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Chapter 5 - 5. "Vierge"

Il me souleva complètement du sol, sa force était effrayante.

- Personne à besoin de savoir, il murmura

Je toussais et sanglotais alors qu'il se pressait plus fortement contre moi.

- Non, s'il vous plaît non. Je suis vierge. J'espérais que cela signifierait quelque chose. Je sais que les filles en veulent plus si elles sont vierges, même si je ne veux pas du tout être vendue, je ferais n'importe quoi pour empêcher la situation qui était sur le point d'arriver.

Son regard plein de désir s'estompa et il lâcha ma gorge. Il s'éloigna de moi et je tombai au sol.

Il me jeta une longue robe blanche.

- Change-toi, maintenant. Fais vite, ou je te traîne hors d'ici nu. Il jeta un autre coup d'œil à mon corps alors que je me glissais dans la robe surdimensionnée et attachais la ficelle autour de moi.

La seconde suivante, j'avais fini, il m'attrapa et me tira hors de la pièce, mon cœur battait toujours la chamade alors qu'il me conduisait dans un autre couloir.

- Ferme ta gueule sur ce qui s'est passée. Il grogna en me poussant dans une autre pièce.

Je tombai au sol dans la pièce. C'était un petit espace, avec des vêtements, et un support de miroir qui était rempli de maquillage. Une femme se tenait au centre, ses cheveux étaient tirés en chignon, son expression indifférente. 

- Prépare-la pour la vente aux enchères aujourd'hui. L'homme marmonna d'un ton bourru en reculant sur le côté de la pièce.

- Viens ici, la femme dit d'une voix monotone, ses lèvres peintes formaient une ligne droite. 

Je m'approchai d'elle alors qu'elle me regardait, elle tira mes bras vers elle et me regarda. Elle m'observait, ses yeux sombres passant de mon visage à mes jambes.

- Belle silhouette, dit-elle en me faisant signe.

- Cheveux longs, dit-elle en tenant mes cheveux noirs mouillés dans ses mains, yeux bleus, elle regarda mon visage.

- Très bonne ! Où tu l'as trouvée ?" Elle demanda à l'homme satanique, comme si je n'étais même pas là.  

- Une ruelle, il dit en me jetant un coup d'œil. 

- D'où tu viens, elle demanda, sa question dirigée vers moi cette fois. 

- New York, je dis, je soutenu son regard, espérant qu'elle ne verrait pas à travers mon mensonge, mais elle ne semblait pas s'en soucier, elle se concentrait déjà sur les vêtements accrochés un peu partout.

Elle choisit une robe noire courte et la plia sur le portant. Elle claqua des doigts. (média)

- Assieds-toi, maintenant.

Elle désigna la chaise près du stand de maquillage et je m'assieds en tremblant.

Mes yeux se posèrent sur l'homme dans le coin et tressaillirènt à son regard mortel qui était fixé sur moi.

- Hey ! Dit-elle à nouveau, regarde-moi.

Je cassai mon regard alors qu'elle sortait un pinceau et commençait à maquiller mon visage.

- Tes yeux sont gonflés, arrête de pleurer. Elle marmonna. Je me mordu la lèvre alors qu'elle continuait à maquiller mon visage.

C'était comme quand Olga me maquillait. Elle était arrogante et patronne comme Olga.

Olga. Une larme menaça de s'échapper de mes yeux, mais je le ravalai.

Je fermai les yeux pendant qu'elle maquillait mon visage, elle glissa de l'eye-liner sur mon visage et glissa un tube de rouge à lèvres sur mes lèvres.

Elle commença ensuite à sécher mes cheveux, les laissant enroulés jusqu'à ma taille.

Dix minutes plus tard, elle claqua des doigts pour signaler qu'elle avait fini.

Elle me tendu la robe.

- Change-toi, elle dit. Le regard de l'homme était toujours sur moi, elle le regarda et montra la porte.

- Dehors.

Il se leva et lui lança un regard glacial.

- Si tu veux cette fille soit prête pour la vente aux enchères, je ne pense pas que tu voudrais perdre quelque chose qui vaut autant.

Il me lança un autre regard mortel avant de sortir.

- Change-toi, maintenant ! Sa voix était moins dure alors qu'elle me tendait la robe et les sous-vêtements.

Je lui fis un signe de tête en remerciement, mais elle m'ignora.

Je glissai hors du peignoir et frissonnai en enfilant le soutien-gorge et le string. Je mis la robe courte noir et tira dessus, elle était courte, révélateur et sans manches.

Je fermai la fermeture et me tenu les bras croisés.

- Où vais-je ? Je demandai lentement.

Elle posa une main peinte sur sa hanche.

- Regarde, petite fille, si tu veux survivre à ça, tu dois te taire et prendre ce qu'ils te lancent. N'essaye pas d'être meilleur qu'eux, n'essaye pas de t'échapper, tu ne peux pas, ne pleures pas, et ne mendies certainement pas ! Elle me regarda de haut en bas.

- N'essaye pas d'être intelligente, ce n'est pas la cervelle qui te sortira de là. Tu es très belle, ce n'est pas un compliment. C'est la vérité. Ta beauté est tout ce que t'as maintenant. Mords ta langue et sois fort. C'est ton seul espoir.

Je sentis les larmes se souder dans mes yeux, mais je ne pleurai pas. Je hochai la tête alors que je tremblais, mon esprit s'engourdissait et je me sentais trembler.

- Mets-les, elle me poussa une paire de talons.

- Et assieds-toi, tu as des ecchymoses et des coupures sur toutes les jambes.

Je tremblai en enfilant les talons aiguilles, mes doigts tremblaient alors que je fermais les pinces des talons. Je m'assiya sur le siège alors qu'elle couvrait les contusions et les coupures avec du maquillage.

J'avais besoin de survivre à ça. Je devais le faire, même si cela signifiait perdre chaque once de mon humanité, je devais le faire. 

Je survivrai maintenant et je pleurerai plus tard. 

J'étais plus intelligente que ça, je n'étais pas celle qu'ils pensaient que j'étais, j'avais un avantage. J'allais m'en sortir vivante, je subirai les coups, le viol, la douleur et la torture, car au moins, je sais que j'étais meilleur que ce qu'ils pensaient que j'étais.

Qui sait, peut-être que pour la première fois dans l'histoire, la mafia russe aura pitié de moi parce que je ne suis pas ce qu'ils pensent. Je ne suis pas sale, je ne me laisserai pas succomber au mal de la mafia. Je ne suis pas ce qu'ils pensent. 

Je ne suis pas une croqueuse.