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Chapter 11 - chapitre 10 : Nettoyage du jardin difficile

En entrant dans la cabine, mes yeux parcourent rapidement le plan de secours affiché sur le mur, confirmant le mécanisme de freinage d'urgence du train. Comme dans le jeu, il faut actionner le dispositif à l'arrière et à l'avant du train pour arrêter sa course folle.

Rebecca et Billy font leur entrée juste après que j'aie achevé mon inspection. « Je vais déclencher le mécanisme de frein manuel dans le dernier wagon. Vous devez actionner le frein manuel ici », dis-je à Rebecca d'un ton ferme, avant de me diriger vers la porte de sortie.

Le sentiment d'urgence me pousse à agir rapidement. Je sais que chaque seconde compte dans cette course contre la montre.

Après avoir donné mes instructions à Rebecca, je me lance hors de la cabine, traversant le couloir bondé de wagons avec une détermination sans faille. La pluie bat contre mon visage alors que je saute habilement sur le toit du premier wagon, mes bottes dérapant légèrement sur la surface métallique mouillée. Malgré cela, je m'accroche fermement à la rambarde et je m'élance vers l'arrière du train.

Le vent me fouette le visage alors que je sprinte de wagon en wagon, la pluie rendant chaque pas incertain. Chaque seconde semble durer une éternité alors que je me fraye un chemin à travers les wagons, le cœur battant la chamade dans ma poitrine.

Enfin, je parviens à la dernière partie du train. Mes mains tremblent légèrement d'anticipation alors que j'insère la carte dans le mécanisme de freinage. Le dispositif s'active avec un léger clic, signifiant que ma mission est accomplie.

Je saisis mon talkie, mes doigts glissant légèrement sur les touches humides. « C'est bon de mon côté, faites vite », dis-je d'une voix haletante, sentant l'urgence palpable dans mes paroles alors que je m'accroche fermement à la rambarde, attendant avec impatience la réponse de Rebecca.

Dans les précieuses secondes qui suivent, le freinage se déclenche enfin, mais chaque seconde semble s'étirer dans une éternité d'attente. Je sens la tension dans l'air alors que le train commence à ralentir, le bruit métallique des rails grinçant sous la pression.

Une fois que le train a suffisamment ralenti, je sors l'un des Stinger, serrant fermement le dard dans ma main. La pluie continue de tomber, formant des perles glissantes sur ma peau alors que je m'accroche désespérément au train, plantant mon bras à travers le métal du mur pour trouver un appui solide.

Le scorpion géant invoqué se tient à mes côtés, ses pinces énormes griffant les rails dans une tentative désespérée de ralentir encore plus le train. Je peux sentir la tension dans ses membres, ses pinces se détériorant sous la contrainte de l'effort, mais il continue de lutter, déterminé à aider dans cette course contre la montre.

Chaque bruit de métal contre métal résonne comme un cri dans le tumulte de la pluie, mais nous tenons bon, faisant tout notre possible pour arrêter ce train avant qu'il ne soit trop tard. Chaque instant semble durer une éternité alors que nous nous accrochons désespérément à l'espoir que notre effort conjoint suffira à sauver ceux à bord.

Le train continue de décélérer jusqu'à ce qu'il entre en collision avec le quai de maintenance, ébranlant violemment le wagon mais évitant de justesse un renversement ou un incendie catastrophique.

"Merci," dis-je à mon Stinger, le regardant avec gratitude malgré ses blessures, avant de le renvoyer dans l'usine pour qu'il puisse se régénérer.

Je sors rapidement du train, sentant l'adrénaline encore pulser dans mes veines, et rejoins Billy et Rebecca à l'avant.

« Vous allez bien ? » demandais je en les rejoignant.

« Ça va, je suis impressionné, officier King, vous avez été rapide à rejoindre l'arrière du train ce qui nous a probablement sauvé », déclara Billy.

« Tu peux m'appeler Gérald, restez prudents tous les deux. Je vais inspecter les alentours du tunnel et je vous rejoins après. J'ai l'impression qu'il y a une entrée plus loin », dis-je en m'arrêtant après avoir regardé plus loin.

En se retournant, les deux font face à ce que je vois, une vingtaine de zombies se sont relevés plus loin. Ils sont habillés en tenue d'ouvrier. Je m'avance rapidement en prenant mes deux Tonfa en main avant de commencer une danse brutale et mortelle au sein de cet attroupement.

Les zombies tentent de me saisir maladroitement alors que je fais tournoyer mes matraques en explosant le crâne de ceux qui sont à ma portée. En moins de quinze secondes, tous les zombies sont à mes pieds avec de vives fractures crâniennes. Je range mes Tonfa dans leur étui le long de mes hanches en me retournant vers Billy et Rebecca qui ont leur arme de poing sortie. Ils rangent leurs armes avec une expression bizarre oscillant entre la stupéfaction et l'admiration.

Billy secoue la tête, impressionné. « J'ai rarement vu quelqu'un manier les armes aussi efficacement. C'était impressionnant à voir, Gérald. »

Rebecca acquiesce, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. « tu es vachement doué, Gérald. Je suis heureuse que tu ai rejoins l'unité Bravo. »

Je leur souris une fois de plus avant de tendre le lance grappin à Billy. « Tenez, cela pourrait vous être utile », dis-je.

Billy attrape le lance grappin avec un regard reconnaissant. « Merci, Gérald. Nous vous rejoindrons dès que possible », dit-il, avant de partir avec Rebecca vers l'une des portes de service.

Je m'arrête en approchant des caisses pour ramasser du matériel. Parmi les outils et les pièces, je trouve une bobine de câble en acier. En tordant quelques barres de métal, je fabrique un grappin artisanal que je relie au fil de fer. L'avantage d'avoir une force démesurée, pensai je pour moi-même.

Un grappin avec trente mètres de corde devrait suffire à passer les obstacles trop gênants. Après avoir vérifié rapidement que tout est sécurisé, je me dirige vers l'entrée du tunnel, prêt à explorer ce qui se cache de l'autre côté.

Je suis rapidement sorti par l'entrée détruite par le train. Le ciel était sombre, obscurci par les nuages menaçants et la pluie battante. Je me suis ensuite dirigé vers le sommet de la colline pour rejoindre les alentours du centre de recherche depuis l'extérieur.

Sans surprise, une multitude de zombies étaient aux alentours, déambulant lentement dans la pluie battante, leurs grognements lugubres résonnant dans l'air. Je commence un nettoyage méthodique des alentours, dansant avec mes matraques Tonfa, tranchant et fracassant les têtes des morts-vivants sans relâche.

Mais alors que je balayais les rangs des morts, j'ai été agréablement surpris de trouver deux Pale Heads émerger de l'obscurité. Leurs mouvements étaient agiles, presque rapides, mais rien que je ne puisse gérer.

 Une fois suffisamment proche, j'ai saisi l'opportunité et je les ai absorbés, sentant leur énergie vitale renforcer un peu plus la régénération de mes propres créations monstrueuses.

Tout autour de moi, j'entends le croassement sinistre des corbeaux, un son lugubre qui résonne dans l'air humide et chargé d'angoisse. En regardant dans les branches des arbres autour de moi, je repère au moins une vingtaine de ces créatures ailées, leurs yeux brillants fixés sur moi avec une intensité menaçante.

Sans un instant à perdre, ils fondent sur moi, leurs serres acérées prêtes à déchiqueter ma chair. Par réflexe, je place mes avant-bras devant mon visage pour me protéger, mais même avec cette défense, je ressens la morsure brûlante de leurs griffes contre ma peau. "Comment est-il possible que leurs griffes puissent me blesser ?" je me demande, surpris par la force de leur attaque.

Alors que les corbeaux continuent à fondre sur moi, je prends rapidement une décision. J'invoque des zombies T pour créer une diversion, les envoyant se précipiter vers les corbeaux pour les distraire. Profitant de ce répit momentané, j'attrape rapidement l'un des corbeaux qui est encore à portée de main, serrant fermement ses ailes entre mes doigts.

Puis, sans hésitation, je me jette au sol en position tortue, me protégeant des attaques incessantes des corbeaux. Je sens leurs serres griffer l'air au-dessus de moi alors que je maintiens fermement le corbeau capturé dans mes mains. Ma respiration est rapide et saccadée, mais je reste concentré.

DING

Une mutation de virus T détecté, l'absorption prendra 5 secondes.

5, 4, 3,

Sous l'assaut des corbeaux, je ressens une multitude de griffes et de becs érafler mon dos, la douleur mêlée à une sensation de brûlure intense. Pourtant, malgré l'impact de leurs attaques, je sens mes blessures guérir rapidement, la chaleur de ma propre régénération contrebalançant la douleur de l'assaut.

Chaque coup de bec et chaque griffe qui m'atteignent semblent être immédiatement neutralisés par le pouvoir curatif de mon propre corps. C'est une sensation étrange, presque surnaturelle, de sentir ma peau se refermer et mes muscles se renforcer presque instantanément après chaque coup porté.

2, 1, 0

Mutation virus T ou corbeau absorbé avec succès disponible dans l'usine

1 corbeau sera produit toutes les 30 minutes. Vous disposer de 20 corbeaux directement dans l'usine.

Vous pourrez maitriser instantanément tout corbeau qui n'est pas sous votre contrôle par simple touché.

Alors que les corbeaux se jettent sur moi, un à un, ils disparaissent dans mon usine, aspirés par une force invisible jusqu'à ce qu'il n'en reste plus aucun. Chaque volatile muté est absorbé par mon pouvoir, incorporé dans ma réserve de créatures évoluées.

Contrairement aux zombies T, dont la récupération peut être utile mais reste limitée, je compte bien exploiter au maximum cette opportunité de récupérer autant d'animaux mutés que possible. Ces corbeaux modifiés pourraient se révéler extrêmement utiles dans mes futurs affrontements, que ce soit pour servir de distraction, de moyen de transport ou même d'arme.

Face à la horde de zombies et de chiens qui se dirige vers moi, je sens une montée d'adrénaline. Leur nombre est impressionnant, une bonne cinquantaine, mais contrairement à mes collègues du STARS, ce n'est plus un niveau de menace suffisant pour m'effrayer. Au contraire, c'est une opportunité de renforcer encore davantage mes troupes.

Je me lance dans la mêlée, absorbant chaque créature mutée qui croise mon chemin. Le combat est intense, mais avec ma force surhumaine et mes réflexes améliorés, je parviens à les éliminer rapidement. Les vêtements que je porte commencent à se déchirer sous l'assaut incessant, et je sais que je vais devoir trouver de nouveaux vêtements avant la fin de la nuit.

Alors que j'arrive aux abords du complexe, je remarque que le pont menant à l'entrée est brisé. Cependant, la distance jusqu'à l'autre côté n'est pas un obstacle insurmontable pour moi, grâce à mes capacités de saut surhumaines. Je me prépare à faire un bond impressionnant pour franchir le gouffre et atteindre le complexe.

Je détruis la porte d'entrée en métal verrouillé du centre de recherche grâce à l'une des grenades que j'avais gardé pour tomber sur Billy et Rebecca en train de fouiller le hall. Ils pointent leur armes par reflexe vers la source du bruit avant de les baisser.

« Gerald, ça va, tes vêtements sont en charpie ? » me demande Rebecca qui a une mine inquiète. Mon apparence n'est plus vraiment digne de l'unité d'élite Bravo, j'ai rapidement jeté le morceau de t-shirt en loque restant torse nue pour le moment.

« Je vais bien, je me suis occuper des alentours mais il faut faire attention si vous aller en extérieur, il y a des corbeaux qui sont assez dangereux et qui n'hésite pas à attaquer l'homme. En parlant de vêtements, c'est quoi ce liquide nauséabond sur vos pantalons ? » Demandais je à Billy et Rebecca en regardant leur affaires.

« On est passé par un endroit remplie d'eaux usées, ce n'est pas important » dit Billy clairement embarrassé et incommodé par l'odeur.

En regardant les deux avec un léger sourire narquois, je jette un coup d'œil aux alentours avant de sortir mon arme pour tirer sur une caméra de surveillance.

« Détruisez systématiquement les caméras, je n'ai pas envie d'être une cible facile à repérer ici et quelque chose me dit qu'on va finir par tourner en rond avant de trouver un moyen de s'échapper » 

« Bien vu, Gerald », acquiesce Rebecca en hochant la tête. « Les caméras pourraient nous donner plus de fil à retordre que ce à quoi on s'attend. »

Billy, quant à lui, rajuste son arme avec un air déterminé. « Tu as raison. On ne sait pas qui est derrière tout ça, mais s'ils nous surveillent, autant leur rendre la tâche difficile. »

Je souris en voyant leur réaction, appréciant leur compréhension et leur coopération. « Exactement. On doit rester un pas en avance sur nos ennemis. Maintenant, continuons à fouiller cet endroit. Qui sait ce qu'on pourrait trouver. »