L'alliance galactique, la plus grande puissance intergalactique du monde connue, comptant au bas mot des centaines de planètes, répartit dans des dizaines de systèmes. Cette alliance a toujours fait des efforts de grande ampleur afin d'explorer ce qui lui reste inconnue. Pourtant depuis maintenant des centaines d'années ces missions d'explorations n'étaient devenue plus que des simples prétexte commercial ayant pour but de faciliter la communication et les échanges intergalactique. En effet, bien qu'encore aujourd'hui de nombreuses expéditions soient encore planifiées, ces dernières ne servent désormais plus qu'à essentiellement trouver de nouvelles ressources en tout genre. Considérant qu'ils savaient tout et toutes chose, l'intérêt scientifique de ses missions était désormais largement laissé pour compte.
Cela ne satisfaisait pas le capitaine Argueiss, lui et son équipe de scientifique se sont beaucoup investit dans cette mission. C'est pour eux, la première fois qu'un vaisseau explorateur part aussi loin dans ce vaste univers d'inconnu et de plus ce petit vaisseau d'exploration est équipé de tout un tas de matériel d'analyse leur donnant bonne espoir de récupérer de nombreuses données et ceux, si possible, avant que l'unité centrale ne les somme de faire leur rapport au vaisseau mère. Le vaisseau mère quant à lui est une gargantuesque cité flottante, faite pour les très longs trajets, pleinement autonomes et équipé de nombreux lanceur de navette en tout genre. Un véritable porte avions de l'espace. Cela effrayait le capitaine, car dès leur arrivé il n'aurait plus son mot à dire, or les enjeux politiques et économiques prendront très vite le pas sur ses recherches. C'est ce pourquoi lui est son équipage se sont mit d'accord sur plusieurs règles :
Premièrement, aucun d'eux ne doit faire un rapport ou émettre un signal reconnaissable à l'alliance. Du moin, tant qu'aucun vote au sein de l'équipage quant à la nécessité d'une tel mesure n'est tiré au clair.
Ensuite, toute donnée récoltée doit être enregistrée deux fois, dont une servant à leur propre analyse. Cela peut ainsi leur éviter quelques problèmes de procédure qui à leurs yeux ne devait pas être.
Finalement, chaque membre de l'équipage à le droit d'exprimer clairement son opinion et d'en débattre sans être jugé.
Argueiss savait que tous étaient profondément d'accord avec ces règles. Il avaient recruté lui-même son personnelle basé sur cette intérêt commun qu'ils ont pour l'inconnue et d'ailleurs ils reconnaissent tous volontairement que l'alliance leur empêcheraient, de pars leur protocole particulièrement laborieux, de tirer quelconques nouveau savoir de leur mission. Parmi ces hommes, on pouvait trouver Omoun l'ingénieur en traitement de signal. Une sorte d'expert capable de prédire le contenu d'une planète à partir de quelques analyses provenant des radars 7kb20 de dernière génération dont il était très fière. Malnora, elle, chercheuse en cybernétique etait présente, car elle souhaitait tester un nouveau protype robotique lorsque ceux-ci sont soumis à un fort stresse environnementale. Mais aussi et surtout, car tout prétexte permettant de s'échapper des normes de l'alliance était une bonne occasion. De ses mains expertes Malnora s'occupait en parallèle de la maintenance de Kineta, l'intelligence artificiel chargé du vaisseau.
IA à qui ils ont donné un nom car IA249K ne leur semblait pas pertinent. Le fait de nommer leur IA avait fait naître chez eux un profond attachement pour celle-ci. Kineta s'occupait alors de mener le vaisseau à bon port, de traiter quelques données massives et de répondre à tous les caprices des habitants du vaisseau.
Paul lui, chercheur en biologie nouvelle, justifiait sa présence de par la faible chance certes, mais tout de même possible qu'une des planètes inconnue abritent des formes de vie plus ou moins évolué en son sein. C'est à lui que revient la lourde tâche, lorsqu'une planète est découverte, de l'enregistrer, de l'analyser et de justifier sa conservation à l'état pseudo-naturel. Cette tâche l'avait souvent amené à se surmener. En effet lutter contre des commerciaux affamés à coup d'argument scientifique peu étayé par manque de temps est une tâche difficile.
Ensuite aimé de tous la psychologue Ën Tamay, elle a pour mission d'assurer le bien-être de toute l'équipe. Sans elle tous ces chercheurs réunis dans un même lieu ne pourrait s'entendre lors des débats d'équipes plus de 5 min. Ce pourquoi même Kineta semblait lui montrer une forme de gratitude. Quant au reste du vaisseau il était composé principalement de robots, ces derniers automatisant les tâches de maintenance. Ils sont des outils à tout faire prenant tout les risques volontairement à la place de l'équipage biologique.
Aujourd'hui est pour eux un jour particulier, en effet depuis quelque temps, ils ont repéré une planète aux reflets bleutés particulier leur rappelant UI215{Halmarath}. L'une des plus belles planètes du système Infinity et d'ailleurs capital de celui-ci. C'est aussi la ville natale de Malnora. Ce pourquoi après avoir partagé ses meilleurs souvenirs à propos du ciel azure éclatant et des coucher de soleil teinté de vert de Halmarath, elle avait convaincu tout le monde de faire un léger détour à des fins disons de curiosité.
C'est donc désormais, plus qu'à quelques dizaines de milliers de kilomètres, qu'ils pouvaient contempler de leurs yeux la splendeur de UV1244{Nekea} la planète au reflet bleuté. Malgré l'épaisseur de l'atmosphère, la planète, on le remarquait aisément, avait trois continents chacun entouré d'une immense masse d'un liquide semblant être de l'eau. L'un des continents avait une taille démesurée par rapport aux autres. Au sud de celui-ci semblait régner une forêt dont la taille occupait au moins un bon tiers du continent. Remarquant cela, l'un des scientifique, Paul, souris. En effet, cette forêt ne pouvait pour lui que signifiait une seul chose, UV1244{Nekea} abrite de la vie et rien que cette idée fit couler lentement une unique larme sur sa joue. Ën Tamay s'exclama : «Magnifique !», bien que l'on ne pouvait savoir si elle parlait de la réaction de Paul ou de la beauté Azur qui couvrait maintenant tout son champ de vision. Malnora, elle, ne trouvait pas les mots. Comme pétrifier devant l'immensité de la planète, elle restait immobile, les yeux écarquillés. Kineta, l'IA du vaisseau, leur dit sur un ton alertant :
« Arrivé au point d'ancrage, distance 76 mille kilomètre pour première analyse. ». Le tout suivit de quelque précision de ses calcul que seul Omoun semblait vraiment suivre. Pourtant Argueiss, sur un ton autoritaire rappelant son rôle au moins autant qu'il n'était pas en vacances, dit :
«Nous n'avons pas de temps à perdre, lancer les analyse préliminaire, nous savourerons ce moment lorsque nous serons sur de ce à quoi nous avons affaire.», il rajouta aussi sur un ton bien plus reposé «Kineta, scan la planète.».
L'IA répondu à l'affirmative et s'exécuta. Le vaisseau bombarda la planète de nombreuses ondes plusieurs fois afin de s'assurer avec une faible marge d'erreur de la véracité des données. De même le scan se répéta à plusieurs périodes temporelles différentes, afin de considérer les différents mouvements des surfaces scannées. En ressortie une représentation multidimensionnelle de la planète placée sur la table de commandement. Celle-ci étant pleinement interactive et accompagnée de toutes sorte d'analyse. Elle permit à l'équipage de comprendre plusieurs choses. Tout d'abord, de quoi la planète était constitué. Principalement de l'eau bien que celle-ci fut anormalement chargé en fer ce qui lui donnait une teinte entre violacer et bleuté. Puis, leur localisation, le scanner regroupant les éléments selon leur position géographique. Ainsi les scientifiques pouvaient observer les emplacements des différents biomes de la planète. Ceux ci une fois classifier leur permit de comprendre que le continent le plus étendu semblait être le plus apte à porter des formes de vie développée en son sein. Qu'il s'y trouve une forêt au sud et des plaines sur le centre du continent s'étendant de l'est à l'ouest. Aussi des montagnes, parfois terriblement froide, s'élevait au nord.
Tout l'équipage fut fasciné d'apprendre que l'analyse du scanner en profondeur permit de confirmer la présence de millier d'espèces différentes regroupé alors par régions. Argueiss se mit sur le côté et réfléchit, un long silence se mit en place parmi les membres de l'équipage. Il fut brisé par Omoun qui responsable des analyses se devait de demander s'il devait contacter des membres du vaisseau mère de l'expédition. D'un seul coup tous rire aux éclats, il était évidant pour eux qu'il ne fallait en aucun cas permettre au vaisseau mère d'interrompre leurs analyses, Omoun lui même le savait. Si il le faisait cela signifierait une condamnation à mort pour toute forme de vie sur UV1244{Nekea} d'autant que le scanner avait révélé plus d'une précieuse ressource sur la planète. Notamment, en abondance celles leur permettant de générer l'énergie nécessaire aux voyage intergalactique. Sans parler des métaux précieux et diverses autres minerai exploitable qui ferait rougir d'excitation toute la direction du vaisseau mère. Argueiss répondit donc toujours moqueur dans son regard :
« Non bien sûr, non Omoun. » .
Ce dernier répondu par un : « Je n'en attendais pas moins ! »
Puis reprit ses analyses. Paul quant à lui fut si envoûté par les données qu'il n'en avait pas quitté les yeux durant toute la conversation. Il découvrit non seulement que la planète abrite de la vie mais aussi que celle-ci semblait habité par quelques espèces développé, capable de fonder des civilisations. Effectivement le scanner lui permit de conclure cela de par la manière dont les différentes espèces identifiées se comportaient. Comment elles se déplaçaient, dans quel endroit elles vivaient et se regroupaient, etc.
Tout cela était certes encore incertain, mais ils avaient désormais bon espoir que ce soit le cas. Aussi afin de le confirmer, il fallait se rapprocher de Nekea, ce que Paul proposa donc. Personne ne refusa et ainsi Kineta fit les manoeuvres nécessaires pour que le vaisseau s'approche au point géo-stationaire suivant. A présent si proche de la planète qu'ils en avaient la sensation de respirer l'air de Nekea, ils reprirent leur analyse. Celles-ci confirmèrent d'ailleurs leurs hypothèses, des civilisations peuple Nekea. Ils pouvaient désormais voir sur la carte des habitats et des villes qui bien que rudimentaire à leurs yeux, étaient tout même suffisant pour justifier la présence d'espèces dite consciente. Cependant pas encore à fort potentiel évolutif selon l'échelle de mesure des civilisations de l'alliance. Cela ne leur permettant donc que de gagner du temps, voir au mieux de délocaliser certaines espèces vers d'autres mondes. Du moins, ce serait le cas sans apporter de preuve d'une capacité à comprendre et à s'adapter à des technologies plus évolué tel que le voyage spatial.
Argueiss et son équipe avaient déjà imaginé ce scénario, celui d'une espèce consciente bâtisseur de civilisation, mais à laquelle il manquerait pourtant quelques critères pour entrer officiellement dans les registres des espèces incluse dans l'alliance. Il en avait conclu que s'il gagnait au bas mot quelques mois, il pourrait lancer un plan qui leur semblait fout mais pourtant possible.
Celui-ci était tout simplement de fournir à l'espèce étrangère des technologiques avancé par leur propre moyens et ainsi de se contenter d'apporter la preuve de leur bonne utilisation. En effet rien dans le contrat n'empêchait les chercheurs à procéder ainsi, bien que jusque-là, personne n'est essayé. Au bas mot, Paul estimait le temps nécessaire à leur apprendre les bases des technologies dites avancées à quelques mois, voir quelques années. Omoun lui estimait l'arrivé de l'alliance à six mois, deux pour prendre contact d'eux même, quatre pour le déplacement. Cela limitait grandement leurs champs d'action pourtant, il ne perdait pas espoir. Au contraire, il avait toutes les raisons de se réjouir de leurs découvertes.
Argueiss demanda à l'IA du vaisseau de continuer son approche afin de planifier un atterrissage sur la planète. Celle-ci s'exécuta, pour ce faire, il lui fallait approcher le vaisseau au point d'ancrage le plus proche de la planète. Car le vaisseau n'est pas fait pour pouvoir atterrir de lui-même. Le but étant donc de propulser des capsules d'exploration sur Nekea. Désormais le vaisseau lui aussi était visible depuis la planète. Afin de s'assurer d'effrayer un minimum d'habitant de Nekea. Ils avaient d'ailleurs choisi un point ou il ne serait visible que de la forêt et des créatures marine, dont il était peu probable qu'elle ne contemple le ciel. Il se trouvait à l'extrême sud du continent ciblé. Ils craignaient autrement que leur message soit mal interprété, mal perçut, qu'il alimente la peur plutôt que l'amour.
Une fois arrivé, Kineta leur dit un nouveau message, un message rassurant déclarant que tout s'était bien passé. Puis ils s'attelèrent à aménager chaque capsule déployable quand soudain, ils entendirent un grincement métallique. Un faible bruit, un bruit anodin et pourtant, cela les alerta tout de même. Car dans ce genre de vaisseau hautement sofistiqué de telle chose ne peuvent arriver. Tout était soigneusement pré-calculé afin de supporter des voyages si longs qu'il faudrait parfois plusieurs vies, si les modules de stase n'existé pas, pour en voir le bout. Au tableau de bord, rien n'indiquait de défaillance. Kineta, ne détecta rien de plus. Des heures passées, pourtant aucun d'eux ne remarquaient un défaut et cela les inquiéta d'autant plus. Ën Tamay tenta de les rassurer, de leur dire que ce n'était rien. Pourtant, il gardait un air sérieux, et même elle savait que ce genre de détail n'était pas anodin. Soudain, alors qu'Argueiss s'apprêtait à tourner le dos au tableau de bord, un deuxième grincement se fit entendre. D'abord paralysé par ses pensées, une tumultueuse tempête de possibilité dont aucune ne lui semblait pourtant cohérente. Il finit par reprendre le contrôle abandonnant le combat de la raison au profit de celui de l'action et dit :
« Quelque chose ne va pas, fouiller tout, refaites tous les calculs. ».
Sachant déjà lui même que cela ne leur ferait que perdre plus de temps. Ainsi, quelques minutes plus tard, ils se rendirent compte que malgré les affirmations de l'infaillible IA, kineta, qui les avaient guidé sur des milliers d'années-lumière de distance. Le vaisseau n'était déjà plus ancré. Au contraire, il avancer. Il avancer lentement, mais sûrement vers la planète et cela n'augurait rien de bon. Rien de bon, car bien que la vitesse fût encore lente, le vaisseau accélérerait bientôt sous le poids de la gravité de Nekea. Or reprendre le contrôle sur l'IA demande de méticuleuse manœuvre. Ce pourquoi, Malnora faisait tout son possible pour faire passer l'IA en mode manuel pendant qu'Argueiss tentait de la convaincre de retourner au point d'ancrage par l'argumentation et les preuves mathématique, mais, malgrès tout leur efforts, Kineta ne laissa ni l'un ni l'autre prendre le dessus. Omoun, lui vérifiait tous ses calculs dans l'espoir de se tromper. La seule chose qui en ressortit fut que Kineta avait, d'une certaine manière, raison.
ils étaient bien ancré sur un point stable, le vaisseau n'était pas censé bouger. Pourtant, un autre bruit retentit, plus fort cette fois. Pire, le vaisseau était très mal orienté par rapport à la planète et subissait ainsi une très forte pression. Nekea semblait déjà les engloutir et telle une météorite plus rien ne pouvait arrêter leur chute. Ils firent bien tout leur possible afin de limiter les dégâts, mais le temps leur manquait et la pression ne tarda pas à déchirer le vaisseau en morceaux. C'est alors en feu à cause de la violence des frottements de l'air et atteignant une vitesse digne des pires manèges que leurs crashs retentit dans tout le continent. Seule la forêt fut marquée par ce dernier.