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Chapter 9 - Chapitre 9 : Le rendez-vous .

Dans le précédent chapitre ... 

- Juste lis l'ancien chapitre . Et avant que tu te demandes, ce ne sera pas un point de vue de Farida .

Voici la suite !

Je regarde Farida qui part à l'université par le petit balcon du salon et je me retrouve encore seul dans cet appart de m*rde . Encore.

Je ferme la porte du balcon et j'essaie de me regarder dans le miroir. Je n'arrive toujours pas à croire que je suis mort, c'est comme si j'existe sans réellement exister ... En y repensant, ça me rend un peu triste ... Mais au moins, je suis libéré de la tyrannie de mon père.

Finalement, ça fait du bien d'être un fantôme.

Et à tous ceux qui se demandent qui je suis , je suis Zakchary Trevor Émile Jie Sanchez mais tout le monde m'appelle Zak. Oui, je suis le grand frère de Owen (je n'en suis fier), oui j'ai un prénom de chien (c'est mon avis, je n'ai rien contre les Trevor), oui mon prénom Jie veut dire "exceptionnel, héros ou élite" (alors que je ne me trouve pas du tout exceptionnel) et oui, j'ai un prénom typiquement français (et j'en suis un petit peu fier).

Je suis le colocataire fantôme de Farida à partir du jour où elle est venue dans cet immeuble bizarre rempli de fantômes et des esprits. Si vous avez cru que c'est un immeuble élégant et incroyablement moderne, vous avez tout faux.

Cet immeuble existe depuis des paquets de siècles et ce n'est pas tout ! L'immeuble n'a pas que 5 étages comme croirait certaines personnes... Il a exactement 25 étages au total (si on ne compte pas le toit) sauf que l'ascenseur du monde des vivants monte jusqu'au cinquième étage et qu'il faut voir ou être un fantôme pour voir les autres étages...

Heureusement que c'est rare sont les personnes qui peuvent voir les fantômes. Sinon, je serai mort...

Bref, je suis invisible devant le miroir donc, je vais aller m'occuper autrement...

Je vais faire le ménage...

Pour faire passer le temps et l'imaginer entrain de faire le ménage...

Après quelques heures de nettoyage...

Je souffle de satisfaction et je regarde l'heure sur ma montre...

M*rde! Mon rendez-vous avec le gars du 18ème siècle ! Je vais le rater !

Je cours dans mon appartement puis dans ma chambre et j'ouvre le placard en prenant un pantalon gris, un t-shirt marron et des Vans.

Je cours vers ma porte d'entrée, je la ferme et je dévale les escaliers (sans tomber).

??? :街!你将像这样离开哪里?Dit une voix féminine en chinois dont je reconnais immédiatement la personne.

(Traduction : Jie! Où vas-tu partir comme ça ?)

Moi : 我要去朋友家,妈咪! Dis-je en me retournant vers elle et en la regardant, en soupirant légèrement.

(Traduction :Je vais chez un ami, maman !)

Maman : Combien de fois je t'ai dit de ne pas aller dehors sans me prévenir ? Dit-elle en me regardant, inquiète.

Oh ma mère ! Quel amour elle est ! (Même si elle s'inquiète pour tout et pour rien)

Moi : J'suis vraiment désolé mam's! Mais je suis réellement en retard là ! Dis-je, pressé.

Maman : D'accord ! Elle s'approche de moi et elle me fait un bisou sur le front en disant : 再见,我的儿子!

(Au revoir, mon fils !)

Je lui souris, je masque mon visage avec un masque en tissu et je pars de l'immeuble pour rejoindre 18ème siècle en courant.

Arrivé au point de rendez-vous...

Je regarde autour de moi, j'aperçois 18ème siècle qui me regarde et qui lève la main vers ma direction avec un sourire toujours aussi énigmatique.

Je m'avance vers lui malgré qu'il me fout légèrement les jetons. Il a l'air innocent mais il a un côté énigmatique, étrange et mystérieux qui peut même intimider le plus grand des Bad boys...

Bref, en m'avançant vers lui, je sens une aura assez ... Maléfique. Je m'assois en face de lui et il me dit, d'une manière gentille et respectueuse:

Gars du 18ème siècle : Vous êtes enfin venus, mon cher ...  Dit-il en portant la tasse de thé à ses lèvres. 

Moi : Oui, monsieur ... Je soupire en le regardant, perdu .

C'était gentil ou méchant car dans sa phrase , j'ai ressenti une pointe de sarcasme dans sa voix .

Gars du 18ème siècle : Alors ... Elle est encore en vie ? Dit-il en me regardant de manière sombre avec un sourire pervers .

Je baisse ma tête et je dis :

Moi : Non . Dis-je en marmonnant.

Gars du 18ème siècle : Pardon ? Dit-il en approchant son oreille de moi .

Je soupire de stress, je relève ma tête pour le regarder droit dans les yeux et je dis :

Moi : Elle est morte. Dis-je en essayant d'être sûr de moi pour cacher mon mensonge.

Il se lève en me regardant avec un sourire amer et narquois. Je crois que mon mensonge n'a pas fonctionné.

Gars du 18ème siècle : Menteur. Dit-il en ayant un petit rictus .

M*rde m*rde et m*rde ! C'est mort pour moi ! Il va se débarrasser de moi comme un vulgaire petit inceste ! Faut que je m'enfuis!

Je me lève brusquement, je balance le contenu de mon verre sur le visage du 18ème siècle et je me tape le meilleur sprint de ma vie jusqu'à chez moi .

Pendant le chemin, je vois plusieurs mecs en tenue de civil qui me courent après, je les sème en prenant plusieurs petites rues qui me permet quand même de rentrer chez moi mais, je me suis perdu quand j'ai pris une rue à ma droite. Tout ce que je sais, c'est que je suis près d'une... Université.

??? : Zak ? Dit une voix féminine derrière moi.

Ça ne peut être que ...

Moi : Farida ? Dis-je en me retournant vers elle .

Je la vois avec quatre gars et deux filles qui chacun ont une glace dans leur main.

Moi : Euh... C'est qui eux ? Dis-je, gêné.

Farida : Ah oui ! Je te présente Liam, Darren, Jess, Akim, Naïm et Chessy ! Dit-elle en me les montrant tous avec son index. Les gars voici Zak, mon... Hésite-t-elle à dire en me montrant de sa main.

Je crois qu'elle a besoin d'aide...

Moi : Son voisin. Je suis son voisin d'immeuble. Dis-je, peu convaincu que ce mensonge fonctionne.

Tout le monde nous regarde de manière méfiante puis Jess dit :

Jess : Tu ne m'as jamais dit que tu avais un voisin aussi sexy ! Dit-elle en me regardant, de façon enjôleur.

Farida soupire de soulagement mais moi, je sens que le regard des gars sont froids et glacials :

Akim : T'as couché avec elle ? Demande-t-il, froidement.

Liam : Si oui, as-tu mis la capote ? Demande-t-il aussi, froidement.

Darren : Tu sors avec elle depuis combien de temps ? Demande-t-il, sèchement.

Naïm : Ravi de te rencontrer. Dit-il, sèchement.

On dirait que je fais pas une très bonne impression devant eux ....

Et en plus, je suis poursuivi par jenesaiscombien de gardes du corps de 18ème siècle. Je vais jamais survivre si je reste glander ici.

Moi : Bon, c'est pas tout ça mais je dois aller préparer mon examen. Salut! Dis-je en partant rapidement sans attendre des réponses de leur part.

Farida : Moi aussi, je vais rentrer ! Bye ! Crie-t-elle à ses amis en courant dans ma direction.

Arrivée à mon niveau, elle me chuchote :

Farida : T'es encore en danger ? Chuchote-t-elle en marchant à la même vitesse que moi.

Elle devine assez vite les choses ...

Farida : J'aurais dû m'en douter... Soupire-t-elle, exaspérée. C'est qui cette fois-ci ?

Moi : La question exacte est :"Ce sont qui ?"Dis-je avec ma voix imitatrice de Farida .

Elle ouvre grand les yeux et dit :

Farida : Dépechons nous avant que tu... Meurs. Dit-elle en marchant plus rapidement que moi.

C'est moi que les gens veulent ma peau mais c'est elle qui flippe ? Décidément, elle est grave bizarre. Je sens un mouvement derrière nous puis je vois une balle de pistolet qui me frôle le visage.

Moi : Je pense qu'il est déjà trop tard pour nous grouiller. Dis-je en m'arrêtant.

Farida : Alors courons ! Dit-elle en me tenant la main et en courant.

On court dans la rue en se tenant la main... Je ne sais pourquoi mais ça me fait rire. Je cours dans la rue avec la personne qui a toujours été là pour moi, si seulement elle peut s'en rappeller de ces moments là... Ça m'a manqué d'avoir un peu de compagnie qui est assez spéciale,  les filles qui habités dans l'appart avec moi dans le côté de la pièce interdite étaient ennuyeuses et barbantes, elles pleuraient même quand elle se cassaient un ongle ou quand elles se salissaient (je me moquais d'elles). Alors que Farida, c'est un cas vraiment spécial. Même quand elle a été blessé à cause du gars au niveau de la jambe et du ventre (Voir chapitre 8), elle s'est quand même relever et m'a sauvé. C'est un peu une super-héroïne, en quelques sortes .

Farida : On est arrivés ! Dit-elle en me regardant, soulagée.

Mais alors qu'on allait rentrés dans l'immeuble, je sens une piqûre dans ma nuque . Mais c'est impossible que je me fasse piquer par une piqûre d'insecte humaine ou par une seringue du monde des vivants, à moins que...

Avant même que je comprends la situation, mon corps s'effondre sur le sol et je prononce à Farida, faiblement avec un signe de la main :

Moi : E-enfuis toi ...Dis-je faiblement à Farida .

Farida : T'es malade wesh ! Non,je ne pars pas sans toi, c'est mort ! Crie-t-elle en me serrant la main .

Moi : Fa-Far, s'il te plaît... N-n'empire pas l-les choses ... P-pars .Dis-je faiblement.

Malgré ma faible vision dû au liquide qui fait effet dans mon corps, je vois que Farida baisse la tête pour se retenir de pleurer puis elle dit avec de la tristesse dans sa voix :

Farida : Je te promets que je viendrai te chercher. Dit-elle en se levant sans pourtant me lâcher la main.

Elle me lâche la main et part en courant pour se réfugier dans l'immeuble, j'entends une autre voix dire en chinois :

??? : 对不起,儿子,但命令就是命令.

(Traduction : Je suis désolée mon fils, mais, les ordres sont les ordres).

Et là, trou noir ...