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Inconsciemment, l'obscurité évoque la crainte de la séparation ultime, la mort et le vide.
POV Kévin
Lorsque je suis revenu à moi j'étais dans ma chambre au côté de ma mère, qui me caressait tendrement la tête sur mon lit. Elle était couchée à côté de moi poussant mes cheveux avec sa main, me procurant un sentiment agréable de bonheur. Sa douce voix, parvenant, à mes oreilles en voyant que j'avais enfin ouvert les yeux.
"Tu es enfin réveillé mon Ange." (Mère)
Sa voix était un réconfort comparé au silence terrible du vide auquel j'avais fait face. Rien que d'y repenser cela me donnait des frissons faisant trembler mon corps tout entier.
"Ta sœur, s'est faite énormément de soucis, tu comptes beaucoup pour elle." (Mère)
En tournant ma tête de l'autre côté, je pouvais aussi voir ma sœur dormant paisiblement. Son magnifique visage et ses beaux cheveux blancs étalés sur le lit, tandis que ma main vint tendrement caresser son visage.
"C'est vrai ma sœur et moi avons un lien très fusionnel elle et moi, c'est une personne qui depuis mon arrivée sur cette terre a toujours été à mes côtés. Et je sais que quoi qu'il arrive comme ma mère elle m'aimera et sera toujours à mes côtés."
Et après que quelques heures se soient écoulées ma sœur se réveilla et me serra dans ses bras. Une étreinte si étouffante qu'elle me coupa la respiration, mais pourtant ce sentiment était des plus agréable.
Ma mère me laissa finalement me reposer encore quelques heures et une fois que je me sentis mieux. Je me suis levé pour me déplacer tranquillement dans la maison, je vis ma mère donner à manger à mon petit frère de 6 ans. Et lorsqu'il me vit, il sortit de table pour courir vers moi et se coller à moi. Je le pris affectueusement dans mes bras pour le coller contre moi alors qu'il demanda d'un air inquiet si j'allais mieux.
"Oui ton grand frère va mieux." Répondis-je.
Je l'ai alors posé et il est de nouveau allé s'assoir pour manger joyeusement avec ma mère.
"Ma famille est le seul endroit où je pourrai toujours rentrer." (Kévin)
Pourtant il manquait toujours quelqu'un à l'appel qui ne montrait sa présence que trop rarement.
Après cette épreuve et un retour paisible je pensais que tout s'arrêterait enfin mais en réalité rien n'était encore fini. Car une peur horrible à commencé à s'emparer de moi lorsque que je fermais les yeux, lorsque toute lumière s'évanouissait. Un endroit où je m'étais retrouvé piégé me laissant des séquelles me léguant une peur épouvantable, la peur du noir.
Et cela a commencé la nuit de mon retour, lorsque ma mère après nous avoir bordés, a éteint la lumière, nous laissant seuls dans le noir. Les premières minutes n'ont pas été désagréables, mais au fur et à mesure, j'ai commencé à devenir anxieux. Une anxiété qui peu à peu s'est transformée en une peur panique ma respiration s'accélérant comme les pulsation de mon coeur. La transpiration inondant mon visage et j'ai alors vu une ombre effrayante devant moi près du bureau. J'ai alors crié à m'en faire exploser les cordes vocales, réveillant ma soeur qui dormait à côté de moi. Ma mère ouvrant alors subitement la porte de la chambre en allumant la lumière.
"Kévin qu'est-ce qu'il y a !" Demanda-t-elle paniquée.
J'ai alors regardé le bureau et il n'y avait rien alors que je sentais de la transpiration coulant le long de mon visage.
"J'ai... J'ai peur du noir." Répondis-je apeuré.
"Tu veux que je laisse la lumière allumée ?" (Mère)
"Oui s'il te plaît maman." (Kévin)
Elle a donc alors allumé la veilleuse de la chambre avant de refermer tranquillement la porte. La lumière maintenant allumée, ma sœur que j'avais réveillé en criant s'est serrée contre moi.
"Je suis là grand frère." Dit-elle son corps me réchauffant.
Sa présence apaisante, j'ai alors fermé mes paupières, la lumière s'estompant alors à nouveau. Et ce sentiment de sécurité que me procurait ma soeur a disparu en un instant, des yeux sombres et immenses me fixant.
"Ahhhhh !" (Kévin)
J'ai alors crié à nouveau, encore, encore et encore ne pouvant désormais plus trouver le sommeil. Le noir étant devenu le repaire où se cachaient tous mes cauchemars. Là où je voyais toutes ces choses terrifiantes et inexplicables, qui rampaient dans l'ombre. N'attendant qu'une chose, m'étrangler durant mon sommeil.
Ma mère a alors rapidement décidé de me faire voir un médecin, après 4 jours sans que je n'ai pu fermer l'œil et elle, aussi faisant des nuits blanches pour rester avec moi. Le docteur m'a ensuite diagnostiqué ce qu'on appelle la Nyctophobie : la peur maladive et irraisonnée du noir.
"N'est-ce pas une simple peur passagère ?" (Mère)
"Non, on la réduit parfois à une peur simple du noir, mais il s'agit en réalité d'une crainte bien plus profonde. Où le patient redoute des dangers imaginaires qui se déroulent potentiellement dans l'obscurité ou pendant la nuit." (Docteur)
"Peut-on la soigner ?" (Mère)
"D'abord, il faut savoir ce qui a provoqué cette peur, je vous conseille de voir un psychologue qui vous donnera ensuite un traitement." (Docteur)
Nous sommes donc finalement rentrés à la maison le rendez-vous pris dès le lendemain avec le psychologue.
La nuit est alors tombée à nouveau avant le rendez vous et j'ai été pris de nouveau de terreur à cause de l'obscurité. Le jour suivant comme prévu, j'ai rapidement consulté un psychologue alors que des cernes étaient maintenant bien visibles sur mon visage. J'étais assis dans cette belle pièce avec ma mère à côté de moi et devant moi un homme, assez vieux avec des lunettes, me demanda de lui raconter ce que j'avais vécu, comme s'il pourrait le comprendre.
"Je suis mort, c'est là que tout a commencé, il faisait noir alors que je tombais dans un vide sans fin. Plus de bruit, plus de lumière, juste moi et le noir. Au début, tout allait bien, mais au fur et à mesure que le temps passait, j'ai commencé à sombrer dans la peur et dans la folie. Je ne sais pas combien de temps cela a duré." (Kévin)
"13 jours exactement entre ta mort et ton réveil." (Psychologue)
"Non ! C'était beaucoup plus long que ça ! Quand vous vous retrouvez seul dans le noir avec vous-même ! Que vous perdez peu à peu la tête, la notion du temps, que vous prenez conscience que vous allez peut-être rester ici pour la fin de vos jours ! Sans personne d'autre que vous-même, sans que personne ne puisse venir vous sauver, je n'appelle pas ça 13 jours, j'appelle ça une éternité de tourment !"
"Le noir te rappelle donc cette solitude que tu as vécu ?" (Psychologue)
"Pas seulement, il y a des choses tapies dans l'ombre des choses qu'aucun homme ne pourrait supporter. J'ai l'impression qu'elle observe, que quelque chose est avec moi dans l'obscurité. Et je repense encore à cette voix, cette voix sinistre." (Kévin)
"Une voix ?" (Psychologue)
"Oui une voix qui pourrait effacer votre existence si elle le désirait." (Kévin)
La séance s'est terminée sur ceci le psychologue me prescrivant des antidépresseurs, des anxiolytiques et des somnifères pour me faire dormir. La nuit tombée, dans la maison toutes les lumières étaient allumées. Ma mère, ma sœur et mon frère étions tous allongés dans le même lit. Dans le but de me tenir compagnie lorsque je fermerai les yeux cette nuit.
J'espérais que leur présence ne s'évanouirait pas comme ça avait été le cas avec ma sœur. Ayant pris mes médicaments mes paupières étaient lourdes et n'ont pas tardé à se fermer, toutes les images et sons s'éclipsant. Bizarrement, j'ai entendu la voix de ma mère et j'ai rouvert les yeux dans un noir à peine visible.
"Kévin."
La voix de ma mère était réconfortante mais quand j'ai vu complétement leurs visages ce n'était pas eux. Ils avaient les traits de leurs visages mais une bouche ouverte avec de nombreuses grandes dents pourvues de yeux blanchâtres terrifiants. Trois monstres à l'image de ma famille ont alors commencé à me mordre pour me dévorer entièrement. A arracher des morceaux de chairs de mon bras, de mes jambes, de mon torse, salissant les draps du lit de mon sang. La voix de ma mère changeant peu à peu pour devenir sinistre et grave tandis que je criais de douleur. Cette voix, c'était celle que j'avais entendu cette voix terrifiante faisant tressaillir mon corps.
"Kévin." (???)
Alors que finalement, ils s'attaquèrent à mon visage pour m'arracher les joues, la mâchoire et puis pour finir mes yeux.
"Ahhh." Ai-je crié la lumière revenant brusquement à moi.
Transpirant, la respiration saccadée mon coeur tapant ma cage thoracique comme s'il voulait en sortir. Ma mère et ma sœur me serraient déjà dans leurs bras, mon petit frère me tenant la main.
"Ça va aller, nous sommes là, on est là pour toi mon amour." (Mère)
Cette nuit-là, j'ai encore passé une nouvelle nuit dans la terreur mais je m'étais réveillé le matin. J'avais dormi mais j'avais crié toute la nuit mon corps convulsant et transpirant à chaudes gouttes. Prendre ces médicaments me faisait bien dormir mais me piégeait dans mes cauchemars sans possibilités de me réveiller.
Et comme si un problème ne suffisait pas ma mère qui tentait de prendre soin de moi, devait aussi faire face à un torrent de haine médiatique. La presse, les médias, les politiciens, les croyants nous harcelaient sans le moindre répit. Une pression que beaucoup n'auraient jamais supporter, mais ma mère elle n'a jamais plié le genou. Elle rentrait toujours épuisée du travail, pourtant dès qu'elle rentrait malgré la fatigue et le pression nous étions toujours sa priorité.
Dès qu'elle rentrait elle préparait immédiatement à manger, nettoyait la maison, faisait la lessive aidait ma sœur pour ses devoirs. Bordait mon frère en lui racontant toujours une histoire pour qu'il puisse trouver le sommeil. Elle faisait tout ce qu'il fallait sans jamais se plaindre une seule fois et elle le faisait toujours avec le sourire. Elle nous regardait toujours avec tendresse alors que son visage lui était épuisé et plus le temps passait plus les gens devenaient violents à son égard.
Un soir tandis qu'elle faisait encore une nuit blanche pour veiller sur moi, je ne voulais que m'excuser auprès d'elle.
"Maman je suis désolé de te causer tant de soucis, peut être que si je n'étais jamais venu au monde tu n'aurai....." (Kévin)
"Arrête, tu es mon fils peu importe à quel point tu souffres, c'est mon rôle de souffrir avec toi. En tant que parent en tant que mère, malgré toute la douleur et les épreuves ta naissance a été et est le plus beau cadeau qui m'ait été offert. Alors je t'interdis de dire que tu n'aurais jamais dû venir au monde." Dit-elle en m'enlaçant tendrement.
"Je t'aime maman." Répondis-je alors en sanglotant.
"Je t'aime aussi Kévin." (Mère)
L'enchaînement médiatique devenant de plus en plus fort finalement un jour alors que ma mère préparait à manger. L'acharnement et le bourrage de crâne a fait son effet, un homme pénétra dans ma chambre alors que j'étais avec ma soeur.
"Oh je peux enfin te contempler toi le miracle de Dieu en personne, je vais te sortir de cette prison où on t'a enfermé." Déclara l'homme de grande taille et mince.
"Maman !" A crié Marie.
Ma mère a alors accouru dans notre chambre se retrouvant face à l'homme faisant plusieurs fois sa taille.
"Que faites-vous ici ! Sortez immédiatement de chez moi ! Ou j'appelle la police !" (Mère)
"Oh voici l'égoïste qui veut garder les miracles de Dieu pour elle !" (Homme)
L'homme, s'est alors d'un coup rapproché de ma mère sans que je ne l'ai vu se déplacer. Il a alors soulevé ma mère par le cou qui s'est accrochée à ses mains tentant de résister.
"Si je le voulais, je pourrais immédiatement te briser le cou, mais estime-toi heureuse que je ne sois pas ici aujourd'hui pour punir ton égoïsme." (Homme)
Il a alors envoyé ma mère contre le mur qu'elle a percuté violemment , l'arrière de sa tête tapant le mur. Ma mère n'étant pas une éveillée lorsque son corps est descendu lentement, sa tête a laissé une traînée de sang.
"Maman !" (Kévin/Marie)
Me précipitant vers elle l'homme, nous a alors assommés ma sœur et moi le monde devenant sombre.
Je fus alors réveillé par encore un cauchemar où je voyais ce même homme briser le coup de ma mère sous mes yeux. Me réveillant subitement dans un lieu obscur les pieds et poings liés, ma sœur à côté de moi.
"Marie, Marie !" Ai-je appelé.
Ma voix lui parvenant elle repris finalement connaissance, le ton bouffi et la voix faible.
"Où sommes-nous grand frère ?" (Marie)
"Ça va aller ne t'en fais pas !" (Kévin)
"Oh nos petits sont réveillés." Dit un homme en se tenant au-dessus de ma tête.
"Pourquoi vous nous avez kidnappés !" Demandais-je en regardant l'homme droit dans les yeux.
"Pour vous sauver !" Répondit un autre homme.
Regardant autour de moi j'ai alors pu voir une quinzaine d'homme.
"Oui, vous sauver, vous arracher des griffes de votre mère qui vous retenait prisonnier." Déclara l'homme qui nous avait enlevés.
"Prisonnier, vous êtes juste complètement fou !" Répondis-je.
"Fou, non ! C'est ce monde qui est complétement et tu es la lueur dans ce monde qui prouve qu'il existe une force supérieure que Dieu existe !" (Homme)
"Dieu qu'est-ce que Dieu n'a jamais fait pour mon frère ! Dieu n'existe pas, il n'est que dans votre imagination ! Dieu est une création une excuse l'arnaque de l'humanité !" Rétorqua ma sœur qui explosa de colère.
Plus elle parlait plus je sentais la colère des hommes grandir dangereusement, mais ma sœur ne s'en rendit pas compte.
"Regardez-vous des hommes qui croient, encore aux contes de fée." (Marie)
L'homme, s'est alors dirigé vers ma sœur et l'a alors giflé violemment du sang éclaboussant le sol.
"Vous êtes très mal éduqué, on dirait qu'il va falloir qu'on s'occupe de ton éducation." (Homme)
Ma sœur, s'est tu la bouche en sang des gouttes coulant lentement, tandis que j'ai crié de toutes mes forces.
"Enfoiré ! Comment as-tu osé faire ça !" Criais-je de rage.
J'ai alors pris un coup violent dans le ventre, me faisant pousser un cri de douleur.
"Vous êtes tous les deux très mal éduqués, on dirait qu'il va falloir qu'on s'en occupe." (Homme)
Les hommes nous alors privés d'eau et de nourriture tout en nous parlant de pourquoi j'étais l'élu. De la grandeur de Dieu et de la lumière que j'apporterai sur ce monde. Marie affaiblie le teint pâle chuchota d'un ton audible et sarcastique.
"Regardez-vous, de pauvres misérables choses parlant de quelque chose qui n'a jamais rien fait pour eux. Et qui kidnappent et séquestrent des enfants, au nom de Dieu. La réalité, c'est que vous n'êtes que des sombres merdes incapables de vivre pour vous-même." (Marie)
"On dirait que tu n'as pas retenu la leçon et cette fois-ci je vais faire en sorte de te la faire retenir." (Homme)
"Marie arrête." Dis-je alors que l'homme se rapprochait d'elle.
"Ton Dieu peut aller se faire foutre !" (Marie)
"Marie s'il te plaît !" M'exclamais-je maintenant l'homme étant devant elle.
"Vas-y frappe-moi au nom de ton de Dieu de merde." (Homme)
"Hé les gars, on a vraiment besoin de la fille ?" Demanda un autre l'air très agacé.
Un silence a alors plané, un silence qui était lui-même la réponse l'homme a donc souri se rapprochant tranquillement d'elle. Alors que je me débattais de toutes mes forces incapable de faire bouger mes liens. L'homme se retrouvant maintenant au-dessus d'elle de sa grande taille.
"Je crache sur ton Dieu fils de pute !" Dit-elle en crachant par terre.
"Je vais faire ça durer pour qu'à la fin, tu demandes pardon." (Homme)
L'homme a alors abattu ses coups sur elle, chaque coup faisant contorsionner son corps. Son sang giclant petit à petit sur le sol, la seule chose sortant de ma bouche étant des cris d'impuissance tandis que je me débattais.
"Ahh !! Ahh ! Je vais te saigner sale porc ! Je te ferai rejoindre ton Dieu de merde !" (Kévin)
Pour autant l'homme ne s'est pas arrêté de la frapper alors qu'elle s'était déjà effondrée sur le sol, il s'est juste contenté de parler à l'un de ses camarades.
"Fait le taire, il est un peu trop bruyant." (Homme)
J'ai alors reçu un coup sur la tête faisant vaciller ma conscience, mes yeux se fermant petit à petit sur la scène de ma sœur se faisant battre à mort. Une seule pensée traversant mon esprit :
"Je vais vous tuer ! Vous saigner ! Vous arracher chacun de vos membres !" (Kévin)
Mon esprit a alors sombré dans le noir avec ces pensées obsédant mon esprit et quand je me suis réveillé tout autour de moi était en ruines. Les cadavres des hommes étaient éparpillés à divers endroits, les corps en charpie étalés sur plusieurs mètres. Là j'ai vu mon père récupérer ma sœur inconsciente dans ses bras qui semblait avoir été soignée. Puis je me suis de nouveau effondré sur le sol dans ce lieu qui n'était plus qu'un tas de ruines.
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