Grâce à Pénélope, au fil des années, Carona avait accepté plus de 200 chevalières dans leurs rangs.
Ce n'était pas énorme, mais cela représentait tout de même un progrès pour les femmes dans tout l'empire.
Elle était une héroïne pour toutes.
En fait, n'importe qui sur Terre dirait qu'elle ressemblait à 'Akame' dans 'Akame ga kill'.
Elle était extrêmement belle, et ses cheveux noirs profonds la faisaient ressembler à une déesse lunaire.
Elle était courageuse, loyale et la chose la plus surprenante était que ses compétences à l'épée pouvaient mettre la honte à 90 % des chevaliers.
Le truc drôle à son sujet, c'était qu'elle ne comprenait pas du tout les relations entre hommes et femmes.
Une fois, un chevalier lui avait dit que quand ils la regardaient, ils avaient un chagrin d'amour.
Tout ce qu'elle avait compris dans cette phrase était 'regarder' et 'chagrin'.
Depuis, elle emmenait le chevalier à la demeure de n'importe quel guérisseur chaque fois qu'elle le voyait.
Elle le portait à la manière d'une princesse tout en demandant au guérisseur de vérifier son pouls.
Hahahha... tous les autres chevaliers en formation éclataient toujours de rire devant la scène.
Pour eux, elle était une véritable dure à cuire.
C'est à ce moment-là que la plupart des chevaliers ont commencé à se rendre compte qu'ils étaient attirés par les femmes fortes.
Qui appréciait ces filles qui attendaient toujours que vous veniez les sauver ?
Ils ont réalisé qu'une femme n'avait pas forcément besoin de se battre, mais qu'elle devait avoir des principes. Elle devait pouvoir utiliser son cerveau et ne pas dépendre d'un homme pour toujours utiliser le sien pour elle.
Pénélope avait vraiment changé la donne à Carona... Les femmes voulaient maintenant faire d'autres métiers à cause d'elle.
Et maintenant, elle était devenue la première souveraine dans l'histoire du monde, Hertfilia.
Si la princesse Jenette Barn avait su cela, elle aurait certainement voulu séparer la tête de Pénélope de son cou.
Comment Pénélope osait-elle lui voler son rêve de devenir la première souveraine, et toute sa gloire ?
Pénélope était profondément respectée par les chevaliers et était également considérée comme leur petite princesse.
Elle avait tout un fanclub de chevaliers, et si un garçon essayait encore de l'inviter à sortir, ces chevaliers lui lanceraient des regards acérés.
Le truc drôle, c'était qu'elle était complètement inconsciente de ces événements.
En voyant la foule acclamer encore plus fort, Carmelo était sûr d'avoir fait le bon choix.
Après les épreuves, Carmelo, Adrian, Samuel et quelques autres ministres avaient passé en revue toutes les réponses que ses fils leur avaient données.
De plus, avant les épreuves nobiliaires, il avait demandé à ses gardes secrets de surveiller leurs actions.
Ce qui le peinait le plus, c'était qu'ils menaçaient les citoyens et les nobles de voter pour eux.
Comment pourrait-il confier tout son travail acharné à ces jeunes arrogants ? Ils feraient simplement effondrer tout le travail qu'il avait accompli avec Adrian au fil des ans.
Et leurs réponses à ses questions étaient également exaspérantes.
Leurs réponses montraient toutes qu'ils étaient soit trop avides, égoïstes ou trop arrogants.
Ce même jour, il avait demandé à Pénélope de venir.
Elle avait répondu aux questions de manière excellente devant eux tous et avait même prêté serment dessus.
Elle-même ne savait pas pourquoi ils lui demandaient des questions aussi évidentes.
N'était-ce pas le devoir d'un chevalier de se battre pour son empire ? N'était-ce pas le devoir d'un chevalier de donner son cœur et son âme pour le peuple ?
Alors que les hommes écoutaient son explication pour une réponse évidente, ils avaient presque craché du sang.
Ne pouvez-vous pas continuer à déshonorer encore plus vos frères ? Cela pourrait être facile pour vous, mais ils ont tous lamentablement échoué.
En fait, même si un examinateur multipliait leur score par n'importe quel nombre, le résultat ne changerait pas. Zéro, multiplié par n'importe quoi donnerait toujours zéro.
Quelle honte absolue !!
En fait, Pénélope ne savait rien des épreuves, car elle ne prêtait tout simplement pas attention à autre chose qu'à ses devoirs.
Avant de quitter la pièce, ils lui avaient dit qu'elle serait souveraine, ce qui la choqua pour la première fois de sa vie.
Mais après 10 secondes, alors elle haussa les épaules et reprit ses devoirs.
Tandis que tout le monde acclamait, les 3 princes bouillaient intérieurement.
N'étaient-ils pas des princes ? Le trône n'était-il pas censé leur revenir ? Comment cela pouvait-il être juste ?
Pénélope s'avança avec son épée à la hanche et s'agenouilla devant son père.
"Vous pouvez vous lever", dit Carmelo.
Il s'écarta ensuite et lui permit de prendre sa place sur la terrasse. Elle prit le mégaphone de l'annonceur royal, ce qui stupéfia tout le monde aussi.
'Princesse, c'est le travail de l'annonceur de parler, d'accord ?'
Ils étaient vraiment impuissants face à elle, mais ils ne s'en souciaient pas vraiment. Ils savaient tous que leur princesse était la plus naïve d'entre tous.
"Je suis honorée d'être nommée la nouvelle souveraine de Carona.
Je promets que je donnerai tout pour gouverner Carona de manière juste, et avec la même compétence, force et volonté que lorsque je m'entraîne avec mon épée.
Je vous protégerai tous, et continuerai à assurer que la paix et la prospérité règnent dans l'empire.
Avec mon père, mon oncle et mon grand-père pour me guider, je sais que je serai capable de remplir mes devoirs en tant que votre Reine."
Alors qu'elle parlait, elle s'agenouillait comme un chevalier, et leur donnait son serment solennel.
Les gens étaient profondément touchés par son discours, il fallait savoir qu'elle prenait son entraînement à l'épée beaucoup plus au sérieux que sa propre vie.
Pour elle dire qu'elle les mettrait au même niveau que son entraînement, c'était vraiment touchant.
"Vive la Reine Pénélope"
"Vive la Reine Pénélope"
Alors que le peuple acclamait, les ministres et les nobles qui avaient précédemment voté pour les princes étaient vraiment heureux.
Après toutes les menaces et les avertissements qu'ils avaient reçus de ces fauteurs de troubles, ils avaient l'impression que la justice avait été rendue.
Ceux qui n'avaient que des filles avaient été mort d'inquiétude de ne pas avoir fait le bon choix.
Qui savait si l'un de ces princes viendrait se venger.
Ils avaient entendu parler de toutes les cruautés que les royaux d'autres empires faisaient, alors qui pouvait dire que ces princes, qui les avaient menacés, ne feraient pas de même ?
Ils avaient vu ces princes grandir et connaissaient leurs mauvais caractères.
En tant que nobles, leurs enfants pouvaient assister aux mêmes cours de chevalerie que les princes, alors comment ne pouvaient-ils pas savoir ?
Certains de leurs fils avaient été battus jusqu'à être couverts de bleus parce qu'ils étaient en désaccord avec l'un des princes.
Mais maintenant, ils pouvaient enfin se reposer l'esprit.
C'était vraiment un bon jour à Carona.
Le Père Noël souriait en regardant le tournant des événements.
Les vents du changement soufflaient à Carona, et maintenant, il pouvait enfin recommencer à voyager après la couronnement le mois suivant.