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Chapter 84 - La Prison du Griffon

Cintra, une ville magnifique. La capitale du royaume qui porte son nom. Belle , riche, enviée par certains. Mais personne n'envie ses prisons. Froide, lugubre, infesté de rats et de maladie. Une prison comme toutes les prisons mais avec une chose en plus. Des tortionnaires payés pour accomplir leurs désirs déviants.

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La cellule de la prison est vide. Il n'y a ni lumière, ni fenêtre. Juste l'obscurité. Rien que la température glaciale des chaînes plantée dans le mur. L'humidité des murs rocheux ne fait que rendre la pièce plus mordante. Au fond de la cellule, en face des grilles qui sépare la prisonnière des trois gardes qui rigolent et boivent au chaud se trouve un femme enchainée. Le femme est vêtue de son armure mais elle ne présente aucune armes.

Elle est enchaînée par les poignets contre le mur. Ses bras sont tendus au- dessus de sa tête. La femme regarde autour d'elle pour la énième fois. Cherchant le moindre détail, la moindre chose subtiles que ses pupilles dilatés et dorée auraient raté. Mais son observation supplémentaire est obsolète. Ces yeux avaient captés le moindre être, le plus dissimulé des objets dans sa ligne de vue. Dans cette obscurité profonde, rien n'a échappé à son regard. Son regard vif finit par se poser sur les gardes. Les personnes sensées la restreinte et la maitrisée.

Ineptie pense la femme, la seule raison de son inaction est sa morale, le fait qu'elle respecte la loi et son code de chevalerie. Le même code que tous ces anciens confrères suivaient et portaient dans leurs cœur. Le même code qui n'est plus suivi que par elle et ses deux aînés. Les gardes rigolent, mangent et s'enivrent. Ils portent un équipement standard de garde de ville qui comprend un chapel de fer, un gambison, une belle brigandine et des jambières rédaniennes.

Sur le côté dans un raque sont rangés leurs trois épées d'acier. Des épées classiques de gardes. Des épées dans la moyenne faible de ce qu'il se fait. De simples épées longues en acier ne pouvant couper un être humain en deux s'y sont utilisées avec suffisamment de force.

Le garde en face de la cellule regarde la femme enchainée.

"Tu regardes quoi la mutante." crie l'homme avec colère et levant sa chope de bière comme provocation. La femme ne répondit pas et continue de regardé les gardes dans leur globalité. Passant d'un à l'autre, de les fixer d'attarder son regard, de les regarder les trois en même temps. Elle alterne ces regards avec juste elle connaissant ses pensées et intentions.

"Pourquoi tu t'occupes d'elle Bernard ? Elle n'est qu''une dégénéré qui va être exécuté demain matin à la première heures pour les crimes qu'elle a commis." déclare un garde en buvant sa bière. La moitié de sa chope finit sur le sol et la table à cause de ses paroles.

"Oui, laisse ce monstre sinon tu vas être maudit par elle et ses congénères." dit le dernier des trois gardes.

"Robert à raison, elle et son espèce de créature peuvent t'ensorceler rien que par la parole. D'après les anciens, ils peuvent t'envouter en faisant un signe de la main." répond le second garde.

"Oui et d'après ces même anciens, ils sont considérés comme de très bons épéistes. Je n'y croyais pas, je pensais que c'étaient des contes pour enfants mais après avoir vu le foutoir que cette immondice à fait à la taverne, j'y crois."

"Oui, un massacre, elle a étripé les mercenaires comme si c'étaient des enfants. D'après les témoins, elle faisait voler son épée et une tête tomber au sol dans une giclure de sang."

"Oui et bah moi, Jacques de Cintra dit qu'il faudrait pourfendre ces bêtes, ces abominations de la nature. On devrait leurs faire subir les pires sublimes, les pendre et les faire brûler sur un bûcher." Le premier garde du nom de Jacques s'emportent. Il lève son verre et la claque violemment sur la table faisant qu'une partie de sa bière s'envolent et se renverse sur la table.

"Oui, on devrait tous les mutiler comme ils nous mutilent avec leurs monstres." rétorque Robert d'une voix forte.

"Parfaitement, par la malepeste, tous ces mutants devraient être décapités. On a pas besoin de monstre pour nous défendre d'autres abominations. On peut très bien leur faire par nous même comme nous le faisons dans cette ville." Bernard se lève violemment les mains sur la table. Son tabouret est projeté en arrière.

"Je suis d'accord avec toi Robert, pas besoin de pouvoir obscures, de yeux hideux et de réflexes meilleurs que les nôtres pour protéger la veuve et l'orphelin. Nous le faisons parfaitement dans cette ville.

"Cintra n'a jamais été plus en paix et en sécurité avec nous." surenchérit Jacques. Jacques et Bernard se lèvent à leurs tours. Les trois gardes maintenant debout trainques leurs chopes entre elles.

"A nous ! Mort aux monstres !" Les trois crient en même temps avant de déverser le reste de bière contenue dans leurs chopes dans leurs gosiers.

"AAAH. Rien de mieux qu'une bonne pinte de bière pour faire son travail comme il fois.

"Eh, les gars, j'ai une idée." déclare Jacques avec un sourire.

"Bah Dis la nous, garde pas ton idée pour toi alors qu'on pourrait s'amuser.

"La folle doit être exécuté demain matin à l'aube, non ?"

"Oui et ?"

"Et si on l'exécute maintenant. On fera croire qu'elle a tenté de s'échapper et qu'on a été obligé de la tuer pour pas qu'elle s'échappe." Jacques explique son plan à ses frères de garde. Plus il parle de son plan, plus son sourire grandit et devient lugubre.

"Oui bonne idée, Jacques."

"Excellent, on va pouvoir faire payer à tous ces monstres ce qu'ils ont fait."

"On va la torturer avant de la tuer lentement.

"On peut même s'amuser un peu avec elle. Bien qu'elle ait des yeux terrifiants, elle a un corps plutôt bon. Je suis sûr qu'on peut s'en servir pour se soulager un peu. En plus, d'après les légendes, ils sont stériles et ne peuvent se reproduire. Bien que c'est la première fois que j'entend parler d'un mutant femme, je pense pas que cela change quelques choses." dit Robert avec une envie malsaine sur le visage.

"Surtout qu'on ne peut pas faire d'enfant avec un monstre." finit Bernard.

Les gardes s'approchent de la porte de la cellule. Robert sort ses clés et ouvre la porte.

"Bien ma jolie, ton destin a changé. Tu ne seras plus exécuté par le bourreau demain mais maintenant par nous." déclare Bernard en entrant dans la cellule.

"Bien sûr, avant on va s'amuser un peu avec toi. Sa fait un moment que je n'ai pas été avec une femme. Tu n'en es pas une mais tu feras l'affaire. Après tout, tout ce qui a un trou peut me détendre."

"AAAAHHHH, je te reconnais bien là Robert, toujours dans les meilleurs coups. Après tout, tu te contente de viser dans le trou et de bourrer."

"Oui, et les femmes ou autres adorent ça. Tu devrais demander au petit Grégory. Ah, comment son trou était serré une fois que j'ai mis sa tête dans l'eau. Un vrai trou à pute, il ne voulait pas me lâcher. Tout ça pour que je me décharge de lui." rétorque Robert avec un sourire.

Les gardes s'approchent de la femme. Jacques prend son visage par les joue et le presse.

"On va bien s'amuser dans les prochaines minutes." déclare Jacques en pressant ses joues avant de retirer sa main.

"Vous allez le regretter. Je vous préviens ne me poussez pas à bout." La femme prévient les gardes des dangers qu'ils s'appretent à encourir. Néanmoins les menaces ou l'avertissement de la femme ne fait pas l'effet escompté car les gardes éclates de rire.

"Tu ne peux rien faire. Tu es à notre merci et on va en profiter." dit Robert.

La femme lui crache dessus. Le crachat rentre dans l'œil de Jacques. Ce dernier se recule, s'essuie l'œil. Il met une claque forte à la femme.

La tête de la femme se tourne sur la droite. Une trace rouge des gants se tient sur sa joue gauche mais elle s'estompe rapidement.

"Bien, tu veux jouer à la dure. On va jouer. Je vais te faire couiner comme la petite catin que tu es."

"Robert va me chercher me chercher un couteau, je vais la faire saigner un peu." ordonne Jacques. Robert s'exécute et sort de la cellule.

Bernard se tient sur le mur. "Je te laisse t'amuser un peu mais n'abime pas trop. Nous aussi on doit en profiter.

"Ne t'en fais pas." dit Jacques.

Jacques regardent la femme dans les yeux, pas effrayé du tout. Au contraire, il jubile, il jubile de pouvoir se vanter d'avoir tué une mutante et d'avoir joué avec elle. Il jubile de raconter comme elle s'est vendu à lui contre sa liberté mais qu'il n'a pas cédé et l'a tué héroïquement.

Perdu dans ses rêveries, il revient à lui à cause de Robert qui n'est pas venu lui apporter son couteau.

"Robert que fais tu ? Tu ne peux pas me ramener un PUTAIN DE COUTEAU." Jacques se retourne énervé. Il voit Robert se tenir sur la table et l'ignorer.

"Robert putain, tu fous quoi !?" Jacques s'enrage et s'en prend à Robert. Robert s'écroule sur la table de tout son poids.

"Robert par la malepeste ce n'est pas drôle ! TES BLAGUES NE FONT RIRE PERSONNE." Jacques hurle à l'encontre de Robert et lui frappe l'épaule. Robert ne réagit pas.

"Si ça me fait rire." la voix de la femme fait écho dans les geoles.

"Quoi-?" JAcques se retourne violemment pour prodigué des injures envers la femme. Mais il tombe sur Bernard qui lui frappe violemment la tête avec le pommeau de son épée.

Jacques titube et s'écroule sur un tabouret qui se brise sous son poids. "BERNARD QU-. Jacques tombe lui aussi inconscient. Bernard s'assoit calmement à sa place et tombe lui aussi dans l'inconscience.

"Voilà ce qui arrive quand on me pousse à bon." déclare la femme en regardant les trois gardes.

"Je savais bien que les signes de Somme et Axii sont une bonne combinaison pour régler les choses sans tuer."

La femme fait bouger ses bras pour voir la fermeté des chaines qui restreignent ses mains.

"Bien je peux les briser mais si je vais cela je serai une fugitive. Je ne pourrai pas réclamer la prime sur la tête du monstre dans la ville. Que faire ?" la femme se questionne lorsque des pas résonnent dans les escaliers menant vers les geôles. Éclairés par des torches murales, une ombre se dessine aux bas des escaliers. L'ombre devenant de plus en plus grande finit par laisser place à un homme.

L'homme revêt une tenue sombre. Une armure forte munie de fourrure. Accompagnée de rouge et de blanc, sa tenue fait noble. L'armure a l'air très solide et souple laissant à son porteur la possibilité de se déplacer avec aisance et agilité. Le visage de l'homme est caché sous une capuche noir mais la femme peut reconnaitre facilement que la personne est un homme. sa tête et sa carrure impossible à avoir pour une femme.

L'observation de la femme l'a fait s'attarder sur un détail de la tenue de l'homme qui s'approche de sa cellule. L'homme s'arrête devant elle.

La femme écarquille les yeux en voyant le A dorée sur la ceinture de l'homme.

"Je vois que tu as réussit à te mettre dans la merde et à t'en sortir comme il faut mon petit griiffonet." déclare l'homme avec un petit sourire.

"Que fais-tu ici ? Que fait un Assassin dans ma cellule. Et je te prierai de ne pas m'appeler mon petit griffonet, je suis un griffon pas un griffonet." demande la femme intrigué légèrement en colère qu'on l'appelle comme le petit d'un griffon.

"Bien, je suis venu ici pour te trouver et te ramener chez toi. Keldar a passé un contrat avec la Ligue et pour cela, il faut que je te ramène à Kaer Seren pour pouvoir le commencer." déclare l'homme en se baisant un petit rendant visible ses yeux émeraude.

La femme regarde les yeux éclatants de l'homme.

"Qu'est ce que Keldar a demandé à la Confrérie qui requiert mon attention ?" interroge la femme surpris que son ainé est envoyé un Assassin la chercher.

"Il te le dira lui même. Je peux seulement te dire que c'est quelque chose dont tu désires."

La femme allait questionner l'homme mais il ne lui laisse pas le temps. Il prend les chaînes et les fait fondre.

"Bien maintenant que tu es libre suit moi. Nous devons récupérer ton matériel et tes armes avant d'accomplir ta mission." déclare l'Assassin en sortant de la cellule.

La femme arrache les chaines du mur. Elle enlève les menottes de ses poignets et les frotte pour enlever les marques rouges.

"Quelle mission ? Je n'ai pris aucun contrat."

"Je parle du contrat que tu entreprends contre ta liberté Lyndis. Le contrat où tu dois affronter le monstre qui terrorise cette ville. Un contrat dont on fera une ballade où une monstruosité de la capitale de Cintra à été pourfendu par la belle sorceleuse du Griffon, Lyndis de cintra.

AN:

Je remercie ArtoriasPendragon de m'avoir permis d'utiliser sa création, Lyndis dans mon histoire.