La vérité est la suivante : tous les monstres que vous avez rencontrés ou que vous rencontrerez un jour ont été un jour un être humain avec une âme qui était aussi douce et légère que la soie. Quelqu'un a volé la soie de leur âme et les a transformés en ceci. Les monstres ne naissent pas dans ce monde, ils sont créés de toute pièce. Nikita gill
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Le donjon était une espèce de grotte géante avec des murs en pierre grise. Avec un seul tunnel pour avancer, les loups noirs au corps difforme ont débarqué par là. Ils étaient plus d'une cinquantaine fonçant sur nous.
Tout le monde s'est immédiatement mis en formation, comme l'avaient demandé les éveillés professionnels qui se trouvaient à l'avant. Tandis que les élèves se trouvaient derrière et étaient organisés selon leur compétence.
Les tanks et les combattants au corps à corps étaient en première ligne, les mages et ceux capables d'attaques à distance en deuxième ligne, les soigneurs en troisième ligne, et pour finir, moi, avec Arthur et Charles pour me protéger.
"À mon signal !" (Gaby)
Les loups ont continué à avancer, la bave dégoulinant de leur gueule béante. Jusqu'à ce qu'ils arrivent à nous atteindre.
"Feu !" (Gaby)
Les élèves mages ont lancé toutes les attaques et tous les sorts qu'ils pouvaient. Elles ont frappé les loups de plein fouet, soulevant un écran de fumée. Quelques microsecondes plus tard, ils sont ressortis quasiment indemnes. Les attaques étaient malheureusement trop faibles pour espérer les blesser sérieusement.
Les élèves, voyant l'inefficacité de leurs attaques, ont pris peur et ont commencé à trembler.
"Ne vous découragez pas ! Continuez, même si vous ne les blessez pas, vous les affaiblissez. Tirez à nouveau si vous voulez sortir d'ici vivants!" (Gaby)
Immédiatement, comprenant l'urgence de la situation, ils ont recommencé à lancer leurs attaques.
Finalement, les loups se rapprochant, les éveillés professionnels ont été les premiers à entrer en collision avec eux. Ils ont tranché les monstres avec leurs épées, formant un bloc. Le fait que les loups aient été affaiblis, leur facilitait légèrement la tâche.
Ils les tranchaient de manière vive et efficace pour que l'échange de coups dure le moins longtemps possible. Cependant, ils allaient être très vite submergés, ce qui ne tarda pas à arriver.
"Avancez !" Cria alors Yac pour faire avancer les élèves en première ligne.
Les élèves ont avancé, mais avec peu de conviction. Les monstres, eux, les ont agressés sans la moindre pitié. Malgré le fait que les monstres soient affaiblis, ils ont eu beaucoup de mal à les tuer. Certains sont même tombés à la renverse, prenant des coups de griffes et de crocs qui ont lacéré leur peau. On pouvait entendre très clairement, malgré le brouhaha de la bataille, leurs cris de douleur paniqués.
Immédiatement, les camarades qui le pouvaient tentaient d'abattre les monstres qui les attaquaient, dans le but de les sauver mais aussi pour éviter que la formation ne se brise. Car si elle se brisait, cela serait un carnage.
Les mages lançaient leurs sorts autant qu'ils le pouvaient, tandis que les soigneurs prodiguaient les soins qu'ils pouvaient donner. Malheureusement, ils étaient encore bien loin d'avoir terminé leur peine, d'autres loups sont encore sortis du tunnel, plus d'une centaine cette fois.
Certains ont gémi et maudit, mais ils ne pouvaient pas se déconcentrer ni se décourager, sinon la mort toquerait à leur porte.
Le calvaire s'est poursuivi pendant trente minutes entières, les loups continuant à affluer comme dans une fourmilière, tandis que les élèves commençaient à fatiguer et que leurs sorts et leurs soins perdaient en puissance.
POV Kévin :
J'étais là, tétanisé à l'arrière, regardant les camarades se battre au péril de leur vie, tandis que moi, j'étais protégé par Arthur et Charles. Il n'y avait eu aucune perte, mais la fatigue et les blessures commençaient à s'accumuler. Les cris de douleur à chaque morsure ou coup de griffe résonnaient dans mes oreilles. Je ne pouvais plus les entendre. De plus, je limitais mes mouvements en m'appuyant sur Charles, qui était un soigneur spécialisé aussi dans le combat. Je ne pouvais pas regarder la situation se dégrader encore plus, alors j'ai demandé :
"Monsieur Charles, allez les aider, ils ont plus besoin de vous !"
Il hésita un moment, mais au final décida d'aller les aider. Arthur était donc maintenant mon seul et unique garde du corps.
À ce moment-là, un cri strident a retenti, faisant trembler la grotte entière. Un monstre géant est apparu, c'était une Manticore. Un corps de lion rouge sang, des cornes de bouc, une quadruple rangée de dents acérées allant d'une oreille à l'autre, une queue de scorpion violette, et des ailes de chauve-souris.
Le boss du donjon était sorti de sa salle, nous submergeant de sa puissance. À première vue, cela aurait dû être une mauvaise nouvelle, mais c'était tout le contraire, car cela évitait de s'aventurer plus loin dans le donjon alors que nous n'avions pas bougé de l'entrée. Cela évitait de tomber face à des bêtes plus puissantes, qui sait sur quoi nous aurions pu tomber. Néanmoins, même si c'était une chance, cela restait aussi de la malchance. La Manticore était un monstre grand, puissant et imposant.
Les loups ont immédiatement fui à la suite de son apparition, repartant par là où ils étaient arrivés. Le boss les a laissés fuir, son attention étant exclusivement concentrée sur nous.
"C'est le boss, si nous le battons, nous pourrons rentrer !" Cria le professeur Henry.
Tout le monde fut galvanisé par la possibilité de rentrer. Cependant, pour les faire déchanter, la Manticore tira un faisceau d'énergie de sa gueule.
"Merde, esquivez !" (Gaby)
Le faisceau traversa la formation, qui avait tenté de s'enfuir. Il engendra une explosion, brisant instantanément la formation. J'ai été projeté à pleine vitesse contre une paroi du donjon à cause de l'explosion. Mon corps s'est écrasé contre elle avec force, une douleur lancinante parcourant immédiatement tout mon corps.
Puis, retombant sur le sol, j'ai été pris de terreur en voyant la tête décapitée d'un de mes camarades, ses yeux encore révulsés par la terreur et la douleur. J'ai immédiatement reculé de peur et j'ai pu constater que j'avais aussi des brûlures dues à l'explosion. Certaines de mes côtes étaient également brisées, une sensation de brûlure parcourant mon thorax.
Je me relevais à peine du choc quand j'ai vu le professeur recevoir un coup de griffe qui l'a envoyé lui aussi contre une paroi. Charles accourut précipitamment et le soigna pour qu'ils puissent se battre à nouveau.
Je vis d'autres camarades tétanisés, tandis que des cadavres pouvaient être vus. Certains camarades essayaient de les soigner mais ils étaient déjà morts. Cinq, c'était le nombre de victimes dûes à l'attaque précédente.
"Relevez-vous ! Nous pleurerons vos camarades plus tard ! Pour le moment, si nous voulons sortir d'ici vivants, nous devons vaincre cette chose !" Cria Yac.
Arthur vint vers moi, alors que j'étais allongé contre le mur.
"Tu vas bien !" (Arthur)
"Oui, ça va, tu n'as plus besoin de me protéger ici, va vite les aider là-bas !" (Kévin)
Il acquiesça avant d'immédiatement rejoindre le combat. Une bataille féroce s'engagea alors, tout le monde donnant le maximum qu'ils pouvaient. Au bout de longues minutes, au fur et à mesure que la bataille avançait, la Manticore faiblissait, subjuguée par le nombre. Les attaques à courte et longue portée l'assaillaient. Cependant, dans le processus, trois camarades avaient encore perdu la vie. Nous n'étions plus que 22 élèves.
Au bout d'un terrible et long combat, elle fut vaincue. Le corps criblé de blessures, ce fut Arthur et moi qui lui donnèrent le coup final en lui transperçant la tête avec son épée.
La faille s'ouvrit alors, mais il y avait de nombreux blessés graves. Ce fut même un miracle qu'il n'y ait pas eu plus de morts. Épuisés, ayant utilisé tout leur mana, tout le monde se dirigea désormais difficilement vers la sortie. Avec horreur, nous avons subitement entendu des cris stridents.
C'étaient les bêtes qui s'étaient enfuies lors de l'apparition de la Manticore et maintenant, elles se mettaient à notre poursuite. Tout le monde se mit à courir à toute vitesse vers la sortie.
Arthur jeta un œil sur moi, établissant un contact visuel. Je lui fis un signe de tête pour lui dire d'y aller, il comprit et aida les autres blessés à sortir.
Je me suis relevé avec difficulté, mes côtes me faisant souffrir. Je me suis mis à courir aussi vite que je pouvais. J'étais sur le point d'atteindre la faille, voyant enfin le bout de l'enfer quand j'ai été tiré en arrière. J'ai été projeté sur plusieurs mètres, roulant sur le sol. Je me relevais avec peine pour voir plusieurs de mes camarades devant moi.
"Mais qu'est-ce que vous faites !" (Kévin)
"Rends-toi utile pour une fois le zombie et distrais les monstres pendant que l'on s'enfuit." Demanda un garçon nommé Adam accompagné de deux compères.
Ceux qui m'avaient harcelé au collège et au lycée.
"Tu me demandes de mourir ! (Kévin)
"Exactement, tu n'avais qu'à aussi ne pas être un boulet, le zombie !" (Adam)
"Aargh !" Criais-je alors qu'il me donna un coup qui m'envoya encore plus loin.
Alors que j'étais déjà blessé, je regardais mes trois camarades qui me faisaient ça s'enfuir sans se retourner. Mais le pire, c'était les autres camarades qui détournaient les yeux et passaient à côté de moi pour s'enfuir. J'ai aperçu le professeur Henry, je le regardais avec espoir mais il détourna le regard.
"Non !" (Kévin)
Je me retrouvais là, sans personne, les bêtes se dirigeant vers moi avec appétit.
"C'est la fin ? Non, pas comme ça !" Dis-je ne pouvant me laisser aller au désespoir.
Je me suis relevé avec mes côtes en miettes, courant pour échapper aux monstres. Malheureusement, je ne pouvais pas rejoindre la porte, mais mon regard fut attiré par un léger détail, je vis alors un trou dans l'une des parois.
J'ai couru dans sa direction avec toutes les forces dont je disposais, pour me cacher là où les bêtes ne pourraient pas m'atteindre. J'ai sauté dedans aussi vite que possible pour y entrer, mais une sensation de brûlure horrible est apparue.
Là où mon bras gauche devait être, il n'y avait plus rien, à part un morceau d'os et de la chair pendant. J'ai vu en tournant la tête l'un de ces monstres qui mangeait mon bras. La sensation de brûlure s'est transformée en douleur insupportable, me faisant perdre la tête.
"Mon bras ! Pourquoi a-t-il arraché mon bras ! Je dois m'enfuir !" (Kévin)
J'ai commencé à ramper du mieux que je pouvais pour me mettre à l'abri, dans cette petite cavité. Mais le temps que je rampe pour rentrer complètement dedans, mes jambes étaient vulnérables, puis pour me donner raison, je ne sentais plus ma jambe droite. Je savais très bien ce qui lui était arrivé aussi, mais je devais continuer à ramper malgré la douleur atroce pour me mettre en sécurité. Les monstres voulaient me suivre, mais la cavité avait pile une taille humaine et ils n'ont donc pas pu me suivre.
Après un petit moment à me traîner, je me suis arrêté, ne pouvant plus supporter la douleur insupportable de mes membres manquants.
"Je ne peux plus supporter la douleur..." (Kévin)
Mon corps était en feu, ma conscience voulait que tout prenne fin. De toute manière, je me vidais de mon sang, la mort était inévitable.
"Ah, je veux mourir... Qu'on me laisse mourir..." (Kévin)
La souffrance et la peine ont été les piliers inébranlables de ma courte existence. Chaque souffle était empreint de douleur, chaque instant marqué par l'agonie. Tel un fardeau insoutenable, la douleur s'est enroulée autour de chaque fibre de mon être. La douleur, le chagrin, la trahison, la méchanceté, la torture, la mort, ont été mes compagnes de route. À chaque pas, elles se sont enracinées plus profondément dans mon être, érigeant un monument de tourments. Au final, elles ont été les seules certitudes, marquant chaque jour d'une empreinte indélébile au fer blanc.
Je ne voulais pas revenir à la vie encore une fois si c'était pour mener une existence marquée par la souffrance. Car je ne l'avais que trop côtoyée, alors j'ai décidé de fermer les yeux, de me soustraire à cette réalité, attendant que la mort me tende ses bras. Choisissant plutôt de me perdre dans l'abîme sombre où les échos de la souffrance s'estomperaient enfin. Alors les voiles de l'existence se sont lentement refermés, m'invitant à plonger dans l'oubli, là où les ténèbres pourraient enfin apaiser ma douleur insoutenable. Car finalement je préférais ces ténèbres je m'y étais accoutumé comme si elles faisaient partie intégrante de mon être.
Elles avaient tissé leurs fils sombres autour de moi, s'enroulant autour de mon âme brisée pour tenter de la soigner, imprégnant chaque fibre de mon être. Les ténèbres étaient devenues mon abri, mon refuge secret où je me sentais étrangement en sécurité. Dans leur obscurité enveloppante, j'ai trouvé une étrange familiarité, comme si elles comprenaient mes tourments et mes blessures les plus profondes. Elles étaient devenues ma compagne silencieuse, complice de mes pensées les plus sombres. Dans cette danse intime avec l'ombre, j'ai découvert une étrange harmonie, un équilibre fragile entre ma douleur intérieure et les ténèbres qui me berçaient.
Acceptant cette douce et silencieuse berceuse, une voix me parvint, une voix que je connaissais si bien. Une voix aussi douce qu'un feu en plein hiver réchauffant chacune de vos parties gelées par le froid. Cette voix, c'était celle de ma tendre mère :
"Mon ange, mon petit ange."
"Maman, maman !" Sanglotais-je dans les ténèbres.
Je me suis remémoré sa beauté douce et réconfortante, un visage marqué de tendresse et d'amour maternel. Chaque trait étant une caresse pour mon âme dans les ténèbres qui m'entouraient. Puis ce fut au tour du visage de ma sœur d'apparaître, sa voix et son sourire étant comme de l'eau dans un désert aride. Puis au visage de mon frère qui allait continuer à grandir et qui allait bientôt avoir 12 ans. Tout cela me rappelant que j'étais chéri, que j'étais précieux à leurs yeux. Mon esprit était alors tiraillé par ces deux pensées contradictoires.
"Je ne veux pas mourir... Je veux mourir... Je ne veux pas mourir... Qu'on me laisse mourir maintenant... Je ne veux pas mourir maintenant..." (Kévin)
"Kévin." Dit la voix douce de Marie
"Je n'ai plus la volonté de vivre... Laisse-moi mourir... Non je veux vivre... Ne me laisse pas mourir." (Kévin)
Plus je pensais à ma famille plus l'envie de les rejoindre prenait le dessus dans mon esprit.
"Non ! En réalité, je ne veux pas mourir. Mais je suis aussi effrayé de vivre ! Car ces douleurs, encore combien de temps devrai-je les supporter ?" (Kévin)
J'ai repensé à ces horribles douleurs, à ces gens qui m'ont fait souffrir moi et ma famille de toutes les pires façons imaginables. Eux que je chérissais plus que ma propre vie. C'est alors qu'un changement s'est opéré en moi, quelque chose que j'avais accumulé et caché sous un masque factice qu'on appelle sourire !
Sans que je m'en rende compte une voix sombre et terrifiante m'accompagna dans chacune de mes plus profondes et sombres pensées.
"Ainsi la douleur s'est transformée en haine." (???)
"Que dois-je faire ! J'ai été blessé bien trop de fois ! (Kévin)
"Sois assez fort pour être quelqu'un que même les démons craignent." (???)
Les brûlures incessantes de mes souffrances ont laissé place à une colère brûlante, nourrie par l'amertume et le ressentiment. La haine s'est infiltrée en moi, se nourrissant de ma détresse et de mes peines. Elle a noirci mon cœur, obscurcissant ma vision. Dans cet état de tourmente perpétuelle, j'ai été consumé par la vengeance et l'envie de faire souffrir ceux qui m'avaient causé tant de peine. La haine, tel un venin insidieux, a enveloppé mon être, transformant mon esprit en un sombre abîme de rage et de désir de revanche. Tandis que l'abîme dans lequel je tombais devenait encore plus sombre.
"La douleur est une grande source de pouvoir." (???)
"J'en ai fini ! J'ai versé assez de larmes, assez de cris ! Si je ne peux pas rester dans la lumière je m'assiérai dans les ténèbres. Ma décision est prise ! Je veux rentrer à la maison ! Oui, je veux rentrer chez moi ! Ma mère, mon frère et ma sœur m'attendent, je dois rentrer !"(Kévin)
"Vis pour rentrer ! Qu'importe qui sont tes ennemis, tue les !" (???)
"Je les tuerai sans aucune forme de compassion ou de pitié !" (Kévin)
"Fais les souffrir autant que tu as souffert !" (???)
"Ils souffriront !" (Kévin)
"Ô misérable petite ombre enfermée dans les ténèbres, âme noyée dans un karma immonde, veux-tu goûter au pouvoir !" (???)
"Je le veux !" (Kévin)
"Ainsi, l'œuvre noire s'accomplit, et tu t'éveilles et ressuscites dans les ténèbres sombres et infinies de l'abîme. Dévoilant un paysage sans fin dépourvu de toute lumière où seuls règnent les ténèbres éternelles. Les abysses sans fond s'étendant devant toi, emplis d'une froideur dévorante, où les murmures insidieux de l'obscurité s'insinuent dans ton être, effaçant les derniers vestiges de lumière qui pourraient subsister en toi. Cesse de trembler et marche à nouveau sur cette terre la tête haute car désormais les ténèbres de l'abîme t'accompagnent !" (???)
"Mon ange." Résonna encore la voix de ma mère.
"Maman, si je suis un ange, peins moi avec des ailes noires !" (Kévin)
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Ils t'insulteront, te blesseront, te vaincront, te trahiront, te brûleront et te regarderont brûler. Mais ils ne pourront jamais, te détruire. Parce que comme Rome a été construite sur des cendres, toi, comme un phénix tu ressusciteras de tes cendres pour t'élever. Nikita Gill
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