"Petit frère, je ne vais pas te mentir.
Je suis venu ici pour acheter des minerais chez toi.
Alors, ce serait possible ?
S'il te plaît..." Santa demanda avec des yeux de chiot suppliant
"Bien sûr que ce serait possible.
Non seulement ça, à l'avenir, je fabriquerai de nouveaux produits uniques et intéressants qui seront disponibles uniquement à Baymard.
De toute façon, dis-moi combien de tonnes tu as besoin, et je te les fournirai immédiatement."
Les yeux de Santa s'illuminèrent en entendant les mots unique et intéressant.
Après tout, il était marchand.
En parcourant la partie inférieure, Landon montra volontairement à Santa les laboratoires et les échantillons de craie qu'il avait développés.
En traversant la région inférieure, Santa était stupéfait : 'Il a rendu la terre fertile ? ce gars.....'
On pouvait voir des champs de blé, de haricots et toutes autres nourritures s'étendant jusqu'aux terres agricoles.
Il y avait des bananes et des plantains qui poussaient sur les côtés, ainsi que des pommes, des tomates, des laitues, des choux et des épinards.
Toutes les fois où il venait à Baymard, 97 % des fermes n'avaient même pas une seule culture qui poussait. Mais maintenant, ces fermes débordaient de récoltes abondantes.
Comment Santa pourrait-il ne pas être choqué ? Était-ce encore le Baymard qu'il connaissait ?
Et contrairement aux autres nobles qu'il avait rencontrés, Landon ne perturbait pas la paix des gens simplement parce qu'il passait avec un invité.
Santa observa qu'en passant, tout le monde dans les fermes les saluait chaleureusement, surtout Landon.
Et il n'y avait aucune prétention dans leurs regards.
Il remarqua que la plupart des gens regardaient Landon comme s'il était un Dieu.
Ce petit frère à lui plaisantait même avec les villageois et portait les petits enfants qui venaient voir leurs parents au travail.
Les enfants étaient tous heureux de pouvoir toucher ou être portés par leur roi.
Il leur fit même un petit tour de magie avant de partir.
C'est ainsi que les nobles devraient agir, pensa Santa.
En fait, Santa était lui-même un noble.
Il était le troisième fils du baron Hamilton de Carona.
Comme il ne pouvait pas hériter du titre de son père, il avait choisi de devenir marchand.
Au fil des années, il s'était fait un nom et était connu dans tout Carona comme le 'noble marchand fou' par beaucoup.
On l'appelait fou parce que depuis qu'il était jeune, il n'aimait pas suivre toutes ces règles nobles prétentieuses et fausses.
Dès son jeune âge, il avait toujours voulu faire des choses que les gens ordinaires aimaient.
Une fois, il s'était déguisé en paysan et avait travaillé dans une boulangerie pendant 3 mois.
Au troisième mois, son père l'avait découvert et lui avait donné la raclée de sa vie.
À cause de sa nature, il était devenu une épine dans l'œil de son père.
Les gens se moquaient et riaient du baron, disant qu'il avait un fils paysan comme si cela était mal.
Il avait plus tard acheté un navire et avait réussi à traverser les mers en amenant différentes choses d'autres parties du monde à Carona.
Il était devenu populaire et l'homme à qui tout le monde s'adressait à Carona, tant les propriétaires de magasins que les nobles.
Mais son père était encore constamment déçu de lui, tout comme ses deux frères aînés.
Pour eux, c'était un honneur pour un noble de combattre et de partir en guerre pour sa majesté.
Les seules personnes qui l'aimaient sincèrement étaient sa mère et ses trois sœurs.
Elles pensaient qu'il était mignon, drôle et très gentil.
Il n'aimait tout simplement pas prétendre et faire des choses insensées.
Pourquoi les gens ne pouvaient-ils pas se parler normalement sans toutes ces règles supplémentaires ?
C'est pourquoi il admirait secrètement Landon ; il pouvait dire que Landon n'était pas non plus accroché aux règles d'étiquette.
En passant, les villageois ne s'occupaient même pas de Santa du tout.
Leur attention était entièrement tournée vers sa majesté Landon.
Était-ce le faible et stupide bâtard du roi Barn ?
Santa savait qu'il n'était pas faible.
L'aura que dégageait Landon était celle d'une personne qui avait vécu beaucoup de batailles.
Lorsqu'il apprit que Landon allait créer des articles jamais vus auparavant, Santa était sceptique.
Et après avoir visité le laboratoire et vu cette fameuse craie, Santa fut agréablement surpris.
Bien que la craie semblait être une petite affaire, pour Santa, ce n'était vraiment pas le cas.
C'était génial.
Savez-vous combien de tableaux sont jetés chaque année dans son empire parce qu'ils sont rayés ou détruits ?
La craie était bien meilleure que les crayons d'ardoise et bien moins chère.
Les crayons d'ardoise sont comme des bâtons utilisés pour gratter les tableaux à des fins éducatives.
La craie était la meilleure solution à ce problème, et elle ne se trouvait qu'à Baymard.
Comment Santa pourrait-il ne pas en vouloir ?
"Petit frère, est-il possible d'acheter ces bâtons de craie maintenant ? J'ai besoin de suffisamment de craie pour 10 000 personnes en une seule fois."
"Pour l'instant, non.
Ces bâtons de craie sont à peine suffisants pour mon peuple tel qu'il est.
Et nous n'avons pas assez de main-d'œuvre pour produire de telles quantités.
Mais, si tu peux m'apporter 3000 esclaves ou personnes qui cherchent vraiment du travail la prochaine fois que tu viens, alors je pourrai produire un gros lot pour toi.
Ça te va ?"
"Ça a du sens, petit frère.
D'accord, d'accord, d'accord.
À la fin de chaque mois, j'enverrai l'un de mes aides de confiance avec un navire contenant 1000 travailleurs. Je ferai cela tous les mois jusqu'à ce que tu aies 3000 hommes de ma part."
"C'est bien.... en parlant de ça..combien vas-tu payer par tonne de minerais ?" demanda Landon, curieux.
"Je paie habituellement 1200 pièces d'or par tonne, petit frère.
Et je repars aujourd'hui avec 150 tonnes de ces minerais."
"Donc je vais obtenir 180 000 pièces d'or aujourd'hui...pas mal.." pensa Landon.
"D'accord..... alors combien coûte l'achat d'esclaves ?"
"Aux marchés aux esclaves, les esclaves sont obtenus en fonction de leur beauté ou de leur force.
L'esclave moyen coûte 1600 pièces de cuivre par personne," dit Santa
"Donc pour 3000 personnes, il me faudra 480 pièces d'or." pensa Landon.
"As-tu des graines rares sur ton navire ?"
"Bien sûr que oui, idiot.
Quand je venais ici, les nobles m'achetaient des sacs de blé, de haricots et d'autres aliments. Il y en avait aussi quelques-uns qui achetaient les graines, même s'ils savaient que les terres ne pouvaient rien produire.
Je suppose qu'ils voulaient quand même tenter leur chance."
"Hmhm.
Je pense aussi.
D'accord, une fois que nous aurons terminé avec ta commande, je jetterai un œil à tes graines."
"Très bien."