas tomber sur d'autres monstres, mais avant Marlène, je dois te parler.

Marlène eut l'air inquiète de l'air grave qu'avait prit Mylon.

– Pour tout te dire, continua t-il. Je sais que cela a été une semaine difficile pour toi mais il y a quelque chose de plus que je dois t'avouer, je pense que tu dois le savoir même si cela peut être très dure à encaisser.

Marlène répondit d'un ton inquiet et triste :

– Je crois que je ne vais pas y échapper hein ? … Si seulement rien de tout ça ne c'était passé…

– Je sais, dit Mylon d'une faible voix. C'est au sujet de Jessie et James, ils …

– Oh non !! Pas eux non …. s'écria Marlène.

Elle mit sa main devant sa bouche tout en pleurant.

– On s'était tous promis de devenir aventurier ensemble et de voyager à travers le monde … Pourquoi ?! Ils ne faisaient que vivre leur simple vit avec nous, nous aurions dus partir ensemble … C'est pas juste !

Elle éclata en sanglot. Adamantine regarda elle le sol, silencieuse et avec un air de culpabilité … Mylon s'agenouilla devant Marlène et mit sa main sur son épaule pour continuer :

– Je sais que c'est dur, je suis aussi passé par là plus jeune … Je me disais que tu aurais voulu voir là où ils sont enterrés avant de partir définitivement. Je pense que c'est important que tu puisses faire ton deuil…

Marlène essaya de sécher ses larmes et de se reprendre.

– D'accord je vois ... En effet, je voudrais leur dire au revoir avant de partir…

Ils se mirent donc tous les trois en direction du lieu où Mylon les avait enterré. Adamantine remarqua une petite fleur bleue qui avait poussée dans l'aller du village et la ramassa sur le chemin. Ils arrivèrent ainsi à côté du village, là se trouvait une rangé de pierre tombale arrangé par Mylon. Il conduisit Marlène vers une où était inscrit « Jessie et James »... Les larmes coulaient sur le visage de Marlène tandis qu'Adamantine lui tendu la fleur. La jeune fille la prit et la déposa sur leur tombe avant de faire un discourt d'une voix mêlant chagrin et larmes :

– Les amis … Vous allez me manquer … Vo-vo-vous n'auriez pas du finir ici … C'est injuste ! (Snif) On s'était promit pourtant ! De partir ensemble, de découvrir le monde quand on serait plus grand … Je vous jure de poursuivre ce rêve, pour toi James, pour toi Jessie … Je-je-je retrouverais Eugeo et ensemble, nous partirons en votre honneur voir le monde !

Ses larmes tombèrent sur la tombe bien qu'elle essayait de les essuyer et de se retenir. Elle balbutia continuant ainsi son discourt :

–Je serrais forte vous verrez, et un jour, quand je vous reverrais, je vous raconterais tous ce qu'il s'est passé ! Toute les aventures que j'aurais pu vivre, comme ça vous aussi vous aurez d'une certaine manière voyagé ...

Adamantine fut ému par Marlène, des larmes coulèrent aussi de ses yeux qu'elle essuya donc. De même Mylon souri d'une façon douce alors qu'une larme coula de son œil droit ... Une larme ? Lui qui n'avait pourtant rien ressentit en les enterrant, pourquoi maintenant ? Il serra alors son point avant de poser sa main sur l'épaule de Marlène qui leva sa tête pour le regarder dans les yeux.

– Je suis sûr qu'ils t'ont entendus et qu'ils sont fiers de toi là où ils sont. Que la déesse Stella protège leur âme dans le repos.

– Oui, reprit Marlène … Que la déesse Stella protège leur âme dans le repos.

– Que la déesse Stella les protège dans leur repos, pria aussi Adamantine.

Marlène essuya ses larmes et ils partirent de la tombe vers la sortie du village. Mylon fut le premier à parler d'un ton terne :

– Bon il est temps de repartir. Nous allons faire pareille que tout à l'heure jusqu'au couché du soleil. Comme cela, nous pourrons être sûr d'être hors d'atteinte des monstres.

– D'accord, je suis encore désolé d'être un boulet … s'excusa Adamantine honteuse de sa situation.

– Mais non, contredit Marlène frustrée. Ne dit pas ça grande-sœur ! Sans toi je n'aurais jamais pu être là ! Allez, partons à l'aventure, en leur honneur !

– Tu as raisons … souffla Adamantine. Et dire que c'est un enfant qui me fait la morale !

Ils se remirent dans la même position et Mylon s'exclama :

– Allons y, pour une dernière épopée !

Et il se mit à courir en suivant le chemin qui allait les mener à ForteMarbre, ils disparurent au loin… C'est le début de leur aventure, de la dernière épopée de ce monde.