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POV Kévin
Je me suis effondré, exténué, sur le corps du loup, haletant, mais avec également un grand sentiment d'accomplissement. À moi seul, en me mettant à pousser dans mes tous derniers retranchements, j'avais réussi à terminer le donjon. En ayant frôlé la mort, certes, mais le plus important était que j'étais en vie.
Je repensais aussi à ma dernière attaque, qui avait créé une explosion. Je pensais qu'envoyer plus de puissance augmenterait juste ma faculté à le découper. Mais le flux mal contrôlé a créé une explosion. Je n'ose pas imaginer si je n'avais pas réagi assez vite pour achever le loup avant qu'il ne reprenne ses esprits, alors que je n'avais plus de mana. Ou encore si l'énergie avait explosé dans ma main, signant aussi ma fin, pour le coup j'avais eu énormément de chance. Je maîtrise encore mal mes capacités, mais cet échec à créer une variante disant pour le moment que c'est pour le mieux. Il me reste juste à me perfectionner pour ne pas qu'elle explose dans mes mains.
J'ai finalement arpenté le chemin du retour et j'ai frissonné quand j'ai entendu des cris derrière moi.
"Eh merde !" (Kévin)
J'ai commencé à courir aussi vite que j'ai pu, en réalité, j'étais juste tombé sur le boss par hasard et j'avais réussi à éviter certaines salles. En conséquence et en réalité, je n'avais pas vraiment terminé le donjon et dans l'ensemble, j'avais été très chanceux. Je suis finalement ressorti épuisé avant de reprendre mon sac que j'avais laissé à l'entrée du portail. Heureusement, j'avais pensé à collecter les noyaux des monstres pour pouvoir les revendre.
Je pris finalement mon portable, pour y voir de multiples appels manqués, tous de ma mère. J'ai donc décidé de l'appeler immédiatement.
"Allô." (Maman)
"Tu es où !" Demanda-t-elle légèrement inquiète.
"Je suis chez Arthur, son père m'a proposé de dormir chez lui, désolé j'ai oublié de te prévenir." (Kévin)
"Tu as intérêt à ce que ça ne se reproduise pas !" Déclara-t-elle d'un ton ferme.
"Ah, ah, oui maman !" Répondis-je après m'être fait sermonner.
J'ai ensuite regardé l'état pitoyable dans lequel j'étais, mes vêtements déchirés et mon corps meurtri, et mon corps couvert de sang.
Après avoir pris la décision d'acheter de nouveaux vêtements, je me suis dirigé vers un magasin pour m'en procurer. Et après je me suis rendu à un hôtel, où j'ai été accueilli par une réceptionniste visiblement surprise de mon état, en particulier de mon odeur. Ayant conscience de l'importance de me rafraîchir, j'ai rapidement saisi l'opportunité et suis allé prendre une douche revigorante dans ma chambre.
Une fois fraîchement paré de mes nouveaux vêtements, je suis ressorti de l'hôtel pour entreprendre une visite importante à l'hôpital car j'étais blessé.
Après mon arrivée à l'hôpital, j'ai exprimé mon souhait de consulter le médecin qui m'avait suivi depuis mes tous premiers problèmes de santé, le docteur Cadmus. C'était un homme noir d'une grande stature, dont la gentillesse et la compassion étaient remarquables. Sa présence rassurante m'avait toujours apporté un réconfort particulier lors de mes consultations médicales précédentes.
La réceptionniste, sensible à ma demande, a pris des dispositions pour que je puisse rencontrer le docteur Cadmus. Quelques instants plus tard, j'ai été dirigé vers son cabinet médical. Lorsque j'ai franchi la porte, le docteur Cadmus m'a accueilli avec un sourire bienveillant, reconnaissant immédiatement son ancien patient. Nous avons parlé brièvement avant qu'il commence mon auscultation.
"Vous avez 4 côtes cassées, je vais vous faire un bandage et vous prescrire des analgésiques pour que vous ayez moins mal." (Médecin)
Cadmus remarqua également les morsures et les traces de griffes sur mon corps mais se contenta de ne rien dire à ce sujet.
"Merci." (Kévin)
"Kévin, ta mère est au courant ?" (Cadmus)
"Non, c'est pourquoi je vous prie de garder le secret s'il vous plaît et je risque de probablement revenir vous voir." (Kévin)
"Très bien, comme tu veux, mais ménage ta mère, ok." (Cadmus)
"Oui et je vous remercie." (Kévin)
"De rien." (Cadmus)
Après avoir quitté l'hôpital, je suis retourné à l'hôtel pour me reposer et récupérer de ma visite médicale. En entrant dans ma chambre, je me suis senti soulagé de pouvoir enfin me détendre après cette journée bien remplie.
Sachant que mon corps avait besoin de se reposer, je me suis débarrassé de ma chemise et me suis allongé sur le lit, torse nu, les bandages sur mon torse.
"Dans 3 jours, les cours reprennent, j'aurai à peine le temps de récupérer." Pensais-je.
Le lendemain matin, je me suis réveillé avec cette pensée persistante de la journée précédente. Mon esprit était encore rempli de mélanges d'émotions, j'avais également réussi à vendre ce que j'avais obtenu pour 25 mille euros, mais j'avais le regret de ne pas avoir pu en gagner davantage, me mordant les doigts pour ne pas avoir eu un sac plus grand. Cependant, je savais qu'il était inutile de s'appesantir sur les regrets passés, et qu'il était temps de me concentrer sur les opportunités à venir.
Le temps avait filé plus rapidement que je ne l'avais prévu, et j'ai réalisé que demain les cours reprendraient et surtout :
"J'ai des comptes à régler !" (Kévin)
Lundi
Je me retrouvais devant l'entrée du lycée pour la rentrée du matin où Arthur me rejoignit.
"Alors Arthur, ça a donné quoi cette petite pause ?" (Kévin)
"J'ai geeké comme d'habitude, mais toi en 1 mois, il t'est arrivé quoi ? Tu as fait de la musculation ?" (Arthur)
"Je pense que je peux dire merci à mon éveil." (Kévin)
"J'aurais aimé avoir un tel éveil, on va pouvoir voir le résultat dès le premier cours, vu que c'est de l'entraînement !" (Arthur)
Sans se presser, nous nous sommes rendus dans la salle d'entraînement du gymnase où nous sommes arrivés les derniers.
"Il y aura également une..." (Professeur Henry)
Il y eut un certain silence quand nous sommes arrivés, ceux qui m'avait abandonné à mon sort ont instinctivement baissé les yeux et arrêté de parler. Le prof à qui j'avais brisé la main me regarda, lui avec appréhension. Il était évident qu'il se remémorait l'incident et que des traces de peur subsistaient encore en lui, je le sentais.
"Excusez-nous monsieur." (Arthur)
"Euh oui... Bien, prenez place." (Professeur)
Nous nous sommes ensuite tranquillement assis tandis que le professeur reprenait son discours.
"J'espère que tout le monde s'est bien remis de cet incident plus que regrettable où nous avons perdu des camarades. Et je tiens à vous féliciter tous, car vous avez tous fait preuve d'un grand courage et d'un sens du combat exemplaire. Pour ceux qui visent des grandes écoles d'éveillés, cela vous fera de l'expérience. Bien, avant de reprendre comme je le disais avant l'arrivée des retardataires, il y aura une minute de silence dans tout le lycée pour vos camarades tragiquement disparus." (Professeur Henry)
Une sonnerie résonna, marquant le début d'une minute de silence. Instantanément, un calme solennel s'installa dans la pièce, et chacun se tut respectueusement. Les conversations cessèrent, et pendant cette minute de silence, une atmosphère empreinte de recueillement se fit sentir. Certains baissèrent la tête, exprimant ainsi leur hommage et leur respect envers des camarades qui avaient disparu. Les visages affichaient une expression mêlée de tristesse, de respect et de mémoire.
Puis il y eut une deuxième sonnerie indiquant la fin de cette minute de silence, le professeur reprenant la parole :
"Bien aujourd'hui, pour reprendre, nous allons faire des duels. Bien, qui veut combattre en premier ?" (Professeur Henry)
"Moi." (Kévin)
Au début, les regards empreints de culpabilité de mes camarades se sont rapidement transformés en moqueries taquines. Des rires étouffés se sont échappés autour de moi, mais je les ai simplement laissés passer sans m'en soucier. Après tout, à part le professeur et Arthur, personne n'était au courant de mon éveil prématuré. J'ai donc décidé de les provoquer de manière directe, s'ils voulaient rire alors nous allions rire ensemble. Cependant, à la fin, je serai encore le seul à rire.
"Vous riez comme des petits singes, mais personne n'a encore levé la main ? Eh bien, vous avez peur de combattre un pauvre non éveillé et celui que vous avez abandonné comme les lâches que vous êtes ?" (Kévin)
Un lourd silence s'installa, mais l'hameçon avait été correctement lancé à travers cette menace dissimulée. Et le bon poisson ne tarda pas à mordre comme un imbécile.
"Très bien, j'accepte alors. (Adam)
Adam, le principal artisan de cette trahison qui m'a laissé pour compte, me plantant un couteau dans le dos. Nous sommes descendus des gradins, Adam descendant de manière très détendue. Nous nous sommes ensuite placés au centre de l'arène, Adam me lançant des regards arrogants.
"Tu dois te sentir pousser des ailes, Kévin." Déclara Adam.
"Dit le mec qui se chiait dessus au point d'abandonner un camarade en vérité. Derrière tes airs de mauvais garçon, tu es qu'une petite fiote." (Kévin)
"Tu ferais mieux de fermer ta gueule !" (Adam)
"Oh, tu ferais presque peur, mais tu dois te sentir bien seul sans tes deux amis, non ? Je te conseillerai de les faire venir pour qu'ils t'aident." (Kévin)
"Pas besoin d'eux face à un minable comme toi !" Répondit-il, une veine apparaissant sur son front.
"J'insiste, professeur, je requiers un 3 contre 1." (Kévin)
"Ce n'est pas..." (Professeur Henry)
Je me retournais vers le professeur, faisant peser une forte pression sur lui tandis qu'il rencontrait une lueur meurtrière dans mes yeux.
"Vous oubliez ce qui est arrivé à votre bras ?" (Kévin)
Une goutte de transpiration roula sur son front, il hésita un moment, mais :
"Onil, Karminia, rejoignez Adam." Demanda le Professeur Henry contraint.
POV Adam
"Ce pauvre non éveillé, je ne sais pas comment il a pu en sortir vivant, mais il n'a rien dit concernant ce qu'on lui a fait. Je vais lui donner une leçon pour qu'il ne parle jamais !" (Adam)
"Très bien, j'accepte." (Adam)
"Tu devrais appeler tes amis, professeur, je requiers un 3 contre 1." (Kévin)
"Un trois contre un, alors qu'il n'est pas un éveillé ! Non, il s'est peut-être éveillé et c'est comme ça qu'il a pu échapper à la mort ? Pff peu importe, il ne peut pas gagner en 3 contre 1, même s'il a pu devenir puissant. Mais alors pourquoi j'ai des sueurs froides qui me parcourent le corps ?" (Adam)
"Vous oubliez ce qui est arrivé à votre bras ?" (Kévin)
"Quoi ? Le bras du professeur, de quoi parle-t-il..." (Adam)
Au fur et à mesure que le temps passait, un sentiment de malaise s'installait en moi, insidieusement, malgré mes efforts pour le réprimer. C'était comme une ombre persistante qui me suivait où que j'aille, me rappelant constamment sa présence indéniable.
Puis le professeur, comme contraint, accepta en fuyant mon regard. Le malaise qui m'envahissait s'intensifiait encore davantage, et cela devenait de plus en plus difficile à ignorer, surtout lorsque je remarquais le sourire énigmatique de Kévin. Son expression souriante était troublante, comme si elle cachait un secret, une connivence à laquelle je n'avais pas accès. Je me demandais ce qui pouvait bien se cacher derrière ce sourire, et cette incertitude ajoutait encore plus de tension à la situation.
"Commencez !" Informa le professeur Henry.
Moi et mes amis, nous nous sommes mis en position, prêts à nous battre, pourtant Kévin est resté là, décontracté, toujours avec ce sourire. Mais c'est à ce moment-là qu'il commença à parler :
"Dis-moi, tu sais ce que ça fait de se faire arracher le bras ?" (Kévin)
"Tu... Tu... Tu divagues, mon pauvre." (Adam)
"De te faire arracher une jambe de saigner comme un porc et d'attendre, d'attendre que la mort vienne te chercher ! D'être dans le noir le plus complet ou même ton ombre disparait et de savoir que tu ne reverras plus jamais ta famille."
Plus il parlait plus le récit prenait une tournure inquiétante alors que les mots sortaient de sa bouche et que le sourire sur son visage s'agrandissait. Chaque phrase semblait être teintée d'une noirceur grandissante, évoquant des images sombres et perturbantes. Le ton de sa voix devenait de plus en plus sinistre, presque hypnotique, tandis que je ressentais des frissons qui parcouraient mon corps.
"De voir les tréfonds de l'abime, de suffoquer, de bruler, de voir des choses qui brisent ton esprit et qui t'empêchent de fermer l'œil ! Qui se faufilent de manière insidieuse au fond de ton être, les sentant grouiller comme des cafards !" (Kévin)
Les mots décrivant cette expérience glaçaient mon sang, transportant mon esprit vers des lieux sombres et inexplorés. Les tréfonds de l'abîme semblaient évoquer une profondeur insondable, un lieu où l'obscurité était souveraine. La suffocation, la sensation de brûlure, tout cela créait un sentiment d'étouffement insoutenable.
Les images cauchemardesques semblaient prendre vie devant mes yeux, envahissant ma conscience d'une manière troublante. Mon esprit luttait pour distinguer la frontière entre le réel et l'imaginaire, comme si une réalité parallèle se déployait devant moi. La terreur s'emparait de mes sens alors que mon corps tout entier commençait à trembler involontairement, pris dans un état de peur intense.
Je me sentais comme piégé dans un cauchemar éveillé, confronté à des visions qui semblaient tout droit sorties de mes pires craintes. La puissance de ces images était si forte qu'elle ébranlait ma stabilité émotionnelle, me laissant impuissant face à leur emprise.
Mon cœur battait la chamade, martelant ma poitrine comme pour chercher une échappatoire à cette réalité déconcertante. Mes mains tremblaient, cherchant un appui, une prise sur la réalité tangible pour me rassurer, mais tout semblait vaciller sous l'emprise de ces visions cauchemardesques.
Je sentais que je ne pouvais pas m'échapper de cet état de frayeur, comme si quelque chose ou quelqu'un me forçait à regarder ces scènes effrayantes sans possibilité de détourner le regard. La force de cette expérience me dépassait, et je me demandais si j'allais finir par sombrer complètement dans cet abîme de terreur. Je me demandais comment on pouvait insuffler une telle terreur rien que par des mots.
"Attaquez le... Attaquez le !" Criais-je à mes camarades.
Pourtant mes deux amis n'ont pas bougé et en tournant mon regard vers eux, c'est là que je vis qu'ils tremblaient, de la transpiration coulant sur tout leur visage. Je compris alors d'où venait ce sentiment d'inconfort que je ressentais depuis le début : c'était de la peur !
"Attends laisse-moi te montrer !" (Kévin)
A ces mots une aura terrifiante a explosé enveloppant tout le gymnase d'une lourdeur étouffante.
"C'est quoi cette énergie oppressante !" (Adam)
La panique et la peur se sont abattues sur moi, s'infiltrant dans chaque fibre de mon être, si bien qu'elles ont commencé à m'étouffer. Mon corps tremblait de torpeur, paralysé par l'effroi, incapable de bouger alors que je le voyais s'approcher de moi. C'est à ce moment-là que je l'ai remarqué : ses ténèbres sans fin le suivaient, prenant forme derrière lui pour former une créature humanoïde terrifiante, semblant tout droit émerger de l'enfer lui-même. La terreur qui m'envahissait ne faisait que grandir face à cette vision cauchemardesque.
Mes sens semblaient submergés par la menace imminente, et sans m'en rendre compte, j'avais involontairement mouillé mes vêtements, qui étaient maintenant lourds et humides, exhalant une forte odeur d'urine. La honte mêlée à ma frayeur ne faisait qu'ajouter à l'horreur de la situation.
Tout en reculant lentement, je cherchais désespérément une issue, mais chaque pas que je faisais semblait m'enfoncer davantage dans l'emprise de cette sombre entité. Mon esprit était assailli de pensées chaotiques, cherchant désespérément une échappatoire. Je me sentais piégé, pris au piège dans un cauchemar éveillé.
Le monstre s'avançait inexorablement, sa silhouette déformée et malveillante semblant se jouer de ma vulnérabilité. Je pouvais presque sentir son souffle maléfique sur mon visage, et la terreur semblait me consumer de l'intérieur.
Avant que je ne puisse le voir bouger il s'était retrouvé devant moi, ayant agrippé mes deux bras d'une forte de poigne. Dans un sourire diabolique l'entité a ri et j'ai senti une douleur, une douleur atroce tellement atroce que je crus que c'était la mort elle-même qui venait me chercher, tant la souffrance était insupportable. La terreur montait en moi comme une vague destructrice, alors que j'essayais désespérément de me dégager de son emprise.
Puis j'ai entendu des cris des cris horribles et ces hurlements que j'entendais, ces cris déchirants, étaient les miens. Cela semblait presque surréaliste j'étais à la fois l'acteur et le spectateur de cette scène d'horreur, me demandant si je ne pourrai jamais m'échapper de cet enfer vivant.
Alors que je remarquais pourquoi je criais, le monstre ayant complètement tordu mes deux bras dans plusieurs directions contre nature, torturant chaque jointure et muscle dans une symphonie de douleur. Pendant qu'il se délectait de ma douleur avec son sourire démoniaque reflet de la cruauté qu'il prenait plaisir à infliger. Les secondes semblaient se dilater en une éternité alors que je me retrouvais piégé dans cet instant cauchemardesque.
J'ai crié, des cris déchirants qui semblaient résonner dans toute la pièce, tandis que des sueurs froides inondaient mon corps. Chaque seconde semblait se prolonger indéfiniment, et je priais pour que cette horreur prenne fin. Mais la douleur persistait, implacable, comme si le temps lui-même s'était figé pour prolonger ma torture.
"Ahhhhh !" (Adam)
POV Kévin
J'avais pris les deux bras d'Adam et j'ai brisé chaque parcelle d'os de de muscle de ses bras, ce qui a laissé place à des cris d'agonie. On aurait dit un porcinet qu'on égorgeait beuglant alors qu'il se vidait de son sang. Mais le plus formidable c'était tous les regards terrifiés de mes autres camarades dans les gradins. Etant plongés dans un silence lourd, seulement brisés par les cris étouffés de certains et les murmures chuchotés d'autres. Leurs visages, empreints de multiples plis de souci et d'angoisse, reflétant l'horreur et le dégoût face à ce spectacle atroce qui se déroulait sous leurs yeux. Les mains crispées sur les bords de leurs sièges, leurs visages livides et leurs yeux écarquillés fixant le spectacle avec une intensité effrayante. D'autres détournant le regard, couvrant leurs yeux de leurs mains pour échapper à cette vision troublante. D'autres incapables de détourner leur regard de cette scène à la fois horrible et répugnante.
C'était un spectacle vraiment magnifique dont je ne perdais pas la moindre miette, puis j'ai envoyé Adam s'encastrer dans l'un des murs du gymnase inconscient et avec les bras en miette.
Puis j'ai fait subir exactement le même traitement à Onil, pour ensuite me retourner vers Karminia. Elle était complètement immobile, paralysée par la peur, incapable de bouger d'un pouce, tandis que je me suis approché d'elle pour lui murmurer à l'oreille.
"Ecoute bien ce que je vais te dire, je ne fais preuve de clémence qu'une seule fois, mais la prochaine fois prie. Prie pour que ton supplice s'achève rapidement, car ce qui t'attendra te fera regretter d'avoir posé les pieds sur cette terre. Car la prochaine fois je te violerai en prenant soin de briser chaque partie de ton misérable corps. Tu hurleras de douleur, tu prieras pour qu'on mette un terme à ta misérable existence. Et à ce moment-là, tu me supplieras pour que je te tue, mais tu ne mourras que seulement lorsque je l'aurai décidé." (Kévin)
Ses yeux, écarquillés, reflétaient la peur qui s'était emparée d'elle face à mes paroles. L'atmosphère étant lourde de tension, comme si chaque instant était suspendu dans le temps, à ce moment précis, je pouvais sentir chaque battement frénétique de son cœur, résonnant dans l'air tendu qui nous entourait. Chacun de mes mots ayant été choisi avec soin, conscient de leur impact sur elle, pour qu'il reste à jamais gravé en elle.
Puis je lui mis une claque qui l'a envoyé valser avec ses deux camarades bloqués dans le mur inconscients. Mes intentions meurtrières et mon mana ont ensuite explosé tandis que j'ai commencé à m'adresser au reste de la classe.
"Vous tous ici présents vous êtes ceux qui m'ont trahi et aujourd'hui je vous fais la promesse que si cela se reproduit vous aurez tous droit à une longue cérémonie d'agonie, priant pour que la mort vous délivre. Car après tout la plus belle cérémonie de notre vie est aussi la dernière !" (Kévin)
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