– Lancelot Desmon ! clama Adamantine irritée. Toi, sale ordure !
Les deux reprirent chacun leur distance après un échange de coups d'épée.
– Et bien si ce n'est pas la petite Ada ! Alors c'est toi qu'ils ont envoyés dans ce trou perdu !
Il se mit à rire.
– Silence ! ordonna sèchement Adamantine. Tu n'as plus le droit de m'appeler par ce surnom après tout ce que tu as fais !
– Voyons, je suis toujours celui qui t'as enseigné tes techniques ! Pourquoi ton bon vieux maître n'aurait pas le droit de t'appeler par ton surnom ?
– Tu as perdu ce droit quand tu as trahi les chevaliers, ton royaume et ton devoir ! Mais pourquoi es-tu là ? Je te croyais en emprisonné pour meurtre, s'étonna Adamantine perplexe par sa présence.
– Ahlala ma pauvre Ada, il a fallut que cela soit toi qui soit envoyé au casse pipe …
Il sourit alors après cette réponse. Adamantine restait, elle, sur ses gardes mais elle fut troublée par ce qu'il venait de dire et demanda :
–Qu'est-ce que tu entends par là ?
– Cela n'a pas d'importance, répondit-il d'un ton plus sérieux. De toute façon tu vas mourir ici et maintenant !
– Tch ! Joseph emmène Virgo au point d'extraction, commanda Adamantine. Je vous rejoins dès que j'en ai finis avec lui. Si je ne reviens pas, partez sans moi !
– Bien ! Acquiesça Joseph.
Il commença à partir tout en portant sur son dos Virgo. Il courra dans la direction nord du village.
Lancelot se mit cependant à crier :
– Poursuivez les, les gars !
Soudainement, cinq personnes apparurent depuis les bâtiments qui se trouvait derrière lui. Adamantine essaya bien de les arrêter mais Lancelot se lança sur elle. Leurs épées s'entrechoquèrent.
– Je ne te laisserais pas t'en aller non, et fais attention ! dit alors Lancelot. Je croyais t'avoir appris à ne jamais détourner le regard de ton adversaire !
– Tait toi ! grogna la chevaleresse de frustration.
– Voyons alors si tu t'es améliorée depuis, mon « apprentie » !
Une brume commença à apparaître autour de Lancelot et Adamantine. Elle était épaisse et laissait peu de visibilité.
C'est vrai que c'est sa fameuse magie de brume … Elle est redoutable, tout chevalier lambda pourrait en être déstabilisé. Pensa Adamantine.
Dans la brume, la voix de l'homme semblait venir de tous les côtés comme s'il s'était démultiplié :
– Et bah alors, tu es moins agressive qu'avant, la peur te figerait ? Cela va se terminer rapidement alors! Kekekeke !
Son rire sadique résonna dans la brume. Adamantine voyait, elle, plusieurs ombres bougées dans la brume mais il n'y avait bien qu'un seul homme.
Elle se concentra plutôt sur tous ses autres sens. Une des ombres l'attaqua finalement mais elle ne bougea pas d'un centimètre. Adamantine resta dans sa position défensive et l'illusion passa à travers elle, encore une autre, puis cette fois-ci elle reçue une multitude de coup d'épées des différentes ombres.
– Là ! cria t-elle.
Elle para le coup du réel Lancelot et répliqua par un coup d'épée embué de magie de vent : « Wind Strike ! »
Lancelot esquiva de peu mais la brume fut balayé par le vent. Il s'adressa alors à Adamantine :
– Et bien j'imagine que cette technique ne fonctionnera jamais sur toi. C'est bien moi qui t'ai entraîné ! Mais je ne t'ai jamais tout montré et j'ai surtout acquis de nouvelles compétences ! En garde maintenant !
Lancelot chargea Adamantine tel une bête enragée, dirigeant des coups d'épée à plusieurs reprises vers elle mais échouant : la chevaleresse réussit à tous les parer. Le combat faisait rage, les échanges de coup devenaient de plus en plus violent. Ils accompagnaient tout deux certains de leurs coups par de la magie. Adamantine utilisait plutôt la magie de l'eau tandis que Lancelot utilisait la magie de terre. Ils échangèrent aussi des mots lors de leur affrontement :
– Je vois que ta précision et ta tonicité se sont améliorés ! dit Lancelot avec une pointe de fierté.
– Et toi, tu n'as rien perdu avec l'âge ! reconnu difficilement Adamantine.
Le combat se déroulait sur un pieds d'égalité. Chacune de leur technique était du même niveau. Toutefois, les coups de Lancelot commençaient de plus en plus à atteindre Adamantine. Plus précisément, ceux-ci atteignaient son armure qui tombait peu à peu en morceaux au niveau du torse.
A ce train là le combat va se terminer en combat d'endurance si je ne fais rien ! Pensa Adamantine. Enfin, cela pourrait m'avantager, avec l'âge son endurance a dut baissée. J'ai juste à tenir bon jusqu'à ce qu'il s'épuise …
Et elle avait raison, les coups de Lancelot commençaient à se faire moins explosif. Le combat allait durer encore un temps mais elle était certaine d'en ressortir vainqueur.
Pendant ce temps Mylon était enfin parvenu jusqu'au village, la ligne droite qu'il avait fait pouvait se voir rien qu'en regardant la forêt. Un chemin en ligne droite s'était formé après qu'il ait calciné tous les obstacles qui se trouvait sur son chemin. Cependant, il s'arrêta juste devant l'endroit par lequel le groupe d'Adamantine était rentré. Il tomba sur un genou, à bout de souffle. Parcourir autant de chemin bien qu'utilisant la magie avait mis son endurance à rude épreuve. Mais après avoir repris son souffle, il se figea une nouvelle fois sur place. La vue des maisons brûlées et pillées étaient ce qu'il avait craint le plus, ce pourquoi il s'était battu pendant tout ce temps était en train de disparaître sous ses yeux, encore une fois. Une colère vive l'emplit, son visage se crispa de colère laissant apparaître ses dents serrées et un regard noir. Or tout d'un coup, il entendu une femme poussée des cris de douleurs. Cela le défigea. Il se précipita vers la source du bruit, passant devant le bâtiment où se trouvait les corps des enfants, ceux des deux femmes qu'avait secouru le groupe d'Adamantine. L'odeur du sang attira son attention et Mylon entra dans la maison et vit le massacre, deux enfants se trouvaient là, décapités... Tremblant et en nage, il se rapprocha des têtes qui avaient étés déposés plus loin. Il voulait confirmer l'identité des enfants. Sa vu se brouilla à mesure qu'il approchait et il vu enfin leur visage.
– Non pas ça non … !
Il fut pris d'une vision d'horreur. Les deux enfants en question étaient Jessie et James.
Non ... Non ! C'est impossible ! Ils étaient pourtant encore en vie rien qu'hier ! Emplie d'espoir, de rêves et heureux...
Il se mit à vomir à cette vue qu'il avait tant redouté. Il était arrivé trop tard … Un déclic se fit cependant dans son esprit. Une haine refoulée refit surface alors qu'il criait :
– Ces salauds ! Ces salopards je vais tous les crever !!!!
Il entendait aussi une voix intérieure lui dire « Tue-les oui ! Tue-les tous jusqu'au dernier ! »
Le jeune homme mit alors un coup de rage dans le mur, l'éclatant en mille morceaux . Il ré-entendu soudainement de nouveaux cris, le poussant à se remettre en direction de ceux-ci. Il arriva sur les lieux, à l'entrée d'une autre maison se trouvait cinq hommes habillés de rouges et de noirs. Au milieu du groupe se trouvait une des femmes qu'avait sauvé le groupe d'Adamantine et derrière se trouvait Joel empalé au sol par une lame. Il était toujours en vie mais agonisant, un autre homme tenant sa tête par ses cheveux. La scène était éclairée d'une lueur orangé par la maison d'en face qui était elle en flammes.
Le brigands qui tenait la tête de Joel lui dit alors :
– Alors monsieur le chevalier, regarde ce qu'on en fait de ta justice.
– Non je vous en supplie, arrêtez ! Naan ! cria d'horreur et de douleur la femme.
Les autres hommes déchirèrent ses vêtements et se mirent à la violer sans merci. La femme pleurait de douleur pendant que des êtres barbares souillait son corps et son âme. Celui qui tenait la tête du chevalier s'adressa au groupe :
– Faites vous plaisir les gars ! Ce soir c'est la régalade ! Le chef nous a autorisé à faire ce qu'on voulait : piller, violer, tuer, vous pouvez lâcher vos désire les plus sombres. Nous sommes les maîtres, t'as vu ça monsieur le chevalier ?
Il sourit ainsi sadiquement alors que le chevalier, bien que mourant, eu la force de lui cracher au visage. Or c'est à ce moment même le brigand put entendre un bruit de cailloux et s'exprima :
– Hein qu… ?
Il tourna la tête mais en un instant, celle-ci se détacha de son corps. Le coup qu'il reçut fut tellement violent qu'une grande quantité de sang jaillit de son cou et éclaboussa le groupe d'homme qui fut surprit. Ils s'arrêtèrent avec stupeur mais l'instant d'après sans rien qu'ils ne puissent les apercevoir, quatre projectiles traversèrent la tête des hommes se trouvant autour de la femme. Tandis que le dernier lui, celui qui était en train directement de pénétrer la femme fut transpercé dans le dos par une main qui lui arracha le cœur. Mylon se tenait là derrière lui, étant tellement recouvert de sang que ses cheveux paraissaient rouges. Le bandit avant de mourir put voir son cœur être tenue et écraser par sa main. Mylon sans un mot retira son bras du corps qui s'écroula au sol et regarda de haut la femme qui était tombée. La peur pouvait se lire sur son visage, la vision qu'elle avait devant elle était celle d'un vrai démon venu purger l'humanité. L'homme en face d'elle lui jeta son manteau recouvert de sang pour qu'elle puisse cacher son corps et lui dit froidement :
– Cache toi ou fuit.
À cela la femme se mit à courir avec panique vers le nord, plus précisément vers la zone d'extraction. Joseph, au bord de la mort attrapa la jambe de Mylon qui se mit alors à le regarder avec un regard toujours fixe et froid. Il lui prononça ces derniers mots :
– Je ..t-en pris, sau-ve la …
Mylon n'eut pas le temps de répondre ou d'essayer de le soigner qu'il rendit l'âme. Il ne savait pas si le chevalier parlait de la femme qui venait de fuir ou bien d'une autre personne mais dans tout les cas, il se mit à suivre de loin la femme en panique. Il se confondait avec l'obscurité., étant en effet très bien camouflé par la couleur du sang.
Plusieurs bandit essayèrent de s'en prendre à la femme dans sa fuite. Or c'était sans compter Mylon juste derrière qui les brûla vif, faisant plus paniquer la femme à cause des cris de douleur qui s'en retentissaient derrière. Elle trébucha dans sa panique sur le manteau qui la couvrait, donnant l'occasion à un des bandits d'en profiter pour la prendre en otage. De peur de mourir comme les autres, il souleva la femme du sol et plaça la lame de sa dague sous sa gorge. Il se mit à crier avec panique en direction de la où ses partenaires avaient péris :
– N-N-Ne t'approche pas ! Si t'as pas envie que cette femme meurt ne t'approche pas !
Il n'avait pas Mylon en visuel et regardait dans toute les directions tout en tremblant, voyant uniquement des corps brûlants dans l'obscurité. Cela le fit bégayer :
–Tu vas me laisser p-p-p-artir avec la femme ! Je la relâcherais quand je serais à une bonne distance, n'ose même ….
Sortant des ténèbres à une vitesse folle, tel un prédateur se jetant sur sa proie, Mylon attrapa soudainement sa tête tout en courant sur sa droite. Il le traîna loin de la femme tout en appuyant sa tête au sol. L'homme essaya bien de se débattre mais sans succès. Sentant sa fin fin arrivé alors que Mylon allait lui aussi le brûler vif, il demanda :
– Mais qu'est-ce que t'es à la fin ?
Or sans répondre, Mylon le brûla vif avec un sort de flammes qui était encore et toujours de couleur bleu. Voyant cela, la femme reprit son chemin encore plus affolée. Se retournant et la regardant fuir, Mylon donna à la dépouille sa réponse :
– Votre jugement …
Il se remit donc à suivre la femme pour garantir sa sécurité.
Pendant ce temps, au point d'extraction se trouvait une grande partie du village qui avait été rassemblée là. Deux charrettes étaient déjà parties avec les personnes prioritaires, à savoir les blessés dont faisait partit Virgo qui fut sauvé in extremis. Leam qui était arrivé avec la deuxième femme qu'Adamantine lui avait demandé d'escorter, s'était mis à la tête de l'évacuation. Il avait été séparé de Joel lors de leur escorte par des bandits. Arrivé au point d'extraction, le chevalier avait été défendu par Enric et Aan qui tenait la position face aux autres bandits. Leam retira son casque car il étouffait de chaleur sous celui-ci et ordonna à tout le monde :
– Vite que toutes les femmes aillent dans les charrettes de devant tandis que les hommes iront dans celles de derrière ! Nous ne tiendront pas longtemps, nous allons attendre si des survivants arrivent mais attendez vous à partir immédiatement.
Tout le monde s'exécuta. Leam avait un charisme assez prononcé, ses cheveux blonds courts, ses yeux bleus et son armure bleu et grise lui donnait un air princier ce qui facilitait les choses. Il était en fait le plus doué du groupe de chevalier après Adamantine.
Il se dirigea une dernière fois vers Enric et Aan qui défendait toujours la zone.
– Au rapport, personne d'autre n'est revenue à part Joseph ? demanda t-il aux deux chevaliers.
– Oui, répondu Enric. Aucun signe de la cheffe ou des six autres qui avaient étés embusqués dans la forêt. On fait quoi ? On continue à les attendre ? À force de repousser les brigands, nous finirons par tous tomber. Les hommes qui se sont portés volontaires pour défendre le point d'extraction ne vont pas tenir longtemps non plus. On en a déjà perdu trois...
Un dizaine d'autres brigands, tous habillés de noir et de rouge comme les autres, assaillirent le groupe de défense. Ils étaient apparus très rapidement.
– Mais par la déesse Stella, sont ils vraiment une centaine ? se plaignit Leam. Je croyais qu'ils devaient être moins que ça d'après la capitaine !
Les chevaliers et les villageois tenaient leur position pendant qu'ils échangeaient des coups d'épées avec les brigands, ou bien de fourche du côtés des villageois. Leam participa aussi à cet affrontement où son talent fut mis en avant aux yeux de tous. Il descendit rapidement cinq assaillants en embuant sa lame de magie de vent, créant des lames d'air qui découpaient quiconque se trouvant sur leur chemin. Le combat fut vite finit, les chevaliers gagnèrent sans perte d'hommes.
Frédéric, le maire, se trouvait parmi les habitants qui avaient pris part au combat. Il maniait une longue hache et était toujours en tenue de bûcheron. Celui-ci se dirigea rapidement vers Leam qui se tenait au milieu des corps, son armure tâchée de sang . Il lui demanda poliment mais avec une pointe de stress :
– Excusez moi mon seigneur, je ne veux pas paraître présomptueux mais je pense que nous devrions partir ! Ils sont beaucoup trop nombreux et tous les autres sont fatigués. Je conçois bien qu'il doit rester des survivants dans le village mais si on les attends, on finira par tous mourir !
Leam regarda le sol d'un air frustré.
– Mordiable ! cria t-il.
Il tourna son regard vers le maire avant de lui répondre :
–Bien préparez vous à partir ! Vous irez dans les dernières charrettes.
Tout le monde s'exécuta, il ne resta plus qu'Enric, Aan et le maire en arrière. Alors qu'eux aussi allaient s'en aller vers les charrettes, le crie d'une femme brisa le silence qui régnait depuis la fin du combat :
– ATTENDEZ MOI ! À L'AIDE, JE VOUS EN PRIE !!!
Ils se retournèrent pour voir dans la rue qui les faisait face la femme qu'avait sauvé Mylon. Elle était uniquement vêtue de son manteau et courait dans leur direction. Sa vision était brouillée par ses larmes mais elle put voir que le groupe allait partir. Elle cria ainsi de désespoir :
–JE VOUS EN PRIE, NE ME LAISSEZ PAS !
Les yeux de Leam s'écarquillèrent. Elle était poursuivie par une trentaine de brigands, comment pouvait il y avoir autant de bandit à ses trousses ? De plus, à l'arrière du groupe, on pouvait apercevoir que quelque chose d'autres encore les poursuivait tous. Une choses revêtit ou fait entièrement de flammes bleues, brûlant tous sur son passage. Leam donna drastiquement cet ordre :
– Allez y commencez à partir je m'occupe d'elle !
Les trois s'exécutèrent pendant que Leam se précipita vers ce groupe. Utilisant de la magie de vent pour augmenter sa vitesse, il arriva rapidement au niveau de la femme et lui dit alors héroïquement :
– Ne vous inquiétez pas, laissez moi faire !
Il l'attrapa dans ses bras et la porta. Cependant même si le groupe de bandit était poursuivit par cette chose, il ne s'arrêtait pas. Leam retourna à vive allure avec le même sort au niveau du point d'extraction et arriva au niveau de la dernière charrette où se trouvait Frédéric et Aan. Toutes les autres charrettes étaient déjà partis, il n'en restait plus qu'une. Leam, déposa la femme dans celle-ci auprès de Frédéric qui regarda comment elle allait tandis que Leam, lui, observait le groupe qui se rapprochait.
– Ô nom de Stella ! Ca va Dianne ? Demanda Frédéric inquiet. Que t'est-il arrivée ?
La jeune femme toujours en état de choc répondit en sanglotant:
– C'est l-l-l-e .. démon azur ! Ils ont tué les e-enfants ... Sniff Il est là pour dé-dé-verser son jugement !
Une femme brune, habillée d'une tenue de ménagère assez pauvre interpella les deux dans leur discussion d'un ton inquiet :
– Et Marlène est-ce que vous avez vu Marlène ?
– M-m-marlène ? bégaya Dianne. N-non je ne l'ai pas vu. Il n'y avait que … Jessie, James mais ils ont …
Elle entra en sanglot en repensant au corps sans vie de ses enfants.
Leam les coupa tous après avoir écouté leur discussion :
– Un démon azur ? Nous ne pouvons définitivement pas rester ici, nous partons sur le champs ! Charretier allez-y, faites nous partir d'ici au plus vite !
Leam grimpa rapidement dans la charrette et le charretier se mit à faire avancer les chevaux. La femme qui avait demandée pour Marlène s'offusqua en larme :
– Non, vous ne pouvez pas partir ! Ma Marlène est toujours là bas ! Je croyais que l'un d'entre vous devait aller la chercher !
Elle cria inquiète à plein poumon en direction du village :
– Marlène ! Marlène ! Où es tu ? J'arrive !
Puis elle essaya de sortir de la charrette en route mais elle fut arrêtée par son mari.
– Lâche moi ! Lâche moi ! intima la femme. On ne peut pas laisser Marlène, elle va mourir si on la laisse toute seule !
– Voyons chérie ! Si tu y vas tu ne va que te faire massacrer toi aussi. Bien que cela me fasse autant de mal que toi, on ne peut pas la sauver ! répondit le mari d'une voix frustrée et cassée.
– En effet votre mari à raison, ajouta Leam. Cette chose là bas est trop dangereuse, aucun démon ne devrait pouvoir se trouver ici après l'incident d'il y a vingt ans.
La charrette commença à s'éloigner pendant que Leam observait toujours le groupe de bandit. La chose qui était derrière eux les avait rattrapée et la rue fut remplit tout à coups de flammes bleues? brûlant entièrement toutes chose qui s'y trouvaient. La créature enveloppée de flammes se tenait alors à la sortie du village tout en les regardant s'éloigner.
C'était en effet Mylon, mais au moment où il allait partir en quête du reste du groupe de bandits, il entendit l'appelle désespéré de la mère de Marlène. Ses flammes se coupèrent d'un seul coup, le laissant de nouveau entièrement visible.
Quoi ?! Marlène n'est pas partit avec eux ?