Le vent soufflait lourdement sur les rues de Las Vegas, une ville autrefois vibrante de lumière et de pouvoir. Mais dans l'ombre de Empire City, une inquiétude grandissante se propageait. Lorenzo, désormais bras droit d'Esteban, croyait avoir retrouvé sa place. Cependant, une tension étrange flottait dans l'air, un sentiment lourd qui se répandait dans les couloirs de son nouveau domaine.
Esteban, malgré ses manœuvres subtiles et sa position dominante, semblait inébranlable. Mais au fond de lui, il savait que son emprise sur Lorenzo était fragile. La peur était palpable, non seulement dans le camp d'Esteban, mais aussi dans celui de Lorenzo.
Lorenzo, bien qu'il fût devenu le bras droit d'Esteban, ressentait un malaise constant, une sorte d'inconfort qui ne le quittait jamais. La peur s'insinuait en lui comme un poison lent et inéluctable. Il savait que Esteban, le maître de la manipulation et de l'intrigue, n'hésiterait pas à le sacrifier si cela servait ses intérêts. Tout ce qu'il avait reconquis était fragile, et sa position de pouvoir était plus précaire qu'il ne voulait l'admettre.
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"Il m'utilise… Il m'utilise pour ses propres ambitions." Cette pensée tourmentait Lorenzo chaque fois qu'il croisait Esteban. Chaque décision prise par Esteban semblait renforcée par la ruse et la froideur calculée d'un homme habitué à voir les autres comme des pions dans un jeu d'échecs.
Lorenzo savait que ce sentiment de peur était un poison qui le rongeait lentement. "Esteban a l'intention de prendre tout le pouvoir pour lui, et je suis son dernier obstacle. Si je faiblis, il me réduira en cendres."
Il ne pouvait pas échapper à cette réalité. Esteban avait déjà tout planifié : Lorenzo était désormais son bras droit, mais ce rôle n'était qu'un masque. Le véritable pouvoir reposait entre les mains d'Esteban.
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Dans le camp de Lorenzo, la peur se propageait rapidement. Les hommes de main qui autrefois le suivaient aveuglément commençaient à douter. Les rumeurs de trahison, d'intentions secrètes, circulaient comme des ombres entre les murs. "Est-ce que Lorenzo est vraiment celui qu'il prétend être ?" chuchotait-on dans les couloirs sombres.
Certains commencèrent à se poser des questions. Si Esteban était le véritable maître de l'alliance, pourquoi Lorenzo avait-il autant de pouvoir ? Pourquoi ce rôle de bras droit ? Des rumeurs circulaient déjà selon lesquelles Esteban planifiait un coup de maître pour éliminer Lorenzo dès qu'il n'aurait plus aucune utilité pour lui.
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Au fur et à mesure que l'inquiétude se répandait dans le camp de Lorenzo, ce dernier commença à douter de lui-même. Il savait que sa position n'était pas sûre. Il pouvait sentir les regards, entendre les murmures, sentir la tension qui montait à chaque réunion. La peur devint un poison dans ses veines, et il n'y avait plus aucun moyen de s'en débarrasser.
"Ils ont peur de moi... mais moi, je suis celui qui a peur." Ces mots, détestables et humilients, résonnaient dans son esprit. Lorenzo, l'homme qui autrefois régnait avec une main de fer, était maintenant un jouet dans les mains d'Esteban, et cela l'amenait à un point de rupture. Si lui, le chef des chefs, ressentait de la peur, que dire de ses hommes, eux qui n'avaient jamais vécu qu'à travers la violence et la domination ?
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Un soir, alors que la tempête battait son plein, Lorenzo se retrouva seul dans son bureau. L'angoisse montait à chaque minute qui passait, chaque seconde qui le rapprochait un peu plus de la réalité qu'il ne voulait pas affronter. Les regards de ses anciens alliés, les murmures dans les couloirs, tout cela faisait de son empire un lieu incertain, instable.
"Et si Esteban avait raison ?" pensa-t-il. "Et si ma place ici n'était jamais la mienne, mais juste celle d'un simple instrument ?"
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Dans les rues de Empire City Power, Annabelle, de son côté, se préparait à l'inévitable confrontation. Elle savait qu'une alliance entre Lorenzo et Esteban n'était qu'un feu de paille. La peur avait déjà commencé à ronger leur alliance fragile, et c'était là que son plan trouverait sa plus grande efficacité.
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Lorenzo se leva brusquement de son bureau, balayant ses pensées tourmentées. "Je ne vais pas me laisser abattre. Je n'ai pas encore perdu." Mais au fond de lui, il savait que la peur avait déjà commencé à l'effacer. La peur de perdre, la peur d'être trahi, la peur de l'invisible. Chaque mouvement d'Esteban l'étouffait un peu plus.
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Dans les ténèbres du monde souterrain, la peur était devenue son pire ennemi, et Lorenzo n'avait aucune idée de la manière dont il pourrait en sortir. L'ombre de Esteban grandissait chaque jour, se tissant autour de lui comme une toile d'araignée, prête à le dévorer. Mais avant de céder à la terreur, il savait qu'il lui faudrait choisir : résister ou se soumettre. La peur serait soit sa fin, soit son moteur pour une revanche sanglante.
Et tout en haut, dans le froid de Empire City Power, Annabelle observait ce jeu de puissance avec calme et détermination. Elle savait que tout ceci n'était qu'une question de temps. Le moment où Lorenzo se retournerait contre Esteban était proche, et dans cette guerre d'ombres et de stratégies, c'était elle qui finirait par sortir victorieuse.