Chereads / ex femme, revient moi / Chapter 3 - je t’aime

Chapter 3 - je t’aime

Je suis restée devant la porte de la chambre de maman, mais je ne l'ai pas ouvert. J'ai peur de voir son corps frêle courbé sur le lit, puis de découvrir qu'elle ne respire plus. Maintenant, elle est la seule personne qui me reste, et penser qu'elle va me quitter aussi, me brise le cœur en mille morceaux.

Une larme a coulé sur mes joues.

Lorsque Grey a demandé le divorce, je n'ai versé aucune larme, mais lorsqu'il sagissait de maman, j'ai tout simplement perdu les pédales. Si je la perds, je ne vais pas le supporter.

J'ai rassemblé tout mon courage pour tourner la poignée et pousser la porte.

Le lit était vide, c'est tout ce que j'ai vu.

Le choc m'a frappé comme un éclair et j'ai couru à l'intérieur de la chambre pour voir comment elle allait. Le bruit sourd dans ma poitrine était si fort que je pouvais l'entendre jusqu'à mes oreilles.

Et si elle était tombée du lit et avait brisé son corps déjà faible? À cette idée, ma peur s'est intensifiée. Les larmes continuent à couler sur mes joues. Il ny avait personne sous le lit, mais mon inquiétude continuait à s'accumuler.

"Maman?" Je l'ai appelée, mais seul le silence qui m'a répondue.

Et si elle était allée dans la salle de bains et avait glissé ? J'ai rassemblé toutes mes forces et j'ai couru vers la salle de bain, mais la pièce était vide quand j'y suis arrivée.

Mes mains se sont refroidies et mes genoux n'arrêtent pas de trembler pendant que je la cherchais.

"Où es-tu, maman ?"

Je commençais à réellement paniquer.

Avant même de m'en rendre compte, je découvrais que je sanglote. Remarquant que la porte du balcon était légèrement entrouverte, jai couru dans cette direction. Maman était là, assise sur l'unique canapé. Un album photo ouvert sur ses genoux. Elle avait du ramper sur les marches pour l'atteindre. Elle aime bien contempler la vue étoilée depuis la fenêtre et apprécie l'air frais du soir. Je Jui ai toujours interdit de venir sur le balcon la nuit. Mais elle a l'habitude de le faire.

En sentant que j'y étais, elle est levée la tête et s'est adressée à moi avec un sourire collé aux lèvres : "Lily, assieds-toi ici, ma chérie."

Je suis enfin soulagée. Je me suis précipitée vers elle, puis je l'a serrée dans mes bras pour lui montrer à quel point je l'aime. J'avais tellement peur que je ne me rendais même pas compte que je retenais encore ma respiration.

"Je pensais que tu m'avais quittée !"

Mes larmes ont jailli alors que je magenouillais devant elle. La douleur était si forte que je pouvais à peine respirer. Je pensais qu'elle avait enfin cessé de se battre contre son cancer de stade 3. Elle était la seule personne que j'ai eu après que papa soit décédé il y a un an. Je ne pouvais pas me permettre de perdre à nouveau un être cher.

"Ne pleure pas, ma chérie. Je suis là...' Elle me prenait doucement dans ses bras en caressant mes cheveux avec ses mains fines et rugueuses.

"Ne me fais plus ça, maman. Ne me fais plus peur", lui ai-je dit.

"Je te le promets, ma chérie, alors arrête de pleurer." A ces mots, maman a levé ses mains frêles et a essuyé les larmes sur ma joue jusqu'à ce qu'elle soit complètement sèche, puis elle ma fixée profondément en faisant briller l'amour dans ses yeux.

Maman aimait la couleur unique de mes yeux. Et elle me regardait toujours dans les yeux dès qu'elle en a l'occasion. En fait, je souffrais d'une maladie oculaire rare appelée Heterochromia Iridum, qui rendait la couleur de mes iris différente l'une de l'autre, l'œil gauche étant vert émeraude et l'autre étant bleu comme l'océan.

"Tes yeux étaient les plus beaux yeux que j'ai jamais vus, Lily. Tu es unique et belle et où que tu ailles, tu seras toujours exceptionnelle. À ton âge, tu es censée profiter de la vie, mais regarde-toi, tu mas comme un fardeau. Je regrette que tu n'aies pas fini l'université pour pouvoir toccuper de moi."

'Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, maman. Je ne serai jamais fatiguée de t'aimer et je ne te considérerai jamais comme un fardeau." En parlant, je l'a attirée dans mes bras tout en la serrant encore très fort. C'est ma façon de lui montrer à quel point je l'aime.

"Il est déjà tard maman, tu dois dormir maintenant. Je vais t'aider à te coucher, lui ai-je dit après l'avoir serrée.

Ainsi, j'ai pris l'album photo sur ses genoux et je l'a aidée à se lever du canapé. Maman était si fine que je pouvais la porter dans mes bras sans difficulté.

*Je dois te dire quelque chose d'important, Lily", a-t-elle soufflé au moment où je l'ai allongée sur le lit. Elle avait l'air inquiétée.

Mon regard est rivé sur l'horloge murale pour constater l'heure qu'il est. J'ai secoué la tête. Le médecin lui avait interdit de faire la grasse matinée.

C'était mauvais pour sa santé.

"Une autre fois, maman. Tu comprends ? Tu dois dormir maintenant." Je l'a embrassée sur les joues. "Bonne nuit maman", ai-je chuchoté. Elle s'est donc allongée sur le lit et a fermé les yeux. Plus tard, elle était profondément endormie.

J'ai écouté ses doux ronflements en surveillant le mouvement va-et-vient de sa poitrine.

"Je t'aime", , ai-je laissé échapper dans

un chuchotement en laissant couler une larme sur mes joues que jessuie rapidement avec le dos de mes paumes avant de me diriger vers ma chambre.