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Chapter 15 - 14/Bouleversements

Nous sommes tous victimes de la façon dont cela fait mal quand l'amour est parti.

L'éternité n'est pas pour tout le monde.

Nous ne pouvons pas défaire ce qui a été dit et fait. Ursine Vulpine & Annaca

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POV Kévin

Les années de collège se sont terminées comme elles avaient commencé, se soldant par de nombreuses déceptions. Une autre blessure émotionnelle est rapidement venue s'ajouter au reste. Le divorce de ma mère et de mon père, qui se sont finalement séparés après près de 15 ans de mariage. Ce fut un événement difficile à encaisser, de voir mes parents se disputer sans cesse avant de prendre la décision ultime.

On aime tellement nos parents quand on est jeune qu'on a tendance à les idéaliser, et lorsque la chute arrive, la douleur est vive et persistante. Voir deux êtres qui se sont tant aimés s'éloigner peu à peu dans la douleur et la colère. Même si mon père a été très peu présent, il n'en reste pas moins mon père, j'ai tout de même eu de bons et rares moments avec lui. J'ai pu voir de mes propres yeux, étant enfant, l'amour qu'il portait à ma mère.

"J'ai vu à quoi ressemble l'amour, j'ai vu sa beauté quand il est vivant, je me promenais dans son paradis, c'est de l'or, c'est du bleu, c'est dans les cieux. Mais je suis témoin de la mort de l'amour, il n'y a pas de sang, il n'y a pas de corps, il ne reste rien. C'est ainsi que cela se passe quand deux personnes décident que l'amour est mort." (Kévin)

Cela a eu un grand impact sur ma psyché et sur le reste de ma famille, tout comme pour ma sœur et mon frère. C'était difficile et cruel, il n'y avait pas d'autres mots, et cette accumulation a fait couler beaucoup de larmes. Alors, au lieu de pleurer depuis le tout début de ma vie, comme lorsque j'étais sur ce lit d'hôpital, j'ai préféré sourire.

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Des fois tout ce qu'on peut faire, c'est sourire, enchaîner sur le jour suivant, retenir les larmes et prétendre que tout va bien.

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Mon père s'en alla loin et ma mère hérita naturellement de notre garde. Moi, je leur en voulais à tous les deux, mais surtout à mon père pour laisser partir une femme aussi exceptionnelle. Imbécile, voulais-je lui crier, tu laisses filer le soleil qui illuminait le jardin.

Ma mère, Karla, possédait de nombreuses qualités : le travail, la bonté, le courage et l'amour, et une beauté inégalée à 40 ans, une belle peau caramel, de beaux cheveux noirs courts et de magnifiques yeux marron.

Cependant, que pouvais-je faire à part subir et avancer tant bien que mal ? Mon frère et ma sœur ont également grandi avec moi, mais leur présence était un réel réconfort : chamailleries, bagarres, mais aussi beaucoup d'amour.

Les années de collège ont aussi été le moment où j'ai commencé à introduire les cours CIMC : cours d'introduction au Métier de Chasseur.

Cela se faisait avec des professeurs ayant une certification spéciale, permettant d'enseigner des techniques de combat, de pouvoir ou de self-défense, car la plupart des gens s'éveillaient à un très jeune âge. Donc les former était quelque chose d'important dans différents domaines : réagir en cas de danger si un donjon se brisait et éventuellement pouvoir se défendre, intéresser les jeunes et repérer les plus prometteurs au métier de chasseur.

De nombreux métiers sont nés, comme la police spécialisée dans les crimes liés au chasseur, car beaucoup de gens en abusaient de leur pouvoir dans les premières années et il fallait créer un garde-fou. Différents métiers ont donc évolué pour faire face à cette nouvelle ère.

Il s'est très vite avéré que j'étais médiocre, avec le pire rang qui ait jamais existé. Je dépassais certes les limites d'un homme normal, mais cela était ridiculement minime. Cela m'a valu encore bien des moqueries de la part de mes camarades, cependant, il y avait toujours Arthur avec moi pour me soutenir dans n'importe quelle situation.

Comparé à moi, il avait un meilleur rang, il était même le meilleur de la classe, mais il n'a jamais été hautain ou eu quelques comportements dégradants. Au contraire, il était mon partenaire à chaque cours et me donnait conseil après conseil. J'ai douté de lui au début, toutefois les preuves de confiance m'ont été fournies. J'avais trouvé ce qu'on appelle un véritable ami, des personnes qu'on ne compte que sur les doigts d'une main à la fin de une vie.

Le temps a avancé jusqu'à notre entrée au lycée. Je ne me suis jamais autant amusé avec Arthur malgré les nombreux tracas. Notre amitié n'a cessé de se renforcer au fil du temps, ce qui nous a finalement amenés jusqu'à notre dernière année de lycée.

La vie, qui ne m'avait jamais déçu en tant qu'épreuve cruelle, allait encore me mettre à l'épreuve comme si je n'en avais pas eu assez. C'était un lundi matin que j'ai appris la terrible nouvelle. J'étais en train de suivre les cours lorsque mon portable s'est mis à vibrer dans ma poche. J'ai rapidement décroché en sortant du cours, car c'était ma mère. J'ai répondu en sortant du cours précipitamment.

Le professeur a appelé mon nom à maintes reprises, cependant rien n'avait d'importance à part ma mère. Qui plus est, c'était la première fois qu'elle m'appelait pendant les cours.

"Maman !" (Kévin)

"Chéri..." déclara-t-elle, sa voix tremblante.

Je pouvais ressentir grâce à cela que c'était quelque chose de grave.

"Maman, explique-moi calmement ce qu'il se passe !!" (Kévin)

"C'est... C'est ton père !" (Maman)

"Papa !" (Kévin)

"Mon ange, une faille bleue est apparue sur le lieu de travail de ton père. Il... Il n'a pas pu en réchapper..." sanglota-t-elle.

Mon corps a soudainement perdu toute sa force. Je me suis effondré sur le sol, mes jambes ne supportant plus mon propre poids. La vie m'avait de nouveau mis à terre, m'enlevant un être cher pour la première fois de mon existence. Mon père était mort !

"Non, c'est un rêve et je vais me réveiller, hein ? Maman, c'est une blague, hein ? Pas vrai ?" demandais-je, incapable d'y croire.

"Kévin, je suis désolée..." (Maman)

Mon portable s'est écrasé contre le mur avant que ma mère ne termine sa phrase.

La tristesse s'est peu à peu transformée en rage, une rage qui a fait la guerre au chagrin en moi le plus longtemps possible. J'ai pleuré, j'ai maudit, tout en refusant de croire que cela était réel. L'homme qui m'avait donné la vie s'en était allé sans que je ne puisse lui adresser un seul au revoir.

POV : Mère de Kévin

Je vis mon fils rentrer à la maison au moment où j'ai croisé son regard, ses yeux me suppliaient de me tromper. Pourtant telle était la triste réalité, tandis que je le serrais dans mes bras pour le réconforter. Aucun homme ou enfant ne devrait ressentir ça, mais la vie était faite ainsi. Mes tripes se serraient en voyant son regard, mes larmes menaçaient de prendre le dessus, son frère et sa sœur étaient aussi sous le choc.

L'homme que j'ai aimé, avec qui j'ai partagé 15 ans de ma vie et le père de mes enfants, était mort. Il était l'un des rares éveillés avec une force suffisante sur les lieux. Il s'était sacrifié pour permettre aux autres de s'échapper, pour pouvoir ensuite appeler une guilde pour supprimer la faille. Votre père était un héros, c'est ce que je voulais leur dire, puis finalement, je me suis ravisée. Un héros, mais à quoi bon un héros mort ! Un père qui ne serait définitivement plus là pour ses enfants.

"Christian, le seul héros que tu aurais dû être, c'est celui de tes enfants."

POV Kévin

Une semaine entière s'écoula, sept jours extrêmement tristes et moroses. Arthur resta plusieurs jours avec moi, ma sœur Marie et mon plus jeune frère Yan. Sa présence, son calme, son humour et son côté humain suffisaient à nous remonter le moral.

Mon père fut mis sous terre dans une belle et théâtrale cérémonie, avec des chants plus magnifiques les uns que les autres. Je suppose que j'avais eu aussi droit à une pareille cérémonie. Pleurant, je jetais une fleur dans le trou où était le cercueil avant de lancer mes dernières paroles : "Adieu Papa."

Mon père disait que les morts sont de plus en plus présents au fur et à mesure de la vie, comme le manque, comme la tristesse ; on ne se remet jamais de la mort des siens ; la vie est aussi faite des absents qui brûlent les cœurs. (Mes mauvaises pensées - 2005) de Nina Bouraoui.

Le nom de mon père, celui qui s'était sacrifié pour sauver des gens, était apparu dans le journal. Dans la maigre catégorie des faits divers. Un jour seulement après l'enterrement, deux hommes sont venus nous rendre visite. Ils se nommaient Richard Neville et Moretti. Moretti était habillé de manière chic avec un costume, l'autre avec une tenue tout aussi chic, mais beaucoup plus sobre.

Tous deux venaient d'une grande guilde française appelée les Aigles royaux, avec un aigle doré en guise de blason. Ce jour-là, il n'y avait que ma mère et moi, nous pensions qu'ils étaient venus s'excuser ou nous présenter leurs condoléances, car la zone où a eu lieu l'incident était l'un de leurs entrepôts sous leur juridiction. Cependant, la raison de leur venue était toute autre.

Ils prirent place à une table où ma mère leur proposa gentiment du thé.

"Laissez, nous ne sommes pas là pour une visite de courtoisie," stoppa Moretti.

"Pourquoi êtes-vous là, alors ?" demanda ma mère.

"Eh bien, votre ex-mari lors de son combat a détruit de nombreuses marchandises appartenant à notre guilde. Les montants s'élèvent à des pertes qui se chiffrent en millions. C'est pourquoi nous sommes venus ici pour vous demander de rembourser." dit Moretti.

Il y eut un lourd silence, cette demande était non seulement insensée, mais aussi d'un sadisme extrême. Je ne pus alors me retenir car par cette action, ils insultaient également la mémoire de mon père.

"Vous vous foutez de nous ? Mon père a sauvé des vies. Et vous, vous osez venir nous demander de rembourser votre stupide marchandise !" (Kévin)

"Si votre père n'avait pas joué les pseudo-héros, des professionnels auraient pu éviter la casse," déclara Moretti d'un ton froid.

"Répète ce que tu viens de dire !" (Kévin)

Sans réfléchir, je me suis jeté contre l'agent, ne pouvant retenir ma colère. Avant que je ne le touche, j'ai senti une énorme force m'empoigner. J'ai été plaqué violemment sur la table qui s'est effondrée à son tour.

Mon corps était engourdi et douloureux, mon esprit dérivant. Je senti un liquide couler le long de mon front, c'était du sang qui coula ensuite dans mes yeux. J'étais plaqué au sol par cette main puissante, ne pouvant bouger.

"Tu n'es même pas un éveillé, gamin, reste à ta place." (Richard)

"Fils de pute !" (Kévin)

J'ai tenté de rassembler la moindre parcelle de force qui se trouvait dans mon corps et l'homme a alors renforcé sa prise sur ma tête.

"Lâchez mon fils s'il vous plaît, monsieur Richard !"

Mon regard se tourna alors vers ma mère, elle, qui était si forte, avait maintenant un regard résigné.

"Maman, non ! Ne fais pas ça...." (Kévin)

"Kévin, tais-toi." (Maman)

Elle se tourna vers les deux hommes.

"Si je refuse, vous nous poursuivrez en justice ou vous prendrez notre maison et nos biens ? Tout cela en guise de dommages et intérêts ?" (Maman)

"Vous avez bien deviné et je doute que vous ayez les moyens pour un procès. Je doute aussi du fait que vous vouliez perdre votre maison. Tout cela pour le bien de votre famille, bien sûr." (Moretti)

"Très bien, je vais signer le contrat de reconnaissance de dette." (Maman)

Je regardais alors ma mère, celle que j'avais toujours admirée, céder à ce terrible et odieux chantage. Il lui tendit un papier qu'elle signa, la main tremblante.

"Oh, aussi, je compte sur vous pour garder cela secret. Nous ne voudrions pas de mauvaise pub." (Moretti)

Ils se levèrent pour partir et Moretti se tourna vers moi, pendant que j'étais encore en sang, celui-ci coulant dans mes yeux.

"Tu peux me regarder aussi méchamment que tu veux, gamin, mais tu ne peux rien y faire et ton père n'était qu'un zéro." (Moretti)

"Je vais te..." (Kévin)

"Ça suffit, partez s'il vous plaît !" cria ma mère.

Ils partirent finalement, cependant, il avait dit quelque chose de vrai. Je suis faible, non, je suis impuissant. Je ne suis tellement rien qu'il n'a pas compris que j'étais un éveillé.

En plus, nous avons maintenant contracté une dette astronomique non méritée. Que pouvons-nous faire maintenant ? S'opposer à une guilde aussi forte qu'un organisme gouvernemental était du suicide. J'étais maudit et ma famille en faisait aussi les frais. Je ne pus alors retenir mes larmes qui coulèrent sur mes joues, se mélangeant à mon sang. Ma mère me serra dans ses bras, mais rien ne pouvait enlever ce goût amer dans ma bouche.

"Pourquoi suis-je si faible ?" (Kévin)

***

Deux nouvelles semaines s'écoulèrent, la vie reprenant presque son cours, repartant dans la routine habituelle. Toutefois, la sensation d'impuissance ne m'avait jamais quitté. Assis sur ma chaise suivant ce cours de math ennuyeux et morose. Durant les entraînements, je ne pouvais pas m'entraîner avec les autres au risque de me blesser.

La seule chose que je pouvais apprendre était les arts martiaux et le maniement du sabre. Alors je n'ai quasiment fait que ça, j'étais devenu un vrai pro au fils des années. Malheureusement, contre un éveillé en vérité, ça ne servait à rien, vu que j'étais dépourvu de pouvoir.

Arthur, néanmoins, me réservait toujours 30 min pour que je me mesure à lui. Bien sûr, il se retenait en limitant ses capacités pour que je puisse l'affronter à peu près d'égal à égal.

"Tu sais si tu avais un rang plus élevé, tu serais vraiment fort, un monstre, je dirais." (Arthur)

"Tu l'as dis toi-même si j'avais un rang plus élevé, cependant je suis tellement faible que monter en rang est quasiment impossible. (Kévin)

Des brides de souvenirs me revinrent en tête ce jour où j'avais été impuissant. Une guilde envoyant des éveillés pour intimider une pauvre petite famille. Une haine soudaine est brusquement montée en moi.

"Arthur combat moi sérieusement !" (Kévin)

"Tu es sûr ?" (Arthur)

"Oui !" (Kévin)

Il libéra son énergie et mes jambes se mirent à trembler comme une feuille dans le vent. Malgré tout, je me suis mis en position de combat, en aiguisant mes sens à leur maximum.

Arthur a disparu de ma vue, cependant le temps semblait ralentir malgré mes jambes tremblantes. Chaque parcelle de mon corps était en éveil.

Puis je l'ai vu, une brève lueur et j'ai paré un coup. Mon corps a été envoyé voler dans les airs, avant que je ne m'écrase sur le sol.

"Ah, je ne fais vraiment pas le poids." Dis-je en me relevant mon corps engourdi et couvert d'égratignures.

"Qu'est-ce que tu racontes, tu as arrêté un de mes coups ! Tu..." Dit-il en accourant vers moi.

"Rassemblez-vous !" Demanda le Professeur nommé Henry.

"Comme vous le savez dans deux jours, c'est le raid du mois, préparez-vous bien et à demain." (Henry)

Je n'ai en vérité jamais participé à un seul raid dans une faille avec l'école. Ils m'ont toujours dissuadé de le faire au vu de mes faibles capacités. Cependant, la frustration et la rage ont pris le pas sur moi. Je voulais avancer et devenir fort et pour cela je devais obligatoirement me battre.

Cette fois-ci, j'ai donc supplié le professeur de me laisser y participer. De plus, même si j'étais faible, j'étais quand même un éveillé, et c'était mon droit. Malgré également la forte opposition de ma mère et de certains professeurs, à la fin, ils ont finalement cédé à ma demande.

Le jour J est finalement rapidement arrivé, je me trimballais maintenant avec de grosses protections pour combler ma faiblesse. C'était une des conditions qui m'avait été imposées. Arthur m'attendait avec le sourire :

"Alors ?"

"J'ai le trac."

"Ne stresse pas, ça va bien se passer."

Avec nous, il y avait 3 éveillés professionnels qui nous encadraient, ainsi que le professeur Henry.

"Ok, nous allons rester groupés et comme à notre habitude nous serons accompagnés de Gaby, Yac et Charles" (Professeur Henry)

Les donjons de niveau 10 contenaient des monstres que même un humain normal pourrait tuer, même si cela pouvait s'avérer compliqué. Alors, encadrés de 3 éveillés professionnels de rang 8, il n'y avait jamais eu de problèmes ici ou ailleurs. Surtout que la majorité des élèves de la classe était au rang 9, sauf Arthur qui était bientôt proche du rang 8.

Nous sommes tous rentrés, la sensation de traversée était bien présente. C'était comme traverser un fin film d'eau. Une fois tout le monde entré, un cri a retenti. Un cri d'horreur venait du professeur qui traversa en dernier.

"Merde, un portail gris !" (Éveillés professionnels)

Le portail qui était d'un rouge rubis il y a quelques instants a soudainement viré au gris clair. Une chose qui avait une chance sur un milliard de se produire venait d'arriver. Nous étions désormais dans une faille de rang 6 ou 7.

Tout le monde était tétanisé, sauf le professeur et les éveillés professionnels qui avaient gardé leur sang-froid.

"Très bien, nous sommes dans une faille grise, nous ne serons pas en mesure d'assurer une protection convenable. Restez tous groupés et souvenez-vous de l'entraînement ! Ceux capables d'attaque à distance et de prodiguer des soins placés  à l'arrière ! Les combattants et les tanks en avant, nous allons avancer dans une formation en triangle !" déclara Gaby avec force, mais calme.

Mes jambes tremblaient, les risques que je meurs était désormais presque inévitable, cependant, Arthur posa sa main sur moi avec un regard sérieux.

"T'inquiètes pas, je vais rester près de toi !" (Arthur)

"Merci mon pote." (Kévin)

"Je vais assigner Charles à Kevin, qui aura besoin de plus de protection que les autres." déclara le Professeur Henry.

Tous les regards se sont tournés vers moi, ils étaient tous remplis de mépris. Protéger quelqu'un qui ne pouvait pas se battre au détriment de leur propre sécurité. Autrement dit, j'étais un boulet, qui pouvait les entraîner dans la noyade.

Ces regards furent coupés court quand d'horribles cris retentirent, des frissons parcoururent chaque parcelle des personnes présentes ici. Une horde de monstres-loups noirs aux formes difformes et horrifiantes firent leur apparition.

"Préparez-vous au combat !" cria Henry en se mettant en garde.

Mon cœur voulait sortir de ma poitrine alors que tout le monde se préparait au pire.

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Ne priez pas pour une vie facile.

Puisez votre force dans l'adversité et les souffrances de la vie, car la force ne naît pas de l'absence de difficultés, mais plutôt de notre capacité à les affronter et les transcender.

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