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Chapter 7 - Chapitre 7: Akim et son défunt fils.

Dans le précédent chapitre...

- Comme ce chapitre n'aura rien à voir avec le précédent chapitre, je préfère ne pas vous résumer le chapitre 6 dont je ne suis pas spécialement fière.

Voici la suite !

Je suis devant l'arrêt de bus qui m'emmène à l'université.

Je regarde les nouvelles publications des gens que je connais sur Pastagram.

Liam a mis une photo de lui et de sa nouvelle petite amie, Chessy. Ils sont mignons ensemble mais, Liam est une brute qui cache ses sentiments alors que Chessy est une gentille fille qui a des plaisirs assez... Inhabituels. Si on met ces deux là dans une seule et même pièce, on pourrait croire qu'il y a un "bad boy" et une "nice girl". Hormis que c'est l'inverse.

Je like la photo, je fais défiler mon fil d'actualité et je vois une photo de Akim et Naïm avec trois autres garçons et une fille qui sont assis sur un muret d'un parc la nuit.

Ce qui m'intéresse ce n'est pas l'environnement mais... La fille qui est assise sur les jambes d'Akim. J'ai l'impression que je l'ai déjà vu mais je ne sais pas où...

??? : Alors comme ça, ça me mate sur les réseaux ? Dit une voix masculine dans mon dos.

Je sursaute et je lève la tête et qui je vois ?

Moi : P*tain Akim, tu m'as fait flipper ! Dis-je en le tapant.

Il rigole pendant que je le frappe et il me dit :

Akim : C'est pas d'ma faute si tu me mates! Dit-il en rigolant. Ou tu veux peut-être me... Dit-il en s'approchant de moi avec une tronche de sous-entendus.

Moi : Beurk Akim ! T'es dégueulasse ! Dis-je en faisant semblant de vouloir vomir.

Akim : Je blague ! Bref, pourquoi tu t'es stoppée sur ma publication si ce n'est pas pour ma magnifique beauté à l'état pur ? Dit-il en faisant des poses de mannequins masculins .

Moi : La meuf qui est assise sur tes jambes, c'est qui ? Lui demandai-je de manière intéressée.

Akim : Pourquoi ? Me demande-t-il de manière froide .

Ouah ... Quel changement de personnalité soudaine . Il me regarde et puis il dit :

Akim : Cette meuf est une perverse et une p*te de s*lope de sa maman la plus grosse ch*enne du quartier ! Crie-t-il, énervé.

Il continue à crier des insultes et j'essaie de le calmer car tout le monde nous regarde comme des tarés. Je baisse la tête et je me rappelle de toutes les insultes que l'on me balançait quand j'étais petite, ils me regardaient de la même façon , ma mère aussi s'y est mis ... C'était l'enfer pour moi .

Je le gifle et il se calme en me regardant , apparemment choqué de ma réaction.

Moi : Arrête de crier des insultes dans la rue p*tain ! Dis-je en lui hurlant dessus . Je t'ai juste demandé qui était cette fille sur la photo , c'est tout .

Je regarde les gens qui nous regardent et je dis :

Moi : Et vous ! Allez vous faire voir ! Y'a que Naïm et moi qui avons le droit de le regarder comme ça ! Dis-je en colère.

Ils partent tous avec un regard mauvais et je me retourne vers Akim, qui me regarde et dit :

Akim : Meuf ,tu dois avoir porter des grosses c******* pour leur parler comme ça et me gifler . Dit-il un peu agacé et admiratif.

J'ignore sa remarque et je lui demande en mettant le téléphone devant sa face pour qu'il voit la photo.

Moi : Qui est cette fille ? Demandai-je avec l'intonation d'un mec de la mafia.

Akim : soupire puis il dit . C'est Ashley Beauty.

J'écarquille les yeux sous l'effet de la surprise puis je regarde la photo et je compare avec la Ashley que je connais.

J'éclate de rire devant cette mocheté de sorcière incarnée. Il me regarde comme une tarée et je lui dis :

Moi : Comment t'as pu être amis avec une g*rce pareil ? Dis-je en rigolant.

Akim : Tu l'as connais ? Me demande-t-il, étonné.

Le bus arrive à ce moment-là et je dis :

Moi : En route à l'université! Dis-je en tirant le bras de Akim pour le faire monter dans le bus .

Comparé à lui, je sais quand quelqu'un évite une question . On monte dans le bus et 4 arrêts plus tard, on arrive vers notre université . On marche devant lui et on voit Naïm qui descend de son scooter. Il nous voit et il voit la tête d'Akim qui est totalement ailleurs ...

Naïm : Qu'est-ce tu as fait à mon frère pour qu'il ait une tête d'idiot ? Demande-t-il en regardant son frère qui a l'air d'un zombie.

Je lui raconte tout à l'oreille et je lui dis aussi pourquoi je connais Ashley . Sa réaction : Il éclate de rire au point de tomber au sol .

Naïm : Jure , tu lui as pas dit? Dit-il en essayant de se calmer.

Moi : Non, je lui ai pas dit ! Dis-je en rigolant.

On tombe au sol tout en rigolant. C'est grave drôle... Mais on ne sait pas ce qui est drôle ! Et c'est ça le plus drôle !

Akim : Vous vous moquez de moi, bande de chacals ? Dit-il énervé.

Naïm et moi ,nous nous regardons pendant quelques secondes et on dit :

Naïm et moi : Bah ouais , logique . Disons-nous en rigolant.

On rigole en nous faisant poursuivre par Akim . La sonnerie retentit et on va en cours d'anglais . Malheureusement, je suis assise à côté des deux potes à Owen qui n'arrête pas de me regarder bizarrement et de manière dégoutée.

Le prof nous rend l'évaluation de la rentrée et sans grande surprise, j'ai eu un 21 sur 20 (il m'a rajouté un point bonus car j'avais tellement bien écrit qu'il en a été ému). Et il va à la table de Naïm et le rend la copie en disant :"Bon travail Naïm ! Tu fais beaucoup d'efforts, continue comme ça !". Naïm sourit quand il voit sa note, il a dû avoir une bonne note... Mais quand il rend la feuille à Akim, il dit :

Monsieur William : Toi, tu viendra me voir à la fin de l'heure. Je dois te dire quelque chose seul à seul. Dit-il avec un regard sévère et dur.

Je regarde la feuille d'Akim et je le vois entrain de grimacer face à sa note d'anglais, ça ne sent vraiment pas bon pour lui...

Arrivée à la fin des cours, je range mes affaires et (en faisant exprès) je fais tomber mon cahier. Je me penche pour le ramasser et je décide de me cacher sous ma table de cours. Le prof, croyant que tout le monde est parti, ferme la porte et s'avance vers mon ami pour lui dire :

M. Williams : Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? Dit-il en croisant ses bras sur son torse.

Akim sourit et dit, en faisant le malin :

Akim : Rien monsieur ! Je vais très bien ! Dit-il en se balançant sur sa chaise.

Monsieur Williams est très énervé et il dit :

Monsieur Williams : Non car, ça fait quatre ans que tu ne m'as pas rendu ton devoir ! Dit-il en le fusillant du regard.

4 ans ? Il l'embrouille juste pour un devoir qu'il n'a pas rendu il y a 4 ans ?

Bon, c'est vrai que ça fait quand même longtemps qu'il n'a pas rendu le devoir mais M. Williams abuse.

Il ne peut pas oublier ce devoir non rendu depuis quatre minuscule années ?

Akim prend un crayon et il dit, en faisant tourner le crayon sur son doigt :

Akim : Et alors ? Cela ne fait que quatre ans ! Pas la peine de vous inquiétez ! Dit-il, insouciant.

Monsieur Williams : Vous êtes vraiment stupide comme jeune homme ! Dit-il en frappant les mains sur la table de cours d'Akim. Vous croyez vraiment que votre fils serait fier de vous ?

Hein ? Son fils ? What the...

Attends... AKIM A EU UN FILS !?

Akim perd immédiatement son sourire, laissant place à la colère la plus obscure du monde. Il se lève violemment de sa chaise, il prend fortement le col du prof d'anglais et il le plaque violemment en lui disant :

Akim : Parle encore une fois de mon fils et je te jure que je te tuerai toi et toute ta maudite famille. Dit-il avec une voix méconnaissable.

Il prend son sac, il vient vers ma cachette, prend mon sac et il me soulève pour m'amener à la cantine...

Je décide de ne pas lui parler car il a l'air trop tendu pour discuter avec lui. Naïm vient nous voir et voit que son frère est énervé.

Naïm : Depuis quand, tu portes Far, Akim ? Dit-il en me prenant des bras d'Akim pour me poser parterre. Bref, qu'est-ce qu'il s'est passé avec Williams ? Dit-il curieux.

Akim le regarde avec énormément de colère et d'énergie négative. Je fais des signes de main à Naïm pour qu'il ferme sa bouche mais il m'ignore complètement et dit, sans aucune tact et avec un sourire :

Naïm : Il a parlé de ton fils, n'est-ce pas ? Dit-il en regardant Akim avec le sourire le plus malsain du monde.

Akim lui *décoche une droite (qui est magnifique) et il se jette sur Naïm pour le frapper violemment avec des coups de poings.

Nda: Décocher (une droite) : Donner un coup avec force et d'une manière soudaine

Fallait pas Naïm dit cela ! Il a *décoché la flèche du Parthe ! Ça doit être un vrai sujet sensible pour Akim!

Nda : Décocher la flèche du Parthe : lancer à quelqu'un, en se retirant, un mot, un trait qui le blesse profondément.

J'essaie de calmer Akim qui frappe son frère jusqu'au sang mais, il y a tellement de haine qui émane en lui que j'ai peur de le toucher, de peur de me prendre un coup. Mais, je ne vais pas me laisser faire par la peur de me prendre un coup car sinon, c'est Naïm qui va rendre l'âme !

J'entoure mes bras sous les bras de Akim et je l'éloigne de son frère. Il se débat pour aller frapper son frère (qui a déjà le visage en sang) mais je ne laisse pas faire et au bout d'un moment, il se calme.

J'entends sa respiration qui est saccadée et je vois ses poings en sang. Il se lève et me demande de le lâcher, je le lâche et il commence à frapper le mur avec ses poings et sa tête.

Je le tire loin des murs et j'entends des pleurs mais ça ne vient pas de Akim...

Ils viennent de autre part... Je lâche Akim et je me dirige vers le bruit des pleurs...

Mais j'entends Akim dire :

Akim : Et m*rde... Dit-il avec un sourire sarcastique.

Je me retourne et je le vois qui va s'évanouir. Je cours et j'arrive au dernier moment, par chance, il tombe dans mes bras.

Moi : Non mais Akim ! Reprends tes esprits ! Dis-je en le couchant au sol et en composant le numéro du SAMU (le numéro est 15 en France).

J'appelle le SAMU et je leur explique la situation, donne l'adresse de l'université et j'attends qu'il me dise de raccrocher. Dès qu'il me demande de raccrocher, je regarde si Akim est encore vivant ou conscient. Et il y a Owen, avec un matériel de premier secours et du matériel de médecin qui court pour voir l'état de Akim (sûrement pour se moquer de lui) .

Il veut entendre les battements de son cœur avec un stéthoscope mais, je le regarde de manière tellement mauvaise qu'il me dit :

Owen : Je ne suis pas venu en tant que rival, ok ? Dit-il en levant ses mains en paix avec le bout du stéthoscope dans sa main.

Moi : T'as intérêt. Dis-je, froidement.

Il entend les battements du cœur de Akim et il me dit, un peu en état d'urgence :

Owen : Akim a quel âge ? Demande-t-il en panique.

Moi : Euh... 21 ans, il me semble... Pourquoi ? Lui demandai-je un peu en panique aussi.

Owen : Maintenant, fais 226 - 21.

Moi : Ça fait 205, pourquoi?

Owen : Ses battements de cœur sont irréguliers, sa fréquence cardiaque maximale est 205 mais sa fréquence cardiaque est beaucoup trop lente. Dit-il en rangeant rapidement le stéthoscope.

Je commence à paniquer et je demande à Owen si il y a encore une mauvaise nouvelle.

Owen : Selon son dossier médical, il souffre de dépression sévère, schizophrénie et de bipolarité type 1. Dit-il en préparant sa seringue rempli de liquide transparent dedans.

Il regarde sa seringe, vérifie si elle fonctionne et est sur le point de piquer Akim. Jusqu'à ce que je l'interrompre car je me suis souvenu que Akim a la phobie de tout ce qui perçait la peau.

Owen : Farida, à quoi tu joues ? Dit-il en colère.

Moi : Akim a la phobie de tout ce qui perce la peau. Dis-je en regardant Owen d'un regard noir.

J'entends un gémissement de douleur et j'entends Akim chuchoter :

Akim : Enfin, c'est mon jour... Qu'est-ce que je suis heureux de pouvoir être avec lui... Et il reste inconscient jusqu'à l'arrivée des urgences.

Moi, je décide de rentrer chez mon père car je sais qu'il y a à une seule personne à qui je peux vraiment me confier.

Je marche dans la rue en direction de l'appartement de mon père et je vois, en bas de l'immeuble où vit mon père Monsieur 18ème siècle qui regarde le sol, l'air pensif.

Il relève la tête et il dit :

Monsieur 18ème siècle : Oh gente Far! Comment vous portez-vous ? Me demande-t-il en me souriant chaleureusement.

Moi : Je vais bien et vous ? Dis-je en essayant de sourire.

Monsieur 18ème siècle : Je me porte bien, merci pour votre intérêt envers moi. Dit-il en me souriant. Je vais vous laisser voir vos confrères, sur ce. Il s'incline gracieusement avant de partir.

Je le regarde partir et je rentre dans l'immeuble de mon père. Dès que je sonne à la porte, je vois mon beau père qui me dit de façon joyeuse :

Mon beau père : Bonjour Farida ! Comment vas-tu ? Dit-il avec un sourire joyeux.

Dès qu'il voit mon visage triste et du sang sur mon t-shirt et sur mon pantalon , il m'amène immédiatement au salon, me prend les mains et me dit :

Mon beau père : Vas-y. Raconte moi tout ce qui s'est passé. Dit-il en me tenant les mains et en me regardant dans les yeux de manière inquiète.

Je lui raconte tout de manière triste et il me dit :

Mon beau père : Ton ami va s'en sortir, ne t'inquiète pas pour cela. Dit-il en me faisant un câlin.

Je l'aime bien mon beau père, il est vraiment très attentionné et sensible envers les gens... Pas comme ma mère.

Il me demande si je veux faire des cookies avec lui et j'accepte, j'espère que ça va me changer les idées...

Au moment où on a terminé de mettre les cookies au four, je reçois un appel sur mon téléphone et je vois que c'est l'hôpital...

Je regarde mon téléphone, hésitante et je sens la main de mon beau père sur mon épaule. Je le regarde et il me fait un signe de la tête, je décroche au téléphone en disant :

Moi : A-allô ? Dis-je d'une voie tremblante et inquiète.

L'infirmière : Allô ? Est-ce bien Mlle. Farida Lawson Juma Keta à l'appareil ? Demande-t-elle à l'appareil.

Moi : Oui, c'est moi. Avez-vous des nouvelles à propos de mon ami Akim ? Demandai-je, inquiète.

L'infirmière : M. Nejem Ayyachi a une amnésie d'identité, il se peut qu'il ait partiellement oublié les souvenirs de son passé . Dit-elle d'une façon professionnelle.

J'écarquille mes yeux en entendant cela et elle continue son bilan :

L'infirmière : Mais ses jours ne sont pas comptés et il est actuellement dans un lit d'hôpital, réveillé. Dit-elle en ayant l'air une peu heureuse.

Je soupire de soulagement et je souris en disant :

Moi : Merci Madame d'avoir fait de votre mieux ! Dis-je, heureuse.

L'infirmière : Non, ce n'était rien. Dit-elle, contente et professionnellement. Vous pouvez venir lui rendre visite.

Moi : D'accord ! Dis-je. joyeuse.

Je raccroche et je fais un câlin à mon beau père qui me resserre dans ses bras et qui me dit :

Mon beau père : Allez ! Va voir ton ami ! Me dit-il, joyeux.

Je hoche la tête, lui fait un bisou sur la joue et je cours jusqu'à l'hôpital (en faisant gaffe à la route et tout le reste, j'ai pas envie de faire un accident).

J'arrive à l'accueil et je demande où se trouve la chambre de Akim. On me donne le numéro de sa chambre et j'y vais en courant, dès que j'ouvre la porte, je vois Ashley et lui entrain de s'embrasser. Je perds mon sourire et ferme la porte de sa chambre d'hôpital et je rentre à mon appartement.

J'ai l'air d'une psychopathe serial killer qui a tué une personne sans même s'être débarrassé de son t-shirt avec le sang de la victime qu'elle a tué. J'ouvre la porte de chez moi et je vois Zak et Kaï qui sont devant la porte avec un gâteau au chocolat blanc, ils ont l'air joyeux.

Zak : SURPRISE ! Dit-il en activant le pistolet à confettis.

Kaï : J'espère que tu as passé une excellente journée ! Maintenant, faisons la fête ! Dit-il en étant joyeux.

Je leur dis, le regard vide :

Moi : Désolée mais je n'ai pas la tête à faire la fête. Dis-je en avançant doucement en direction de la salle de bain.

Je rentre dans la salle de bain, je me lave avec de l'eau froide et je vais dans ma chambre en écoutant Someone you loved de Lewis Capaldi.

Quelqu'un toque à ma porte et je lui dit d'entrer. Je vois que c'est Zak et il me dit :

Zak : Ça va Farida ? Il s'est passé quelque chose avec ton pote Akim ? Dit-il en s'avancant et en s'asseyant à côté de moi dans le lit.

Moi : Comment tu sais ça ? Dis-je avec stupéfaction.

Zak : L'intuition masculin fantomatique, c'est tout ! Dit-il en me faisant un clin d'œil.

Je souris un peu et il me dit :

Zak : C'est cool de te voir sourire à nouveau, ça te va bien ! Dit-il joyeux avant de se rendre compte que sa phrase était un peu bizarre. Far, c-ce n'est pas c-ce que tu crois ! Tu es belle bien sûr... Marmonne-t-il, en baissant la tête.

Et il devient rouge en essayant de trouver les mots pour se justifier. Moi, je rigole et il me regarde, gêné puis me rejoint dans mon rire. Après avoir rigolé comme des hyènes pendant quelques minutes, il me dit :

Zak : Si tu ne veux pas me le raconter, ça me va. Dit-il en me regardant de manière honnête avec un sourire presque angélique. Mais, mange au moins mon gâteau au chocolat blanc. J'ai l'impression qu'il est trop sucré et j'ai besoin de tes papilles gustatives pour confirmer mes dires. Demande-t-il avec des petits yeux de chiens.

Je rigole légèrement et je dis :

Moi : OK Zak, Je veux bien le goûter. Dis-je en lui souriant.

Il saute de joie et il me tire le bras pour m'amener jusqu'au salon.

Le gâteau est posé sur la table basse, je m'assois pour aller le manger mais Zak me dit en me retenant de le manger :

Zak : Mais avant que tu manges mon gâteau, il y a quelqu'un qui veut te parler... Dit-il en me tenant par mon t-shirt.

Il ouvre la porte de son appartement (la pièce interdite) et il y a un petit garçon, âgé au moins de 4 ans qui avance, la tête baissée. Il doit sûrement être embarrassé...

??? : Vous devez être Farida... Je me trompe ? Dit-il, timidement.

Moi : Euh... Oui, pourquoi ? Dis-je en lui souriant chaleureusement.

??? : Mon papa va bien ? Dit-il, inquiet et en me regardant les larmes aux yeux.

Attends... J'analyse la phrase du petit garçon et je dis avec étonnement :

Moi : TU ES LE DÉFUNT FILS DE MON POTE AKIM !? Dis-je, ébahie.

??? : Oui, je suis son fils. Je m'appelle Ilan. Dit-il en baissant sa tête, timidement.

Zak me regarde, étonné et il me chuchote :

Zak : Il a l'air vraiment timide et inquiet. Ça serait bien si tu le mets en confiance, d'accord ? Me chuchote-t-il à l'oreille discrètement.

Je hoche la tête, je m'accroupis devant lui et je lui dit, en souriant :

Moi : Ton papa va très bien, il est à l'hôpital car il a quelques bobos mais il va s'en remettre. D'accord ? Lui dis-je en souriant.

Il me sourit en disant :

Ilan : D'accord Mlle! Dit-il, joyeux.

Je sens que mon téléphone vibre dans la poche de mon pull et j'ai une idée (de génie) :

Moi : Et si, tu parlais avec ton papa au téléphone ? Dis-je en lui montrant mon téléphone.

Ilan : Ouais génial !!! Dit-il en sautillant partout au salon.

Zak : Mais comme tu vas faire Far ? Dit-il en me regardant comme une folle.

Moi : Comme n'importe quel personne normal. Dis-je en acceptant l'appel et en mettant en haut-parleur.

J'entends la voix d'Akim qui dit à l'autre bout du téléphone :

Akim : Wesh Far... Est-ce que tu m'entends ? Dit-il d'une voix faible.

Je fais un signe de tête à Ilan et Ilan prononce timidement :

Ilan : Allô papa ? Dit-il, timidement.

J'entends plus de respiration de la part de Akim. Ça y est, je crois que je l'ai tué. Pauvre de toi Akim, repose en paix.

Akim : I-Ilan ? C'est toi champion ? Dit-il d'une voix remplie d'émotion.

Ilan : Oui, papa ! C'est moi ! Répond-t-il enjoué.

J'entends des pleurs, je crois que c'est Akim qui pleure de joie ou de tristesse.

Akim : Pourquoi tu me parles au téléphone de Farida mais tu ne me parles jamais en vrai ? Dit-il, triste.

Ilan : Papa, s'il te plaît. Ne sois pas triste sinon je serai aussi triste... Dit-il avec une voix suppliant son père de ne pas être triste.

Akim : OK, je ne vais pas être triste mais dis moi, que fais-tu chez Farida ? Dit-il comme un père aimant.

Il me regarde et je lui donne le téléphone.

Ilan : C'est tonton Zak qui m'a ouvert la porte ! Dit-il, joyeux.

Akim : Tonton Zak ? Dit-il étonné.

Je dis au téléphone, gêné :

Moi : Les enfants disent n'importe quoi de nos jours ! Dis-je, gênée par les propos de l'enfant.

Ilan : Je ne dis pas n'importe quoi ! Tonton Zak et tata Farida sont hyper proches ! On dirait même qu'ils sont des amoureux ! Dit-il en nous regardant, les yeux pleins de sous-entendus.

Zak et moi nous nous regardons, choqués et on détourne la tête, gênés.

C'est trop la honte ! Le gosse fantôme croit que l'on est en couple alors que pas du tout ! On est juste une humaine et un fantôme qui vivent dans un appartement séparés en deux. C'est tout !

Ils parlent de tout et de rien pendant quelques minutes et Ilan dit :

Ilan : Papa, je voulais te dire quelque chose. Dit-il, timidement.

Akim : Vas-y champion! Dis moi ce que tu veux me dire ! Dit-il, joyeux.

Ilan : Si je t'ai ignoré quand on était que tous les deux. C'était pour que tu fasses ton deuil tranquillement. Dit-il, tristement .

Il respire un bon coup et dit, souriant avec des larmes aux yeux :

Ilan : Je t'aime beaucoup beaucoup papa ! Dit-il avec une voix qui sonnait comme un adieu.

Et il me donne le téléphone en pleurant dans les bras de Zak, qui le réconforte. Quand j'éteins le haut-parleur et que je mets le téléphone à mon oreille, la chose que je dis est :

Moi : Hey Akim... Ça va ? Dis-je soucieuse.

Akim : Merci Far... Dit-il, triste.

Je regarde mon téléphone pour bien vérifier si c'est Akim qui me dit cela et je dis :

Moi : De rien Akim ! Dis-je, joviale.

Akim : Ça me rappelle mon devoir que je dois rendre pour demain en plus, faut que je le fasse mais, je ne me rappelle plus des consignes. Sans ça, je ne pourrais jamais aller à l'université ! Dit-il en soupirant.

Il se rappelle de ce devoir comme si il était toujours à l'époque de son lycée...

Akim : Pas grave. Je demanderai à Ashley. Dit-il, insouciant.

Dès qu'il prononce le prénom de ma pét*sse de sœur, je perds toute ma jovialité et je dis, sèchement :

Moi : J'ai des choses à faire. Salut. Dis-je, sèchement avant de raccrocher sans le laisser répondre.

Je me tourne vers Zak et Ilan et je remarque qu'ils dorment. C'est trop mignon de les voir dormir, on dirait un père et son fils. Hormis que Ilan est le fils de Akim donc... Ce n'est pas exactement le père et son fils.

Je mets Zak et Ilan dans la chambre de la pièce interdite. Je vois une lettre qui dépasse de la poche de Ilan.

Je sors de la pièce interdite, j'ouvre la lettre et lit le contenu :

"Tu en as peut-être battu un mais...

N'aie pas le coup de foudre, aie la puce à l'oreille car ta futur faiblesse te fera être muette comme une carpe et ne sera plus là quand il pleura des cordes...

À ma chère Farida."

La personne qui a écrit cette lettre utilise beaucoup d'expressions françaises :

Avoir le coup de foudre : Être tombé(e) amoureux/euse de quelque chose ou quelqu'un.

Avoir la puce à l'oreille : Douter de quelque chose.

Être muet(te) comme une carpe : Être silencieux/se.

Pleuvoir des cordes : Pleuvoir fortement.

Il y a quelque chose que je ne comprends pas...

Comment ça "Ma future faiblesse"? Comme si je n'ai pas d'autres faiblesses ! Il y a ma famille comme faiblesse ! Mais... On dirait que la personne ne veut pas s'attaquer à eux. Bref, j'aurais le temps d'y réfléchir plus tard... En attendant, je vais accrocher cette lettre dans mon tableau d'enquête.

Je mets cela dans mon tableau d'enquête et je vais dormir.

J'ai un mauvais pressentiment à propos de demain mais je crois que ça va aller... N'est-ce pas ?

-Fin du chapitre-