Chereads / L'aventure de Dedem : La Quête des Yeux Mystiques / Chapter 47 - Chapitre 47 : Le prix du pouvoir

Chapter 47 - Chapitre 47 : Le prix du pouvoir

Aldaric croisa les bras, un sourire moqueur sur le visage, son armure de Draco-Chevalier crépitant sous l'énergie brute de sa foudre. « Franchement, Dedem, t'es trop ennuyeux pour que je te garde en vie. Si ton pouvoir n'était pas aussi utile, je t'aurais déjà réduit en poussière. »

Centurion, son glaive reposant sur son épaule, avança d'un pas. « Aldaric, ça suffit. Dedem est bien plus important que tu ne le penses. Je ne te laisserai pas poser un doigt sur lui. »

Dedem, essoufflé et encore marqué par sa blessure béante au ventre, releva la tête, surpris. Cette déclaration venant de Centurion, un champion de fer réputé pour son pragmatisme implacable, lui semblait inconcevable. Lui qui avait toujours cru que les autres champions ne voyaient en lui qu'un outil, un porteur de l'équilibre défaillant.

Aldaric éclata de rire. « Ah ! Toi, la tige en métal, tu prends sa défense ? N'oublie pas que ton rôle, c'est de frapper, pas de parler. Dès qu'on en a fini avec le Warden, je te réduirai toi aussi en cendres. »

Centurion ne perdit pas son calme. Au contraire, il esquissa un sourire confiant. « Tu crois que parce que tu es un Draco-Chevalier, et que si je te touche, les autres Draco-Chevaliers vont rappliquer, tu te crois tout permis ? »

Aldaric fit un geste de la main, dédaigneux. « Qu'ils viennent. Je m'en fiche des autres. Je ne suis pas là pour leur camaraderie stupide, juste pour la puissance. Je leur ai déjà dit de ne pas se mêler de mes affaires. Et cette affaire, » dit-il en pointant Dedem, « c'est entre lui et moi. »

Un rugissement assourdissant interrompit leur dispute. Le Warden lança une attaque destructrice, des vagues d'imparité éclatant depuis son corps titanesque. Des griffes visceuses jaillirent du sol corrompu, tentant d'attraper tout ce qui se trouvait à portée.

Centurion bondit en arrière, esquivant avec une agilité surprenante malgré son armure imposante. Aldaric, lui, fendit l'air avec sa magie de foudre, brisant les appendices corrompus qui s'approchaient de lui. Dedem, malgré sa blessure, pivota avec une précision calculée, échappant de justesse à une attaque.

Une fois en sécurité, Dedem s'agenouilla sur le sol jonché de cendres et de poussières. Il planta son épée profondément dans le sol, son regard se fermant, et sa respiration devenant lente et mesurée. Il était à bout de forces, mais il sentait qu'il devait tenter quelque chose qu'il n'avait jamais fait auparavant.

Dedem se concentra sur son équilibre, cette force intangible qu'il avait considéré comme un fardeau autant qu'un don. Il pouvait ressentir son propre corps, abîmé, fragile, mais encore fonctionnel. Et au-delà, il perçut le flux de l'équilibre, une rivière énergétique qui coulait à l'intérieur de lui.

« L'équilibre, » murmura-t-il intérieurement, « ce n'est pas une arme ou un pouvoir. C'est... une partie de moi. »

Il sentit une tension dans son esprit, une lutte constante entre lumière et ténèbres. Il avait toujours cru que l'équilibre était quelque chose à maintenir, à imposer. Mais maintenant, il comprenait que ce n'était pas une force qu'il devait contrôler. Il devait s'y abandonner, devenir un avec elle.

Dans son esprit, il voyait deux entités, une brillante comme le soleil, l'autre sombre et froide comme la nuit. Elles se faisaient face, immobiles, attendant qu'il décide de leur sort. Il ne choisit ni l'une ni l'autre. Au lieu de cela, il avança entre elles, tendant une main à chacune. Les deux entités se fusionnèrent, et il sentit une onde d'énergie pure traverser son être.

Un éclair d'énergie explosa depuis Dedem, faisant vibrer l'air autour de lui. Sa blessure béante au ventre commença à se refermer, la chair et le sang se régénérant à une vitesse spectaculaire. Il ouvrit les yeux, qui brillaient désormais d'une lueur intense et déterminée.

Il posa une main sur la garde de son épée et se releva lentement, sentant un nouveau pouvoir couler dans ses veines. Il fit face au Warden, ses doigts serrant son arme avec une conviction renouvelée.

« Je n'ai pas le droit à l'erreur, » murmura-t-il. Puis il releva la tête, fixant l'immense créature devant lui. Sa voix s'éleva, forte et claire. « Mais je n'ai plus peur de l'échec. »

Dedem se mit en position, son épée vibrant sous l'effet de sa puissance. Une énergie jamais vue auparavant commença à se manifester autour de lui, une fusion parfaite entre lumière et ombre, une matérialisation de son équilibre intérieur.

Centurion et Aldaric, observant Dedem, échangèrent un regard. Même Aldaric ne put s'empêcher de sourire, bien qu'avec un air narquois. « Eh bien, tête d'abruti, tu comptes faire quoi avec tout ça ? »

Dedem ne répondit pas. Il ferma les yeux et se concentra, rassemblant chaque parcelle de son énergie. L'air autour de lui sembla se plier sous l'effet de sa magie, des arcs de lumière et des ombres dansant autour de son épée.

« Il prépare quelque chose, » murmura Centurion.

Aldaric croisa les bras, un rictus sur les lèvres. « Tant mieux. Je veux voir ça avant de le réduire en poussière. »

L'aura autour de Dedem s'intensifia, une sphère d'énergie se formant autour de lui. Puis il rouvrit les yeux, qui brillaient comme deux flammes indomptables.

« Vous allez comprendre ce que signifie le véritable équilibre. »

Dedem était prêt à lancer une attaque qui changerait le cours du combat.

Dedem, debout au centre du chaos, planta son épée dans le sol infecté. Il ferma les yeux, son souffle se calmant tandis qu'il sentait chaque vibration, chaque écho de déséquilibre autour de lui. Son équilibre intérieur pulsait, vibrant dans ses veines comme un torrent d'énergie pure.

Puis, soudainement, il leva son pied et, dans un cri de rage et de détermination, il l'abattit violemment contre la terre. La force de l'impact brisa le sol en une onde de choc titanesque, faisant trembler toute la région. L'équilibre de Dedem se propagea à travers la terre comme une vague lumineuse et bienveillante, s'infiltrant dans le virus qui corrompait le terrain.

Le virus, incapable de résister à cette énergie harmonisante, commença à reculer. Les terres, autrefois gangrenées par l'imparité, retrouvèrent une teinte plus naturelle. Les arbres morts et flétris semblaient hésiter à revivre, et l'air lui-même devint plus léger. Dedem ouvrit les yeux, une lueur intense et résolue brûlant en eux.

Un vent d'énergie commença à tourbillonner autour de lui, une spirale d'équilibre si puissante qu'elle soulevait des fragments de roche, de terre, et même des éclairs d'énergie pure. La tempête se condensait autour de Dedem, amplifiant sa présence sur le champ de bataille.

« CECI EST MA TECHNIQUE LA PLUS PUISSANTE ! » hurla-t-il, sa voix résonnant comme un tonnerre céleste. Il leva son épée au-dessus de lui, la lame rayonnant de lumière et d'ombre, parfaitement fusionnées.

Avec une précision calculée, Dedem abaissa son arme, criant de toutes ses forces : « OMNIAAAAAAA SECAAAAAAAAT ! »

Une onde de coupe jaillit de son épée, plus rapide que la lumière elle-même. Elle traversa le champ de bataille, coupant tout sur son passage. Les montagnes lointaines, les nuages denses, et même l'espace semblait se fendre sous la puissance de cette attaque.

Le Warden, malgré sa monstruosité, sentit l'immense menace. Il planta ses griffes dans le sol et invoqua des barrières spatio-temporelles d'imparité, des champs d'énergie chaotique qui pliaient et déformaient la réalité autour de lui. Ces barrières tentaient d'arrêter l'onde de Dedem, mais c'était sans compter sur la magie de l'équilibre.

L'équilibre de Dedem, pure et parfaite, pénétrait et annulait les barrières, les réduisant en un néant stable. L'onde de coupe atteignit enfin le Warden, le tranchant en deux d'un seul mouvement. La créature titanesque s'écroula, ses moitiés tombant lourdement au sol.

Le Warden tenta désespérément de se régénérer, son corps se tordant et ses cellules cherchant à se reconnecter. Mais Dedem avait prévu cela. Sa magie de l'équilibre, imprégnée dans l'onde, avait déséquilibré chaque fibre du Warden, l'empêchant de retrouver sa forme initiale.

Centurion et Aldaric, voyant l'ouverture, bondirent simultanément. Centurion, glaive en main, visa la partie supérieure du Warden, tandis qu'Aldaric, enveloppé dans une aura de foudre et d'imparité, fonça sur la partie inférieure.

Mais le Warden n'avait pas dit son dernier mot. Adaptant ses capacités avec une rapidité stupéfiante, il transforma chacune de ses moitiés en une version miniature de lui-même, parfaitement adaptée pour combattre leurs adversaires.

Contre Centurion : Une version miniature du Warden apparut, dotée de boucliers spatio-temporels et d'un glaive semblable au sien, renforcé par l'imparité. 

La créature combattait avec une précision militaire, tentant de désarmer et de surpasser Centurion dans un duel au corps à corps.

Contre Aldaric : Une autre version, plus rapide et plus agile, se matérialisa, émettant des éclairs d'énergie imparfaite qui rivalisaient avec la foudre d'Aldaric.

Elle utilisait des attaques imprévisibles, visant à perturber les mouvements d'Aldaric et à le pousser dans ses retranchements.

Centurion engagea le combat avec son adversaire miniature, ses mouvements lourds mais calculés. Il para les frappes du Warden, son glaive heurtant violemment celui de son ennemi. Chaque coup faisait trembler le sol, tandis que Centurion utilisait ses légendaires techniques de projection pour tenter de déstabiliser la créature.

Aldaric, de son côté, affrontait une bête qui semblait anticiper chacune de ses attaques. « Alors comme ça, tu crois que tu peux me surpasser dans mon propre domaine ? » hurla-t-il en libérant une explosion de foudre mélangée à l'imparité qu'il avait absorbée. Mais le Warden miniature se téléporta derrière lui, lançant une attaque sournoise qui frappa Aldaric de plein fouet, le forçant à reculer.

Dedem, affaibli mais toujours debout, observait le chaos. Il savait que ce n'était pas terminé. Malgré tout, il serra les dents, son esprit fixé sur une seule idée : terminer ce combat, quoi qu'il en coûte.

Le Warden, bien qu'affaibli, continuait à s'adapter, prouvant que ce combat ne serait pas gagné par une seule attaque, mais par une persévérance sans faille.

***

Dans l'intérieur chaotique et visqueux du Warden, Momo était suspendu, flottant dans un vide d'imparité. Ses pensées se brouillaient alors qu'il luttait pour reprendre le contrôle. Soudain, une voix retentit, grave, déformée, et chargée d'une énergie corruptrice.

« Ra'vlek zh'nar ti'alhor! Za'thek Imparos, na'alvros Nexus. »

Momo sentit un frisson traverser son corps lorsqu'il comprit instinctivement la signification des mots.

« Créé par le Nexus, tu portes en toi l'essence d'Imparos, et donc tu nous appartiens. »

Le Warden poursuivit, son ton emplissant l'espace mental de Momo, chaque mot vibrant comme un coup de gong :

« Ta nature d'équilibre n'est qu'une erreur, un fragment inutile accroché à ta véritable essence. Ton sang et ton esprit appartiennent à la dimension d'Imparos. Tu es plus qu'un simple hybride ; tu es la clé des dimensions, et tu seras offert à Zha'ar Kiros, le Roi d'Imparos. »

Momo, terrifié mais résolu, tenta de résister :

« Je n'appartiens à personne ! Ni à toi, ni à cette dimension ! »

Mais le Warden ricana, un son qui résonna comme des griffes raclant une surface métallique.

« Tzath'alos... dorma'thel, Momo. »

« Alors dors, Momo. »

Soudain, des tentacules d'énergie imparfaite s'enroulèrent autour de la tête de Momo, l'immobilisant complètement. Ses pensées commencèrent à s'estomper, comme aspirées par le Warden. Cependant, ce dernier ne s'arrêta pas là. Il plongea profondément dans les souvenirs de Momo, s'immisçant dans ses pensées les plus secrètes.

En fouillant l'esprit de Momo, le Warden revit ses moments de doute. Il vit la relation entre Momo et Koko, les souvenirs d'amitié, de fraternité, et le conflit intérieur de Momo lorsqu'il avait envisagé de tuer Koko. Le Warden murmura, comme pour lui-même :

« Koth'alvo... Una'therk da'hlor. »

« Une faiblesse... Un lien inutile. »

Mais alors, une nouvelle idée germa dans l'esprit maléfique du Warden. Il détourna son attention vers l'extérieur, où la bataille faisait rage contre Centurion.

Le Warden, utilisant une partie de lui-même qui combattait Centurion, modifia sa voix. Il parla avec un timbre tordu, une combinaison perverse entre sa propre voix et celle de Momo :

« Centurion... » dit-il, chaque mot tremblant d'une énergie malveillante. « Tu te bats bien, mais sais-tu vraiment contre qui tu te bats ? »

Centurion, glaive en main, s'arrêta un instant, le visage marqué par la confusion.

« Qu'est-ce que tu veux dire ? »

Le Warden rit, une voix gutturale et déformée :

« Tu cherches à me vaincre, mais sais-tu que celle qui a tué ton frère Fendrel... est tout près d'ici ? Oui, Elara, ta chère ennemie, n'est qu'à quelques pas. »

Les yeux de Centurion s'élargirent, une lueur de haine brillant dans son regard.

« Elara ? Elle est ici ? Où est-elle ? »

Le Warden profita de cet instant de vulnérabilité. Il projeta une image dans l'esprit de Centurion, montrant Elara se tenant près d'un groupe de membres des Doctors, les observant avec son air calculateur.

« Là-bas... vois par toi-même. Elle se cache, mais elle t'attend. Elle se réjouit de la mort de Fendrel, savourant chaque instant. »

Centurion sentit la colère monter en lui, une rage brûlante qu'il n'avait pas ressentie depuis la perte de son frère d'armes. Serrant son glaive, il rugit :

« ELARAAAAAAAA ! »

Mais Dedem, bien que toujours affaibli, remarqua la manipulation du Warden. Il cria à Centurion « Centurion, attends ! Ne tombe pas dans son piège ! Il joue avec toi ! »

Cependant, la haine de Centurion avait déjà pris le dessus. Le guerrier de fer se prépara à bondir dans la direction indiquée par le Warden, prêt à affronter Elara à tout prix. Le Warden, quant à lui, souriait intérieurement, savourant chaque instant de la discorde qu'il semait.

Dans son vide intérieur, Momo, bien que presque endormi, entendit ces mots. Une larme silencieuse coula sur sa joue alors qu'il comprenait la cruauté du Warden et l'ampleur de son propre rôle dans cette guerre.

Alors que Koko et Kenza affrontaient la famille des Doctors avec une intensité redoublée, une tension silencieuse enveloppa la bataille. Soudain, Aergirla s'écria d'une voix paniquée :

« Couvez-vous immédiatement ! »

Koko et Kenza, surpris par l'urgence dans son ton, plongèrent rapidement à terre, formant un bouclier de glace protecteur avec l'aide d'Aergirla. Une silhouette descendit du ciel à une vitesse fulgurante, traversant l'atmosphère comme une comète de feu et de métal. L'impact fut cataclysmique. Une onde de choc massive éclata, réduisant une large portion du sol en poussière. Une explosion d'énergie pure creusa un trou béant dans le sol, de la taille de deux montagnes. Les Doctors furent projetés dans toutes les directions, écrasés par la force de l'impact. Même Koko et Kenza furent violemment repoussés malgré leurs protections.

Lorsque la poussière se dissipa, une silhouette imposante apparut au centre du cratère. Centurion, debout, équipé d'une armure étincelante, scintillant sous une lumière divine, se dressait comme une force invincible.

L'armure que portait Centurion était une merveille forgée à partir du métal magique le plus rare et des ornements d'or pur. Ses plaques massives et finement travaillées semblaient vivantes, imprégnées d'une énergie qui vibrait à chaque mouvement de Centurion. Chaque pièce de l'armure rayonnait d'une lueur chaude et apaisante, un contraste frappant avec l'aura destructrice qu'il dégageait. Cette armure, il l'avait toujours gardée secrète, un trésor qu'il ne devait porter qu'avec Fendrel, son frère d'armes.

Une douce lumière dorée entourait Centurion, amplifiant sa puissance. Sa voix, quand il parla, résonna avec une gravité et une résolution nouvelles :

« Fendrel... Aujourd'hui, je porte enfin notre rêve. Ensemble, nous allons protéger ce monde. »

Les souvenirs revinrent à Centurion avec une clarté douloureuse. Après leur promotion au rang de champions de fer, lui et Fendrel étaient remplis de joie et d'espoir. Ce fut un jour mémorable, où ils décidèrent de concrétiser un rêve d'enfance : forger l'armure du Gardien de la région de fer.

Ils avaient alors accès à tous les métaux magiques et les ressources nécessaires. Centurion, avec un large sourire, donna une tape amicale sur l'épaule de Fendrel en plaisantant :

« Enfin, nous allons pouvoir créer quelque chose digne de notre légende ! Cette armure sera l'héritage des protecteurs de la région de fer. »

Dans leur atelier, des flammes rugissantes illuminaient leurs visages alors qu'ils travaillaient sans relâche. Chaque coup de marteau, chaque gravure sur le métal, était empreint de leur vision commune : protéger la région et mettre fin aux guerres qui avaient ravagé leurs vies.

Lorsque l'armure fut terminée, Fendrel y versa presque toute sa magie. Ses mains tremblèrent légèrement alors qu'il transférait son énergie dans les plaques métalliques, faisant de l'armure un artefact unique, une fusion de leur magie et de leur volonté.

Fendrel se tourna ensuite vers Centurion, un sourire sincère mais teinté de mélancolie sur le visage :

« Centurion, c'est toi qui dois la porter. »

Centurion fronça les sourcils, feignant de s'offusquer :

« Ne dis pas de bêtises. Cette armure t'irait parfaitement ! »

Fendrel insista, ses yeux brillants de détermination :

« Non, je veux être ton bras droit. Le bras droit du premier et dernier Gardien. C'est ton rôle, Centurion. Et moi, je serais là pour te soutenir, peu importe les épreuves. »

Centurion avait ri nerveusement, mais au fond de lui, il savait que Fendrel disait la vérité. Ce souvenir était désormais une promesse gravée dans son cœur.

Centurion fixa la famille des Doctors, son regard brûlant d'une intensité qui les fit reculer légèrement. Même Elara, pourtant si calme et calculatrice, fronça les sourcils en voyant l'armure. L'Inquisiteur murmura, presque choqué :

« Il a vraiment fusionné avec la puissance de Fendrel... C'est... incroyable. »

Valdrak, toujours provocateur, tenta de cacher sa peur sous un sourire sarcastique :

« Alors, Centurion ? Tu te crois invincible avec ton nouveau déguisement ? Viens donc tester ça contre nous. »

Centurion ne répondit pas. Il leva son glaive imposant, brillant d'une lumière dorée, et l'enfonça dans le sol. Une onde d'énergie magique se propagea, purifiant le terrain corrompu et repoussant les résidus du virus. Il regarda Koko et Kenza, qui se relevaient après l'explosion, et déclara d'une voix ferme :

« Je vais m'occuper d'eux. Vous, protégez les innocents et neutralisez leurs renforts. Fendrel est avec moi... et je ne faillirai pas. »

Elara, observant la scène depuis les hauteurs, serra les poings. Elle murmura, presque pour elle-même :

« Centurion est devenu bien plus puissant que ce que nous avions prévu. Arcanis aurait dû être ici. »

Mais malgré la tension palpable, Centurion ne fléchit pas. Il était plus qu'un guerrier ; il était un Gardien, portant sur ses épaules non seulement la puissance de son frère disparu, mais aussi leur rêve commun.

À suivre...