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Chapter 38 - Chapitre 38

Geralt et moi arrivâmes devant l'entrée de la grotte après avoir suivi la piste. Geralt s'arrêta, me regarda et dit d'un air sérieux : "Écoute Aiden, ce qui se trouve dans cette grotte, même moi je ne sais pas ce qui se passera. Au cours de mes années, je n'ai jamais assisté à une situation comme celle-ci. Donc, évite que tes émotions l'emportent sur tes actions.

" Soupirant, je répondis : "Je sais Geralt, mais je n'arrive pas à comprendre comment tu restes calme."

Geralt tourna son regard et dit d'un air mélancolique : "J'ai autrefois fait des actions que je regrette, et cela m'a valu le surnom de 'boucher de Blaviken'. Parfois, il vaut mieux se calmer et éviter certaines actions, car le plus souvent, elles te marqueront à vie. Donc crois-moi quand je te dis de faire attention à tes actions."

Puis Geralt dégaina son épée, but une potion de tonnerre et s'avança avec un air peu serein. Je dégainai à mon tour mon épée et pris une inspiration avant d'entrer dans la grotte, prêt à sauver la fille.

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Dans le couloir sombre de la grotte, où seul le bruit des gouttelettes tombant sur le sol accompagnait une atmosphère pesante de tension, le bruit de nos bottes résonnait. Nous ne disions rien, car le danger pouvait surgir à tout moment.

Alors que nous continuions, nous avons aperçu une zone où des torches étaient allumées. Geralt et moi nous sommes regardés avant de marcher beaucoup plus prudemment.

En arrivant dans cette zone, nous avons été accueillis par un cercle énorme d'invocation démoniaque. En haut, se trouvait une cage où une fille pleurait. Seuls les bruits de ses reniflements et le crépitement des torches se faisaient entendre.

Soudain, un bruit sourd retentit. En dirigeant notre regard vers ce bruit, nous avons découvert un loup-garou géant assis sur un trône. Il nous regardait d'un air désintéressé, et à ses pieds se trouvaient le cadavre d'un homme et deux loups-garous souriant dans la mort.

Geralt prit les devants et s'approcha en disant : "Qui êtes-vous ?!"

Le loup, qui ne faisait que me fixer, se tourna vers Geralt et dit : "Alors voici le fameux loup blanc, ou plutôt le boucher de Blaviken, sorceleur renommé et accompli, et pourtant..." Le loup finit sa phrase en se levant et disparut d'un coup. Il réapparut juste devant Geralt et lui envoya un coup violent dans le ventre, l'envoyant violemment contre le mur de la grotte.

"Geralt !" dis-je avant de créer un mur de glace pour nous séparer du loup et rejoindre Geralt.

Geralt, crachant du sang, prit une hirondelle de sa sacoche avant de la recracher légèrement.

"Merde, j'ai plusieurs organes internes foutus."

"Tiens." J'allais lui donner mon hirondelle, mais avant que je puisse le faire, le loup arriva devant nous, prit l'hirondelle, la but et recracha le contenu.

"Dégueulasses, vos potions. Et aussi..." Puis, me regardant, il me frappa, m'envoyant voler au loin avant de prendre Geralt par la tête et de dire : "Pensez-vous vraiment que vous avez le temps de boire tranquillement des potions ?"

Atterrissant violemment, je crachai du sang avant de me précipiter et de faire des signes avec ma main, lançant un Aard pour le repousser. Il ne fit qu'un geste de la main pour dissiper le Aard avant de balancer Geralt de l'autre côté, qui atterrit violemment sur le sol avant de probablement s'évanouir à cause de la douleur. Le loup attrapa mon épée et me regarda d'un air dominateur.

"Vous vous appelez sorceleur et pourtant vous êtes si faibles, pathétiques."

Ignorant ma colère qui s'accumulait avec notre faiblesse, j'émis le signe Yrden et Igni pour le ralentir et le brûler avant de reculer avec un Aard et d'ériger un mur de glace. Je créai plusieurs piques et, en faisant un signe de rapprochement, j'envoyai les murs remplis de piques directement au centre où se trouvait le loup. Puis, je lançai deux bombes, une Rêve de Dragon et une Ruche, accompagnées d'un Aard et d'un Igni, qui explosèrent en une grande détonation, faisant trembler la grotte.

Respirant lourdement, car émettre plusieurs signes n'est normalement pas possible sans l'utilisation de ma magie.

"J'espère au moins l'avoir blessé," dis-je, toujours concentré sur la fumée qui commençait à se dissiper. Mais soudain, j'entendis un bruit derrière moi, me figeant. Je me retournai et le vis regarder la fumée, disant d'un air désintéressé : "L'espoir, un grand mot que vous, les mortels, aimez dire." Puis il me regarda et me frappa dans le ventre, me faisant cracher du sang et m'attrapant pour me traîner vers le centre du rituel.

"Pendant des années, nous, les loups-garous, avons cherché la paix. Nous voulions simplement prospérer," dit-il en secouant la tête. "Mais les mortels, aveuglés par la cupidité et l'arrogance, ont entraîné un conflit. J'ai perdu des amis, ma famille, et ma belle Selina qui était humaine, tuée par ses propres congénères."

"Il me projeta au centre du cercle et m'écrasa sous son pied, endommageant plusieurs de mes organes. Il me fixa et déclara : 'Elle a pourtant toujours gardé espoir en l'humanité, ou du moins en ce monde. Alors, montre-le-moi, Aquila, ou je devrai changer ce monde moi-même.'"

Puis il s'ouvrit un bras, laissant le sang couler sur le cercle. La petite fille poussa un cri déchirant, qui me glaça le sang. Mon cœur battait à toute allure, mais ma vision se brouillait, et un goût métallique envahit ma bouche. Le sang coulait de mes lèvres, m'immobilisant sous l'effet de la douleur et de la peur. Aucun de mes membres ne voulait bouger. C'était comme si mon corps refusait de m'obéir, pris au piège d'une terreur sourde.

Dans cette obscurité, je ne voyais plus qu'une seule chose : le loup, assis sur son trône, me regardant intensément. Ses yeux étaient pleins de jugement, comme s'il attendait quelque chose de moi. J'avais peur, et pourtant, au fond de moi, une petite voix se demandait si j'allais être à la hauteur. Sa voix grave résonna :

"Aquila, montre-moi que Selina avait raison, que tu es vraiment celui qu'elle croyait."

Ces mots résonnèrent dans ma tête, me laissant pris entre le doute et un mélange étrange de culpabilité. Et même si je ne pouvais pas bouger, je sentais en moi une étincelle, une envie de ne pas le laisser gagner. Mais avant que je puisse faire quoi que ce soit, il ferma les yeux, et le dernier son qui resta dans mon esprit fut le cri de la petite fille, un souvenir que je ne pourrais jamais effacer.

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Geralt se réveilla en sursaut, la douleur lui vrillant le corps. Impossible de bouger, comme si des chaînes invisibles le clouaient sur place. Il ne pouvait que regarder, le cœur lourd, Aiden, ce garçon qui avait pris une place inattendue dans sa vie, presque comme un fils.

Il voulait se lever, se précipiter vers lui pour le protéger, mais son corps ne répondait pas. Une vague de frustration et de rage l'envahit.

Il voulait se lever, se précipiter pour le sauver, mais son corps ne voulait pas bouger. Dans un souvenir, il revit Triss, son regard sérieux et plein d'espoir, prenant sa main juste avant qu'il parte.

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Geralt s'approcha de l'endroit où se trouvait Triss. Elle était là, regardant la lune, un air de sérénité sur le visage. Son cœur battait la chamade alors qu'il s'approchait d'elle.

Triss, réalisant sa présence, lui offrit un sourire éclatant qui fit intensifier les battements de son cœur. « Je me demandais combien de temps ça allait te prendre pour me retrouver, sorceleur », dit-elle avec un ton taquin et sensuel.

Geralt sourit et répondit : « Tes cheveux sur le lit m'ont bien guidé vers toi. »

Elle éclata de rire avant de lever à nouveau les yeux vers le ciel. « Attention, sorceleur, je n'aime pas qu'on me tente comme ça », ajouta-t-elle en lui lançant un regard complice. 

Geralt ne fit qu'admirer Triss, son coeur battait, il en était sûr il aimait plus que tout, il pris doucement ces beaux cheveux roux, attirant son regard vers lui, il l'embrassa doucement triss sur ses lèvres, aimant l'ambiance qui se dégager

Après avoir séparer ses lèvres avec Triss, il voit qu'elle cacha son visage sur son torse et elle lui dit "Geralt, j'ai l'impression de vivre dans un rêve" elle le regarda et dit avec un sourire qui le charmer à chaque fois " je t'aime Geralt, plus que tout d'autant plus que nous avons ce que tous sorcière n'a pas " 

Quand ils se séparèrent, Triss cacha son visage contre son torse et murmura : « Geralt, j'ai l'impression de vivre un rêve. » Elle le regarda avec un sourire qui le charme à chaque fois. « Je t'aime, Geralt, plus que tout, surtout parce que nous avons ce que toutes les sorcières n'ont pas. »

Se reculant légèrement, les mains derrière le dos, elle continua en souriant : « Je suis tellement heureuse, Geralt. J'ai toi et un fils adoptif que j'aime aussi énormément. N'est-ce pas ce dont tout le monde rêve ? Un endroit où ta famille t'attend. » Elle rit légèrement.

Geralt sourit et s'approcha d'elle. « C'est vrai, Aiden, même s'il est un peu téméraire et souvent en train de jongler avec ses émotions, c'est un garçon dont je peux être fier. »

Triss acquiesça, un sourire amusé sur le visage. « On dirait qu'il te ressemble de plus en plus. »

Geralt la prit dans ses bras, la serrant contre lui. « Et son penchant pour les émotions vient d'une femme merveilleuse. »

Triss le regarda, l'air sérieux mais rempli d'amour. « Geralt, promets-moi... »

« Promets-moi quoi ? »

« Promets-moi que tu prendras soin de notre fils et qu'à mon retour, je pourrai le voir en bonne santé. »

Geralt se tut, la regardant intensément. Puis, il l'embrassa pour apaiser son inquiétude. « Quand je l'ai accepté comme mon fils, j'avais déjà pris cet engagement. Cette promesse ne sert à rien, car je ferai tout pour lui sans hésiter. »

Triss l'embrassa avec passion, un enthousiasme débordant.

Elle le fixa avec un regard amoureux et sensuel. « Je t'aime, Geralt. »

Geralt lui sourit et répondit : « Moi aussi, Triss. »

Le vent soufflait doucement entre les deux amants, qui se regardaient, remplis d'amour. Puis, Triss baissa la tête, visiblement gênée.

« Geralt ? »

« Oui ? »

Elle le regarda, un éclat d'excitation dans les yeux. « Je suis excitée. »

Surpris, Geralt sourit et la prit à nouveau dans ses bras. « Je connais un coin sympa. Les autres ne diront rien si on s'absente un moment. »

« Hmm... »

Les deux amants s'éloignèrent, tandis qu'un doux son résonnait dans la forêt, faisant fuir les biches à proximité, persuadées qu'un prédateur rôdait.

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Geralt se redressa, la douleur lui déchirant le corps, traînant son épée qui rayait le sol derrière lui. Chaque pas vers son fils était une bataille, mais son cœur brûlait d'un désir irrépressible. Il devait s'approcher et sauver Aiden, avançant lentement, souffrant en silence. « Je dois le sauver. »

« Je dois sauver notre fils. » L'idée de le perdre le terrifiait, lui donnant une force nouvelle.

« J'ai fait une promesse. » Ces mots résonnaient dans son esprit, renforçant sa volonté. Il se remémora tous les moments passés avec Aiden, ses rires, ses rêves. Il savait qu'il ferait tout pour le protéger.

Mais tout à coup, le loup se mit en travers de son chemin, son regard ayant changé, moins menaçant, presque apaisant.

« Je vois que Selina avait raison, » dit-il, le fixant intensément.

Geralt était perplexe. « Quoi ? »

Le loup se tourna vers l'endroit où Aiden était allongé et expliqua : « Je suis désolé, sorceleur. J'aurais préféré rester dans le sommeil éternel avec ma bien-aimée, mais je dois accomplir mon devoir de gardien. »

« Un gardien ? » demanda Geralt, intrigué, mais son esprit restait centré sur une seule idée.

Le loup le regarda droit dans les yeux. « Oui, un gardien. Si ton fils n'est pas capable de surmonter cette épreuve, alors le monde est condamné. »

Geralt frissonna. Il ne pouvait pas laisser cela arriver. Le destin d'Aiden, de leur famille, et peut-être même de tout le monde, reposait sur lui.

« Peu importe ce qu'il en coûte, je ne laisserai pas mon fils échouer, » affirma-t-il, une détermination brûlante dans la voix. « Je suis son père, et je ferai tout pour le sauver. »