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L’enfant de la prophétie

Gessy_Zoungoula
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Synopsis
Hélios est un jeune humain qui se retrouve dans un monde différent du sien. Tentant de comprendre ce qui se passe, il vient à apprendre qu'il est issus d'une race ténébreuse bien qu'il soit humain. Cependant, la raison pour laquelle il a été appelé dans ce monde des ténèbres c'est qu'il est celui que les grands mages de ce monde avaient choisi il y'a des millions d'années pour accomplir la prophétie et rétablir l'équilibre entre la lumière et l'obscurité dans l'univers entier.
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Chapter 1 - Chapitre I (première partie)

La haine... le mépris, la tristesse... ouf... je n'ai que ces mots dans ma bouche. Ma vie était donc synonyme de tristesse et de haine...?

Mais... où suis-je exactement ? Qu'est-ce que je fais dans ce lit ? Était-ce un cauchemar ? Suis-je pas mort ? « Du calme mon garçon » me dis un homme au visage voilé. Tu n'es pas mort tu t'étais juste endormi.

— ah bon ? Mais comment ai-je fait pour me retrouver chez vous sachant qu'on ne se connaît absolument pas ?

— Oui c'est vrai , c'est mon frère qui t'as ramené ici petit car tu étais dans un état critique.

— Si j'étais dans un état critique comme vous le dites alors pendant combien d'heures ai-je dormi ?

— Vu que chez nous le temps est figé, je dirai que tu as dormi environ pendant quatre petits mois.

— Quatre mois ?? Vous n'êtes pas sérieux j'espère !?

— « J'ai pas pour habitude de blaguer » me dit-il.

Alors merci pour tout monsieur, je dois filer c'est sûr que ma mère est morte d'inquiétude à mon sujet.

Au moment où je me précipite à sortir, il me dit « ne te précipite pas gamin, tu peux être choqué en traversant cette porte et, je n'ai pas fini de te parler... jeune enfant d'humain ». Ses paroles m'ont interpellés et je me suis tranquillisé.

— Comment ça enfant d'humain ? Qui êtes-vous au juste ?

— Du calme petit, tout ça n'est pas important pour toi, moi c'est Reyguéka et toi comment on t'appelle ?

— Hélios

— Alors Hélios, te souviens-tu de tes derniers instants avant de t'être endormi ? Réfléchis-y

— Hein... attendez... Hum... oui ça me revient. Mais... mais....c'est vous, c'est vous qui m'aviez porté dans vos bras.

— Hélas ! Ce n'était pas moi, mais mon frère. Comme je te l'ai dis, c'est lui qui t'a ramené dans notre monde sinistre.

— Comment ça sinistre ?

— Vas-y, ouvre cette porte et tu verras par toi-même. Renchérit-il.

C'est alors que je me suis mis à le regarder avec un air déconcerté avant d'aller ouvrir la porte...

Au moment où j'ouvre la porte une très mauvaise odeur surgit et, tout le long du jardin était rempli de cadavres d'humains. Du coup, un traumatisme rentre en moi et mes larmes ont commencé à couler.

— Est-ce... Est-ce bien des cadavres séchés d'humains que je vois là ? Réponds moi Reyguéka !!!! Criai-je fort en pleurant.

Submergé par mon émotion, je me suis évanoui après m'être mis en rogne.

Quelques minutes plus tard en me réveillant je me suis retrouvé une fois à nouveau dans ce lit et il était en face de moi à me regarder.

— Dites-moi, qui êtes vous au juste ? Et vous comptez me tuer aussi comme les autres ?

— Non Hélios, je n'ai pas l'intention de te faire quoi que ce soit. Toi t'es un humain différent des autres.

— Vous êtes un monstre... comment ces cadavres se retrouvent devant votre maison ?

Il soupire un instant et me dis : « bon.. il est peut-être temps de te raconter toute l'histoire. ».

Il y'a fort longtemps notre race, connue sous le nom de "Charlagueques" fut la plus forte et la plus redoutée de tous les ténèbres entiers. Toutes les autres races nous craignaient. Pas par notre puissance au combat mais par notre rage de gagner et par notre sauvagerie. On était comme ce que vous les humains appelez par « cannibale » mais en plus pire que ça. On avait une soif de sang illimitée et une férocité inégalable. On était qualifié de monstre voir pire que le Diable lui-même. Mais dans une sombre lumière des ténèbres notre race, nous, le clan "Guéka" fut exterminé par une puissante armée divine appelée "les philanthropes" dirigée par une archiprêtresse appelé Diane. Durant cette sombre nuit, seul moi et mon frère échapèrent au massacre. Puis pour nous venger on s'était décidé moi et mon frère de ramener tous les humains dans notre monde afin de les tuer à rôle de tour.

— Mais pourquoi vous venger sur nous alors que ce n'est pas nous qui vous avions exterminé ? Dis-je en l'interrompant.

— Eh bien, vu qu'on est qu'à deux, on ne fait pas le poids face à l'armée de cette maudite Diane. Alors on s'est attaqué à vous les faibles. Vu que vous êtes leurs protégés.

Il continue ensuite à me narrer l'histoire.

Tout commença comme on le voulait mais après plusieurs massacres. Un jour, pendant que je terminai mon massacre d'humain, mon frère eut trouvé un parchemin dans des décombres de l'une des maisons de notre défunt chef de meute. Mais on ne pouvait pas l'ouvrir car il y contenait un sceau. Cela piqua notre curiosité car on se demandait « qu'est-ce qui peut-être écrit à l'intérieur pour qu'il mette ce sceau ?». Alors pour combler la curiosité qui nous abritait, on s'était décidé d'aller au Pays des morts sanglantes afin d'avoir plus d'informations pour rompre ce sceau.

— J'en ai jamais entendu parler. Où est-ce que ça se trouve ? Lui dis-je.

— Oui c'est normal que tu n'en aies jamais entendu parler, car tu es dans un monde parallèle au tien. Ici tout est différent de chez vous. Et, il est situé à environ 1700km d'ici. Me dit-il.

— Mais pourquoi ce nom de Pays des morts sanglantes ?

— Il y'a très longtemps ce pays fut dans une très grande guerre. Non seulement c'était le terrain de bataille pour l'ennemi, les combats furent violent pour les habitants au point que le village entier soit taché et souillé de sang. Ils ont subi un outrage car ils étaient sorti perdant de la guerre. Les combattants et habitants du village furent tués violemment avec effusion de sang. D'où ce nom en mémoire de cette défaite amère.

— Ah oui, je vois. C'est vraiment triste ! Décidément ici dans ce monde vous n'avez jamais connu la paix ?

— Mon gamin, dans ce monde, c'est soit, toi qui tue, soit c'est toi qu'on tue. Ici la survie est le thème de nos vies. Faudra tuer pour sauver ta peau et mettre les tiens en sécurité. Car pour obtenir la paix faudra passer par la guerre.

— Mais... pourquoi vous n'essayez pas de discuter avec une raison prépondérante entre vous chefs des villages ?

— Ici il n'y a pas de discours qui tienne. C'est la force qui parle. Comme la loi de la nature, c'est le plus dominant qui domine toujours sur le faible et non le contraire ou l'égalité.

— A ce que je vois, tu ne changeras pas d'avis. Mais alors... que s'est-il passé lorsque vous êtes arrivé au fameux Pays des morts sanglantes ?

— Eh bien, nous avions fait la rencontre d'un homme nigaud et avait quand même pu nous renseigner qu'il nous faudra rencontrer le célèbre mage du Pays du Dédale, chose qui s'avérait difficile pour nous. Car selon la légende, aucun être n'est ressorti vivant du Pays du Dédale. Car, un labyrinthe magique s'y trouve autour des frontières. Et qu'il n'y a que l'entrée et non la sortie. J'avais entendu dire que la plupart qui s'aventuraient là-bas périssaient dans ce labyrinthe après avoir fait des mois sans manger ni trouver la sortie. Voilà pourquoi ce pays est l'un des plus puissants des ténèbres car il abrite des milliers de magiciens.

— Alors, qu'aviez-vous fait ?

— Nous étions obligé d'aller. Alors, le lendemain nous reprîmes la route pour aller rencontrer ce fameux mage. Une fois arrivé devant la frontière après deux jours de route, moi et Tsuruguéka avions combattu contre une troupe de déserteurs mais, on a fini par s'allier vu que tout comme nous, eux aussi voulaient entrer dans le pays du dédale alors on s'est serré les coudes.

Nous passâmes la frontière et nous fûmes déjà dans le labyrinthe magique sans s'en apercevoir. Aussitôt, des fléchettes s'attaquèrent à nous brusquement.

On avait pu les éviter tout comme la plupart des pièges mais certains moururent à la seconde, car ces fléchettes étaient empoisonnées et les pièges étaient mortels, il nous avait fallut trois jours pour atteindre la sortie. Une fois après avoir réussi à détourner la magie du labyrinthe, nous nous retrouvâmes devant les portes de la ville, au milieu de deux grandes vallées et un homme vint à nous en nous disant « Bonjour et soyez les bienvenus très cher valeureux chevaliers, je suis Ambrosios l'âme immortelle, un demi dieu terrestre vénéré par des centaines d'adeptes du monde sensible et l'un des piliers de la garde frontalière. Je suppose que vous êtes exténué !? Venez donc, je vous invite passer la nuit chez moi »...

— Alors, qu'est-ce qui vous emmène ici vaillant chevaliers ?

— Tout d'abord arrêtez de nous appeler chevalier machin truc. Ça commence à me taper sur les nerfs. (Dis mon frère Tsuruguéka.)

— Ok ok ! Pas la peine de se fâcher, je voulais pas vous offenser. En fait, vous êtes des charlagueques. Mais j'avais entendu dire que votre race avait été éradiquée des ténèbres il y a deux siècles par cette satanée Diane. Alors comment avez-vous échappé à votre destin ?

— Cela est une longue histoire. Et le destin n'est qu'une simple mythologie que les dieux nous ont inculqués afin qu'on soit à leurs services. Il n'y a pas de destin car l'histoire de l'humanité elle-même est contingente. Tout comme l'être humain, nous aussi habitants des ténèbres sommes maîtres et acteurs principaux de nos vies puisque nous faisons librement nos choix et notre histoire.

— En voilà un charlagueque assez sage. Mais quand tu parles de mythologie que les dieux nous ont inculqués, tu fais pas qu'allusion au destin ?

— Oui, je fais aussi allusion à cette aspect sinistre et démoniaque des ténèbres que les dieux ont calomniés aux humains.

— Toi tu commences à me plaire. Comment on t'appelle ?

— Reyguéka

— Alors, Reyguéka tu peux compter sur moi pour mener à bien tes ambitions. Je serai toujours là pour satisfaire tes intérêts personnels qui prônent pour le bien des ténèbres et de mes adeptes évidemment. Et l'autre qui est derrière toi, qui est-il ?

— Gaïus , monseigneur ! Je viens de la terre et je suis venu jusqu'ici afin de percer certains mystères sur ma patrie ainsi que mon être.

— De ton nom Gaïus, j'ai vite su que tu es un descendant de Gaïa qui signifie Terre. Alors comme ça, tu es le digne héritier de la déesse de la terre !

— Oui monseigneur.

— C'est bien ce que je pensais. Alors, maîtrise tu les pouvoirs qui te sont conférés héréditairement ?

— C'est de là que vient mon problème monseigneur. Je suis incapable de pratiquer une seule magie malgré les efforts et entraînements que j'ai subi, le résultat est le même.

— Je vois, mais, pourquoi t'acharnes tu as maîtriser ce pouvoir !? Sais-tu qu'il est dangereux pour toi si ton corps n'a pas les cellules nécessaires pour le contrôler !?

— Oui monseigneur je le sais, voilà pourquoi je suis venu ici afin de mieux apprendre ! Car je ne peux succéder le roi en étant faible et incapable de protéger mon royaume. C'est pourquoi il me faut maîtriser ce pouvoir pour la sécurité de mon peuple.

— Ah oui, j'avais complètement oublié que votre tradition exigeait que chaque héritier du pouvoir de la déesse devrait absolument devenir roi à l'âge adulte afin d'assurer la sécurité du peuple.

Au fait, et toi Reyguéka, qu'est-ce qui vous emmène toi et ton frère ici ?

— Nous avons en notre possession un parchemin que nous souhaitons voir le contenu, malheureusement il est enfermé par un sceau. Alors nous sommes venu afin de rencontrer le grand mage car, lui seul est capable de rompre ce sceau et de lire les écrits de la magie antique.

— Alors demain à la bonne heure je vous y emmènerai au château après que j'aurai laissé Gaïus au camps d'entraînement.

— C'est d'accord monseigneur !