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Chapter 4 - joyeux anniversaire

Un silence bourdonnant troublant m'a accueillie dès que j'ai franchi le palier de ma chambre. Il faisait froid à l'intérieur car les fenêtres, grandes ouvertes, ont - laissé entrer le vent.

Comme à chaque fois, un sentiment de solitude me submergeait lorsque je me retrouve seule. Des tas de pensées ont envahi ma tête. Puis j'ai eu un pincement au cœur lorsque mes yeux se sont rives vers le cadre photo posé sur la vieille table en acajou.

C'était la photo de mon fils, Dylan, quand il avait un an. Il souriait. Je me tenais derrière lui avec mes bras enroulant ses épaules. Je souriais aussi.

Grey était debout derrière moi et ses bras me tenaient par la taille.

Je me souviens clairement de ce moment. Ce jour-là a été le dernier souvenir que j'ai eu de Dylan. Quelques semaines plus tard, un accident de voiture l'a éloigné de moi de façon monstrueuse et cela, pour toujours.

Deux ans se sont déjà écoulés depuis cet incident, mais je men veux toujours pour sa mort. C'est moi qui aurais dû mourir et non lui. Si seulement je pouvais remonter le temps, je me servirais de mon propre corps comme un bouclier afin de le protéger. Il méritait de vivre mieux que moi.

A ces pensées, ma poitrine s'est serrée.

J'ai beau essayé de ne plus y penser, mais j'ai fini par fondre en larmes. J'ai éloigné mes yeux de ce cadre photo pour gagner mon lit après avoir fermé la fenêtre.

Ainsi, j'ai enleve mes chaussures a talons et enfilé mon pyjama. Après m'être changée, je me suis allongée sur le lit. Malheureusement, le sommeil ne voulait pas se joindre à moi. La scène du restaurant continue à tourner sans cesse dans ma tête. Impossible de la chasser de mon esprit.

Je n'arrivais toujours pas à croire que mon mari avait osé demander le divorce ! Quel culot il a celui-là ! Il la même demandé le soir de notre anniversaire de mariage.

Un grand soupir s'est échappé de mes lèvres. Je me sentais mal rien qu'en y pensant. Je fixais donc le plafond.

Même si l'amour entre moi et Grey a toujours été à sens unique, il navait pas le droit de me faire du mal. Je ne méritais pas de souffrir après lavoir aimé toutes ces années. D'ailleurs, l'espoir de se convaincre qu'il apprendra à m'aimer me rend aussi stupide. Quand il m'a parlée du divorce, mon cœur s'est brisé en mille morceaux. J'ai compris qu'il ne pourrait jamais me donner son cœur parce qu'il l'a déjà donné à une autre femme.

Cette femme, c'est Natalia.

Quoi que je fasse, je n'arriverai jamais à la remplacer dans son cœur. Il n'avait dyeux que pour elle, même si elle l'a quitté pour sa carrière.

J'espère juste que Grey ne regrettera pas ses décisions un jour. Il n'avait rien et Natalia l'a quitté. Mais maintenant qu'il a tout, elle est revenue si facilement. Mais resterait-elle une fois qu'elle aurait fini de tout lui prendre ? Ou irait-elle vers sa prochaine proie ?

Seul le temps pouvait répondre à une telle question avec toutes ces interrogations, j'ai fini par m'endormir.

Le son perçant de mon réveil m'a réveillée. Puis, un soupir grincheux s'est échappé de mes lèvres pendant que je tâtais le table de chevet pour éteindre le réveil. Ensuite, j'ai enfoui ma tête sous l'oreiller. En fait, je restais comme ça jusqu'à ce qu'on frappait à la porte.

Malgré ma paresse, je me suis levée du lit et j'ai parcouru la moquette à pieds nus. Cela doit être urgent, me suis-je dit. en forçant mes paupières. La chambre qui se trouvait à côté de la mienne est celle de ma mère. C'est la seule personne qui frapperait à ma chambre à cette heure-ci. Peut-être qu'elle avait besoin de moi pour l'aider à aller dans la salle de bain.

J'étais complètement tirée du sommeil lorsque j'ai déverrouillé la porte et vu les femmes qui attendaient dehors.

Céline se tenait dans l'embrasure de la porte dans son habituel uniforme blanc.

Un magnifique sourire a illuminé son visage. Elle tenait mon gâteau forêt noire préféré dans ses deux mains.

Maman était à côté d'elle, assise dans 6/6

son fauteuil roulant. Un sourire s'étirait sur ses lèvres pendant qu'elle me regardait. Le visage de maman était mince et pâle.

Malgré cela, le vrai bonheur qui brillait dans ses yeux se voyait clairement.

Elles m'ont saluée à l'unisson alors que je m'apprêtais à les interroger: "Joyeux vingt-quatrième anniversaire, Lily !"