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Chapter 83 - Rencontre du Griffon

7 Birke 1208

Cela fait maintenant deux ans, que Saibus a exploré la ruine Aen Undod avec Maryanne et qu'il a rencontré sa mère. Après cela, la ruine a suivi le même destin que la salle de l'Arbre-Monde, elle s'effondra sous l'ordre du Conseil des Anciens. Cela fait que l'Arbre-Monde n'a pas de lien physique sur le Continent. Cela n'a pas d'incident sur le plan matériel mais ça empêche que des descendants d'Aen Undod porteur de clée puissent utiliser son pouvoir.

Saibus est est devenu membre du Conseil. Il remplace Lars qui a pris sa retraite des Anciens et qui passe son temps à instruire les jeunes novices grâce à ses nombreuses connaissances acquises au cours de ces décennies de vies et de voyages. Saibus a pris le nom de code de Démon pour sa furtivité, sa capacité à l'assassinat et sa magie. D'ailleurs, il effectue sa première mission en tant qu'Ancien.

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Cintra, l'un des royaumes du Nord, à l'Ouest de Sodden, Riverdell. Il est coupé du reste des royaumes du Nord par le grand fleuve Iaruga contrairement à Sodden qui a des territoires aux Nord et au Sud du fleuve. Au Nord, se trouve Vergen et Bruges tandis qu'au Sud, il y a le royaume rocheux et aride de Nazair.

Anciennement une cité elfique du nom de Xin'trea, Cintra a été construite sur ses ruines après l'expansion vers l'est des humains il y a environ cinq cents ans et l'abandon de la ville par les elfes.

Le roi actuel de Cintra, Corbett, fils du roi Coram II et de la reine Fiona de Temeria. Le royaume est un allié de Kaedwen car la reine est Elen de Kaedwen, la princesse et donc fille du roi Benda. Les deux ont un fils, le prince Dagorad qui a 10 ans.

Le roi Corbett a pris le trône en 1198 à 18 ans lorsque son père meurt à la suite de blessures infligées à un tournoi de chevaliers. Son règne est considéré comme une très mauvaise période dans l'histoire de Cintra et de nombreuses chansons et brochures étrangères le qualifiait d'homme répugnant et d'assassin. Il néglige les politiques étrangères et le gouvernement en faveur de la féminisation et de l'ivresse. En plus de cela, la corruption se propage et de l'argent est volé par des fonctionnaires tandis que des personnes mécontentes sont envoyées en prison, tuées ou exilées.

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Saibus POV

'Cintra est vraiment une ville sublime, regorgeant de richesse. Bien que je préfère Novigrad, Cintra possède un certain charme.' pensais-je en marchant à travers la place du marché des quartiers populaires.

Je me balade, je jette un coup d'œil aux marchandises exposées sur les étales. J'observe les personnes qui m'entourent et finit par remarquer une personne qui m'intrigue. La personne est une jeune femme aux long cheveux noirs. La peau pâle, des yeux écarlate. Sa beauté éthérée, est sublimée par ses bijoux, ses colliers, ses boucles d'oreilles et ses bracelets. Son corps bien que voluptueux est maigre. Ses courbes sont cachées sous sa robe ample mais cela ne fonctionne pas correctement au contraire, sa robe lui donne un charme et une attirance supplémentaire. Saibus peut sentir qu'elle porte une parfum composé d'orange.

La femme parle a un marchand qui vends des oiseau. D'ailleurs elle sort quelques Ducat pour acheter une perruche. Le marchand prend les Ducat et donne la cage qui contient la perruche. La femme prend la cage et l'ouvre surprenant le marchand.

Contre tout attente, la perruche ne s'envole pas mais se pose sur le doigt que lui présente le femme. La femme frotte la tête de la perruche et lui chuchote quelques choses dans une langue qui m'est inconnue. Le perruche s'envole alors. Elle vole dans le marché pour voler au-dessus de la femme. La femme part alors du marché vers le quartier noble accompagner de sa perruche volant au-dessus de sa tête.

Prenant quelques instants pour me remettre de la belle femme, je continue de flaner dans la marché durant deux heures. Après ces deux heures où je n'ai fait qu'apprécier mon temps, je me suis dirigé vers l'auberge du "Sanglier Gourmand".

"Bonjour Monsieur, je prendrai une chambre avec un bain chaud et un dîner." déclarais-je au tavernier.

"Vous avez de la chance, il me reste juste une chambre avec un bain. La chambre plus le dîner, cela vous fera 24 Ducat." déclare le tenancier en prenant une clé derrière lui.

Je sors 8 couronnes de ma bourse et les donne à l'aubergiste. "Voila, avec le taux de change vous avez 24 Ducat."

L'aubergiste les prend et mord dedans. "Bien, ce sont des vrais Couronnes, vous au moins vous n'essayer de m'arnaquer. Contrairement à ses brigands." déclare l'aubergiste avec véhémence.

Je ne dis rien à la déclaration de l'aubergiste, je prends la clé et monte dans ma chambre. La chambre est simple, une armoire, un lit double, une fenêtre avec vue sur le quartier noble et le château du roi. La baignoire est dans la chambre derrière un long paravent.

Je m'assied sur mon lit et regarde la vue qui m'est offerte par l'ouverture. Je me perds dans la vue et mes pensées durant assez profondément pour que l'on me fasse revenir à la réalité en frappant à ma porte.

"Seigneur, je vous apporte de l'eau pour votre bain." Une voix douce et féminine se fait entendre derrière la porte. Je me lève, m'avance vers la porte et l'ouvre.

Devant moi se trouve une servante. La servante est une femme mure, viellissante. Ses cheveux noirs sont entremêlés de cheveux grisonnants. Son visage comporte quelques rides qui lui ajoutent un côté mature à sa beauté. La femme n'est pas très belle mais elle reste une femme avec une certaines beauté. Elle porte la tenue de servante de l'auberge qui est une longue robe marron avec tablier blanc.

Dans ses bras, une grande bassine d'eau d'où se dégage de la vapeur. Je la laisse entrer. Elle s'avance doucement vers la baignoire pour ne pas renverser de l'eau. Elle s'agenouille avec précaution. Elle transvase l'eau de la bassine dans la baignoire en bois. L'eau se verse, fonçant le bois de la baignoire. Pendant ce temps, je m'approche de mon lit et m'assieds dessus.

Le déversement de l'eau ne prend pas plus de trois minutes. La servante se lève après avoir accompli sa tâche. Elle prend la bassine à deux mains et la place sous son bras droit.

"Votre bain est prêt messire, vous trouverez des savons dans l'armoire. Avant que je parte, désirez-vous un autre service ?" La femme prend une voix douce et séduisante. Elle pousse ses hanches en avant et se tient droite. La bassine sous son bras fait remonter ses seins les mettant en avant.

"Non, ce sera tout, vous pouvez partir et vous occupez de vos autres clients." lui répondant avec un ton indiquant que ma décision n'est pas à discuter.

"Bien messire." Elle baisse la tête et sort de la chambre. Une fois qu'elle est sortie, je m'approche de la porte et la verrouille avec ma magie.

"Bien, c'est le moment de se détendre." dis-je à haute voix. J'enlève ma tenue que je place sur mon lit et entre dans l'eau chaude. Je me prélasse dans le bain chaud. Ne pensant pas à mon travail d'assassin, je me lave dans la bain avant d'y rester durant les quinze prochaines minutes juste pour me relaxer.

Je finis par me lever, me sécher et m'habiller. Je sors donc de ma chambre. Je m'aventure dans le couloir. Passant devant une porte, j'entend la voix de la servante gémir et s'acquitter correctement de son travail.

Je descends dans la salle à manger et prends une table seule dans un coin de la pièce. Un serveur s'approche et vient m'apporter mon dîner. Une choucroute. 'Bon plat comme dîner.' pensais-je

Je déguste calmement mon repas lorsque des personnes armés et en armure de cuir entrent dans l'auberge. Le groupe est composé d'une dizaine d'hommes d'âges allant de vingt ans à une quarantaine d'années pour le chef.

Tous portent des brigandines par-dessus leur gambison. Certains dont le chef portent des Spangenhelm tandis que d'autres n'ont qu'un chaperon à tissage renforcé. A leur hanche, une épée en acier bon marché est gainée dans son fourreau.

Celui qui semble être le chef s'approche de l'aubergiste et jette une bourse sur le comptoir. La bourse se renverse en atterrissant, ce qui fait déverser une vingtaine de Ducat sur le comptoir.

"Voici pour notre ardoise et pour la semaine. Mettez nous des boissons et des repas. On va s'amuser ici." déclare le chef avec un sourire mauvais en regardant l'une des serveuses qui sert à manger aux voyageurs.

L'aubergiste prend les Ducat et croque dedans. "Bien mais sachez qu'aux moindres incidents j'appelle la garde pour vous foutre dehors."

"Bien sûr, nous serons sages comme des vierges" rigole le chef en prenant une table pour lui et ses gars.

"Putain de brigands." murmure le tenancier en vérifiant les pièces une par une.

Les hommes se sont installés et s'occupent de leurs affaires tandis que moi des miennes. Je finis tranquillement ma choucroute, je prends une bouteille de bière et de la sirote.

Pendant ce temps, les hommes deviennent de plus en plus bruyants et dérangent fortement les autres clients. Le chef va alors s'en prendre à la serveuse qu'il regardait en la prenant par le bras et la fait s'asseoir sur ses genoux. Elle se débat et l'homme rigole.

"Lâche la ou j'appelle la garde !" Le tavernier crie depuis le comptoir en fixant dangereusement la chef.

"Ah ah ah, il n'y a rien qui peut préoccuper la garde dans cet établissement. Elle et moi ne faisons que nous amuser. N'est ce pas jolie." Le chef caresse la joue de la serveuse en riant.

Le serveuse se défend et lui colle une gifle qui roussit sa joue. Le chef perd son rire et devient rouge de rage.

"Tu veux jouer à ça, bien on va jouer." Le chef se lève et jette la serveuse sur la table. Le tavernier dit à un employé d'aller chercher la garde tandis qu'il sort une épée de derrière le comptoir et se rue dans la salle à manger.

L'homme s'apprête à cogner la serveuse une nouvelle quand je vois une silhouette aux cheveux blancs se précipiter derrière le chef et lui donner un violent coup de pied dans son genoux.

"AAAAHHHH." Le chef pousse un cri de douleur et s'écroule au sol. La force du coup à été telle que son os est sorti de son genou. L'homme ne marchera sûrement plus jamais, mettant fin à sa carrière de brigand et sa vie par la même occasion. Qui prendrait soin d'un handicapé à vie. Même s'il se fait soigner, sa jambe ne sera jamais aussi forte qu'avant.

Tout le monde dans l'auberge est ébahi par la situation et ne réagit pas. Sauf pour la serveuse qui se lève et court vers les cuisines pour se réfugier.

"Bien, je n'aime pas être violente mais j'aime encore moins les personnes dans ton genre qui profite des autres à cause de leurs faiblesses. Ton genre qui baisse les gens quand il rencontre quelqu'un de plus fort qu'eux. Dommage pour toi, ce jour est maintenant." déclare la personne derrière le chef.

"TU VAS ME LE PAYEZ, SALOPE. QU'ATTENDEZ VOUS POUR LA TUEZ." le chef rugit en voyant ses hommes assis bêtement. Sous le cri de leur chef, ils se lèvent et dégainent leurs épées.

"Bien, tavernier, désolé pour les tâches que je fais faire." la personne identifié maintenant comme une femme parle aux tavernier avant de sortir son épée en acier. La femme est grande, mesurant 1.80m. Elle a de longs cheveux blancs et gris descendant sur ses épaules et dans son dos. Elle a une tresse enroulée autour de sa tête comme une couronne où l'on peut voir que ses racines sont noires. Elle porte une armure en cuir avec des pointes.

La femme ne laissent pas le temps au premier soldat de dégainer son épée. Elle lui porte une coupe droite au niveau de son torse, coupant le pauvre en deux horizontalement. Elle se déplace sur le côté droit de la table avec son jeu de jambes désynchronisé perturbant les hommes. En se déplaçant, elle écrase la main du chef qui hurle à plein poumons.

"SALOPE, MALEPESTE."

L'homme le plus en avant à droite, fait une coupe verticale mais sans succès. Sa coupe manque de force, marquant son expérience et sa condition plutôt faible. La femme fait un pas de coté et lui fait un coup d'estoc qui lui merfore le coeur. Elle pousse alors le cadavre sur son épée en donnant un violent coup de pied qui le projette sur son collègue derrière.

L'un des soldats à gauche passe par-dessus la table pour la plaquer au sol avec son épée en avant. La femme se penche en arrière montrant sa souplesse et découpe le torse de l'homme passant par-dessus elle. L'homme tombe au sol inerte.

Le femme taché de sang fait une acrobatie arrière pour se remettre sur ses pieds et s'écarter des hommes. Elle tient une garde haute. Ses six adversaires n'attendent pas et l'attaquent. Bien qu'ils soient bien ivres et groupés.

Le premier se rue sur elle et profère une attaque d'estoc. La femme entreprend une prise de fer et vient dégager le coup sur le coté. Elle utilise sa vitesse et son agilité supérieure pour couper la main de l'homme.

"AAAAHHHH." Ce dernier tombe au sol avec son épée. Il tient son moignon avec sa dernière main. Le sang commence à bien se répandre dans la zone. Ceci est suivi par l'odeur de fer du sang.

L'homme suivant donne une coupe horizontale. La femme se baisse de quelques d'une tête et donne un coup de pied dans l'estomac de l'homme le faisant tomber au sol. Une autre attaque vient de derrière l'homme au sol. L'attaque est une tranche verticale. La femme joue de son jeu de jambes unique pour déstabiliser l'adversaire et le faire rater sa coupe. Elle en profite pour lui sectionner la tête qui vole et atterrit devant le chef avec un bruit sourd.

Les quatres autres soldats étant les plus loins mettent une secondes de plus pour arriver à portée d'épée de la femme. Lui laissant l'opportunité de les exécuter. La femme donne un puissant coup de pied dans la main coupée au sol. La main est propulsé vers un soldat qui se la prend dans le visage. Cela lui fait un peu mal et le perturbe.

Le coup de pied est accompagné par une vigoureuse poussée vers l'avant. La femme virevolte entre les coups d'épée des trois soldats. Elle passe au centre et tranche les épaules d'un soldat sur son passage. Le soldat tranché au niveau des épaules tombe sur une table vide à côté dans la douleur.

Son virevoltement a fait voler ses longs cheveux cendrée aveuglant l'un des deux derniers soldats. Tandis que l'autre et une parti de la foule dont moi avons vu un médaillon volé autour du cou de la femme. Un médaillon d'une créature dangereuse, bestial et majestueuse.

Le soldat suivant du regard la femme lui tente de lui porter un coup d'estoc mais elle se sert de son collègue comme bouclier. L'épée du soldat perce la carotide de son frère d'arme. L'homme s'effondre sur le sol avec des gargouillements de son propre sang. Le brigand qui s'est pris la main de son visage l'a maintenant jeté au sol. Enervé, il pousse un rugissement et se jette sur la sorceleuse maintenant en face de lui.

La femme dégage et épée et riposte. Son épée s'enfonce dans son torse et ressort dans par son dos. La femme tient férocement le pommeau et vient avec ses jambes donnée un coup sur le sol. Elle virevolte sur elle-même, découpant l'homme en deux et se retrouvant derrière lui toujours dans sa garde haute.

Le dernier homme du groupe d'homme n'ose s'approcher pour finir dans le même état que ses confrères. La femme prend alors l'initiative. Elle joue de son jeu de jambes pour se déplacer rapidement sur le côté gauche de l'homme. Elle veut lui porter un coup de plus à sa gauche. L'homme le voit, il met son épée en travers de son jeu pour parer sa lame avec la sienne. Malhereusement pour lui, ce n'est pas l'attention de la femme qui lui sourit. Elle force sur sa jambe gauche pour contrer sa rotation et tourner dans l'autre sens. Grâce à sa force et son agilité, sa rotation vers la droite devient une rotation vers la gauche. L'homme est tomber dans la feinte de la femme qui lui tranche proprement la tête.

Sa tête vole dans les airs et s'écroule au sol dans un bruit sourd. Un bruit enchaîne par un silence de mort. Un silence brisé par le fracas des portes. Venant d'arriver, les gardes entrent dans l'auberge et contemple le spectacle qui leurs est offert.

La vue d'une femme au cheveux cendrée. Tenant une épée dont le sang goutte sur le sol. Des éclaboussures de sang sur son armure, sur les tables et les chaises. Des triples sur le sol, des têtes et une main coupées. Des hommes gémissant sur le sol. Certains injuriant la femme d'autres appelant à l'aide et d'autres priant Dieu de le sauver d'un démon. La puanteur les prenant par les narines, la vue les faisant vomir.

Et au mileux, de ce champs écarlate, elle se tient debout fièrement, médaillon sortit regardant les gardes avec des yeux jaunes perçants. Une expression rêveuse, pensante sur le visage.

Un tableau magnifique.

(Image Femme)

AN:

Je remercie ArtoriasPendragon de m'avoir permis d'utiliser sa création dans mon histoire.

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