Précédemment, dans le dernier chapitre, Dedem fit la rencontre d'une mystérieuse silhouette en train de pomper le sang d'un chien. Que va faire Dedem ? Son premier combat va-t-il débuter ?Dedem, figé devant la silhouette, tenta de parler. « Qu'est-ce que tu fais ? » Mais avant qu'il ne puisse finir sa phrase, la silhouette lui fonça dessus, le projetant violemment au sol. Se relevant avec difficulté, Dedem déclara : « Je ne veux aucun mal, je vais juste partir et te laisser faire tes expériences bizarres. »Cependant, au moment où il tourna le dos, la silhouette bondit sur lui, sortant un bâton de fer de sa manche. Dedem, par instinct, sortit son épée pour parer l'attaque. La force de la silhouette le fit tomber à terre. Voyant que la silhouette avait plus de force, Dedem dévia le bâton sur le sol, où il se bloqua dans la terre. Profitant de cette occasion, Dedem se libéra et donna un coup de poing au masque de la silhouette, mais cela n'eut aucun effet. La silhouette se redressa et asséna de violents coups de poing à Dedem, terminant par un coup de genou qui le propulsa en arrière.La silhouette ramassa son bâton et s'approcha de Dedem. Soudain, un glaive fut lancé en direction de la silhouette, qui l'esquiva de justesse. Un personnage mystérieux sortit de derrière un arbre, du côté de Dedem.Dedem, haletant, murmura : « C'est ma chance... j'ai failli y rester, mais qui est-ce ? »Le personnage mystérieux s'approcha de Dedem. Il portait un masque en métal, lui donnant un visage stoïque et impassible, renforçant son aura de guerrier redoutable. Son torse était protégé par une cuirasse musculata, sculptée pour ressembler à des muscles, ajoutant à son apparence de force brute. Ses bras et ses jambes étaient également protégés par des brassards et jambières en métal, offrant une protection maximale tout en permettant une grande mobilité.Il dit : « Je l'ai enfin retrouvé. » En parlant de la silhouette, il regarda Dedem et ajouta : « Je suis impressionné que tu aies survécu contre lui. »Dedem, reconnaissant, répondit : « Merci de m'avoir sauvé. Comment t'appelles-tu ? »Le mystérieux personnage déclara : « Je m'appelle Centurion. »Avant qu'ils ne puissent échanger davantage, la silhouette fonça vers eux, engageant un combat.La silhouette attaqua avec une rapidité fulgurante, brandissant son bâton de fer avec une précision mortelle. Centurion se lança dans la mêlée, brandissant son glaive avec une habileté experte. Il donna des coups de poing et des coups de pied, essayant de trouver une ouverture dans la défense de la silhouette.Dedem, toujours sous le choc, se battait instinctivement avec son épée, tentant de suivre le rythme intense du combat. Chaque mouvement de la silhouette était précis et puissant, et elle semblait anticiper chaque attaque.Centurion et Dedem tentèrent de coordonner leurs attaques. Centurion donna un coup de pied circulaire qui fit vaciller la silhouette, permettant à Dedem de porter un coup avec son épée. Mais la silhouette dévia le coup avec son bâton, projetant Dedem en arrière une fois de plus.La silhouette tourbillonna avec une agilité surprenante, frappant Centurion avec une série de coups de bâton rapides. Centurion para la plupart des coups, mais l'un d'eux l'atteignit à l'épaule, le faisant reculer. Il répliqua en assénant un coup de pied puissant à la jambe de la silhouette, la déstabilisant brièvement.Dedem, voyant une ouverture, se jeta en avant et frappa avec son épée. La silhouette esquiva habilementet riposta avec un coup de bâton que Dedem para de justesse. La force de l'impact le fit reculer de plusieurs pas.Centurion se releva et lança son glaive vers la silhouette, qui l'esquiva de justesse. Profitant de la distraction, Dedem se précipita en avant et tenta de frapper la silhouette. Elle bloqua l'attaque avec son bâton et contre-attaqua, projetant Dedem à terre une fois de plus.La silhouette semblait invincible, chaque mouvement calculé et précis. Centurion et Dedem étaient en difficulté, mais ils continuaient de se battre avec détermination.Centurion donna un coup de poing puissant au corps de la silhouette, mais cela n'eut que peu d'effet. La silhouette répondit par un coup de genou, envoyant Centurion à terre. Dedem, se redressant avec difficulté, vit que Centurion était en danger. Il chargea, épée en avant, et frappa avec toute la force qu'il pouvait rassembler.La silhouette para le coup avec une facilité déconcertante, mais Centurion en profita pour se relever et attaquer à son tour. Le combat continua, intense et acharné, avec la silhouette toujours supérieure aux deux combattants.En plein combat, Centurion cria à Dedem : « Nous ne sommes pas de taille contre lui. Tu dois fuir. Je connais un village voisin. Pour y arriver, pars en direction du nord, » dit-il en pointant du doigt. « Sors de ce biome et continue pendant 500 pas. »Dedem, haletant, répondit : « D'accord, mais on y va ensemble. »Centurion secoua la tête. « Non, je dois en finir avec lui. »Dedem, perplexe, demanda : « Pourquoi ? À deux, nous n'avons aucune chance, alors tout seul, c'est la défaite assurée. »Le Centurion répondit sèchement : « Tu risques ta vie pour un inconnu ? À ta place, j'aurais écouté et serais déjà parti. Et puis, tu gênes plus qu'autre chose. »Dedem, doutant, murmura : « Tu es sûr ? »Centurion, avec un sourire narguant, rétorqua : « Pars avant que je ne m'allie avec lui. »Dedem, résigné, déclara : « Tu as intérêt à gagner, » avant de partir dans la direction indiquée par Centurion, laissant ce dernier face à la silhouette.Dedem courait à travers la forêt, suivant les instructions de Centurion. Son cœur battait à tout rompre, non seulement à cause de l'effort physique, mais aussi de l'inquiétude pour son sauveur. Le bruit des combats derrière lui s'estompait à mesure qu'il avançait, mais il ne pouvait s'empêcher de se retourner par moments, espérant voir Centurion apparaître sain et sauf.Les arbres défilèrent autour de lui, leurs feuilles argentées scintillant dans la lumière filtrante. Dedem traversa des clairières illuminées par des fleurs luminescentes, leurs couleurs vibrantes créant un contraste saisissant avec l'urgence de sa situation.Après ce qui sembla une éternité, Dedem sortit de la forêt, comptant ses pas. « 500 pas, » se murmura-t-il pour garder le rythme. Enfin, il aperçut les contours d'un village au loin, ses toits de chaume se détachant contre le ciel.De retour à la maison, Centurion faisait face à la silhouette, déterminé. Il se tenait prêt, fixant son adversaire avec une intensité nouvelle. « Maintenant, je peux me battre à fond, » déclara-t-il.Centurion sortit son véritable glaive. Le glaive de Centurion était une arme majestueuse, forgée dans un acier brillant et orné de gravures complexes. La lame, droite et large, était polie à la perfection, reflétant la lumière comme un miroir. Des symboles de victoire et de courage étaient gravés le long de la lame, ajoutant une touche mystique à l'arme. La garde était robuste, décorée de motifs géométriques et de pierres précieuses incrustées, symbolisant l'honneur et la discipline. Le pommeau, en forme d'aigle aux ailes déployées, représentait la vigilance et la puissance du Centurion.Avec un cri de guerre, Centurion fonça sur la silhouette, engageant un combat épique.Le combat entre Centurion et la silhouette était d'une intensité époustouflante. Centurion, avec son glaive majestueux, était maintenant supérieur. Il attaqua avec une précision et une puissance incroyables, chaque coup de son glaive faisant reculer la silhouette.La silhouette tenta de riposter avec son bâton de fer, mais Centurion esquiva et para chaque attaque avec une agilité impressionnante. Il frappa la silhouette avec une série de coups rapides, sa lame brillant à chaque mouvement. Les symboles gravés sur la lame semblaient scintiller, comme si une énergie mystique les alimentait.Centurion donna un coup puissant, désarmant la silhouette et la faisant reculer de plusieurs pas. La silhouette vacilla, essayant de récupérer son équilibre, mais Centurion ne lui en laissa pas le temps. Il enchaîna avec une série de coups de poing et de pied, chaque impact résonnant dans la forêt.La silhouette, maintenant en difficulté, tenta de contre-attaquer avec une rafale désespérée de coups de bâton. Centurion esquiva et para habilement, puis riposta avec un coup de glaive tranchant, ouvrant une large entaille sur le flanc de la silhouette.Voyant son adversaire affaibli, Centurion se prépara pour son coup final. Il chargea son poing d'une énergie jaune et orange, une aura lumineuse entourant son bras. « INCREDIBILIS ! » cria-t-il, enfonçant son poing dans le ventre de la silhouette avec une force explosive. La silhouette fut propulsée dans les airs, emportée par l'impact dévastateur.Centurion sauta pour rejoindre la silhouette dans les airs.Brandissant son glaive, il asséna un coup puissant à la silhouette en criant « INFIRMUS ! » La silhouette fut projetée au sol avec une violence inouïe, créant un cratère là où elle atterrit.Atterrissant gracieusement, Centurion se tint au bord du cratère, regardant la silhouette avec un air supérieur. « Je connais votre organisation, DOCTEUR. Je vous traquerai tous. Tu peux en informer tes collègues si tu le peux. »Le docteur, rongé par la haine et la frustration, fixa Centurion d'un regard brûlant. Puis, avec un dernier soupir, son corps commença à se dissoudre lentement dans le sol, emporté par l'abîme de la défaite.Une fois la scène de combat finie, au même moment, Dedem arriva au village. Alors qu'il pénétrait dans les rues pavées, il se demanda pourquoi il avait ressenti le besoin impérieux de venir ici.Le village médiéval était un lieu pittoresque, entouré de murs de pierre protecteurs. Les maisons à colombages, avec leurs toits de chaume et leurs petites fenêtres, bordaient les ruelles sinueuses. Des étals de marché animés proposaient des fruits, des légumes, des tissus et divers objets artisanaux.Des gardes patrouillaient, certains équipés d'arbalètes, d'autres d'épées et de boucliers. Ils surveillaient attentivement le village, assurant la sécurité de ses habitants. De temps en temps, des golems de fer massifs, créatures artificielles au corps scintillant de métal, se déplaçaient lourdement, leurs yeux brillants d'une lueur bleue froide.Dedem se promena dans le village, observant les villageois vaquer à leurs occupations quotidiennes. Le son des marteaux frappant l'enclume, les rires des enfants jouant et les discussions animées des marchands créaient une atmosphère chaleureuse, en contraste avec le danger qu'il venait de laisser derrière lui.Après un moment, Dedem tomba sur un stand avec des draps bleus et deux coffres ouverts, exposant des objets intrigants. Il s'arrêta, regardant le stand avec attention, fasciné par les trésors qu'il contenait.Soudainement, un villageois s'approcha et interpella Dedem : « Tu n'es pas d'ici, pas vrai ? »Dedem, surpris, se retourna brusquement. « Je suis désolé, je regardais le stand parce que ça m'avait intrigué, mais je ne veux pas voler. »Le villageois sourit. « Ne t'inquiète pas. C'est juste que je n'ai pas l'habitude de voir des visages nouveaux. Alors, d'où viens-tu ? »Dedem réfléchit un moment avant de répondre : « Je ne sais pas vraiment... El... Eldo... »« Eldoria ? » demanda le villageois en souriant.« Oui, c'est ce que je ressens, » répondit Dedem.Le villageois rigola. « Tout le monde vient d'Eldoria, mais je voulais savoir si tu venais d'un village particulier. »Dedem, confus, répondit : « Je ne sais pas d'où je viens exactement. Je viens d'une forêt grise, je crois... »« La forêt d'argent, peut-être ? » suggéra le villageois.« Oui, c'est ça. J'ai affronté une mystérieuse silhouette noire, mais j'étais trop faible. Je me suis fait massacrer, et à cause de moi, quelqu'un a pris des risques pour me sauver. Je ne veux plus que ça se reproduise. »Le villageois hocha la tête, compréhensif. « Sais-tu te battre ? »« Je ne sais pas en réalité, » répondit Dedem. « Mon corps a agi instinctivement contre la silhouette, mais sinon, je n'ai jamais pris de cours. »Le villageois sourit. « Viens avec moi. Nous allons voir ça. »Sur le chemin, le villageois expliqua : « Je suis le chef de guilde de cette ville. Ma mission est de donner des missions aux aventuriers et de tenir un registre des habitants. »Dedem demanda, intrigué : « Tu n'as pas peur de dire tout ça à un inconnu ? »Le chef de guilde répondit avec assurance : « Non, je sais que tu as un bon cœur et que tu es honnête. »Ils arrivèrent bientôt à un terrain d'entraînement vide, entouré de palissades en bois et de mannequins d'entraînement usés. Le sol était couvert de sable, et des armes d'entraînement étaient disposées sur des râteliers.« C'est ici que je vais te mettre à l'épreuve, » dit le chef de guilde, marquant la fin du chapitre.À suivre...