Les héros, encore sous le choc de la bataille, reprennent peu à peu leurs esprits au milieu des ruines de Meldir. La destruction est totale, les bâtiments effondrés et l'odeur de cendres encore imprégnée dans l'air lourd. Alors qu'ils tentent de comprendre les événements tragiques qui viennent de se dérouler, Sagelse remarque soudain son grimoire, tombé à terre après la dernière explosion, son précieux outil de magie. Elle s'approche, et un frisson l'envahit en découvrant l'état du livre. Les bords des pages sont brûlés, des déchirures zèbrent la couverture, mais curieusement, il semble bien plus intact qu'il n'aurait dû l'être.
Elle tend la main et frôle le grimoire, mais à cet instant, elle ressent quelque chose d'inquiétant… Une aura étrange émane de l'ouvrage, une énergie sombre et étouffante. Cette magie est familière, désagréablement familière : elle ressemble à celle de la Sorcière du Néant. Incapable de réprimer sa curiosité, Sagelse ouvre le grimoire. En un instant, une puissante onde magique en jaillit, enveloppant Sagelse et la projetant dans une profonde transe. Son corps se fige, ses yeux roulent vers l'arrière, devenant entièrement blancs, et son visage se tourne vers le ciel, pris dans une vision intense.
Dans cet état étrange, Sagelse voit des images déferler dans son esprit, de plus en plus nettes. Elle traverse des forêts épaisses, longe des chemins sinueux jusqu'à un village au loin. Les images se précisent : elle voit ce village sous l'attaque d'ombres bestiales, des créatures monstrueuses à quatre pattes, constituées d'ombres et de néant, dévastant tout sur leur passage.
Reprenant enfin ses esprits, Sagelse est en sueur, les doigts glacés et la peau aussi pâle que la mort. Matricaria et Baralte, inquiètes, se précipitent vers elle, observant son visage décomposé par l'horreur.
— "Sagelse, ça va ! Que s'est-il passé ?" demande Baralte, en posant une main rassurante sur son épaule.
Sagelse lève lentement la tête, encore tremblante, et répond d'une voix pressée et troublée.
— "Un village… en proie à des créatures d'ombre. Nous devons y aller. Quelque chose me dit que cette attaque est liée à la Sorcière du Néant."
Sans perdre un instant, les héroïnes se préparent à partir. Après un dernier regard attristé vers ce qu'il reste de Meldir, ils quittent les ruines de la cité pour se rendre au plus vite dans le village aperçu par Sagelse.
Le chemin vers le village est long, traversant des collines verdoyantes et des forêts denses où la lumière du jour peine à percer. Les héros avancent en silence, perdus dans leurs pensées, chacun repassant en mémoire la bataille qu'ils viennent de livrer, encore marqués par les souvenirs et les blessures. En fin d'après-midi, ils atteignent un petit village sur la route, semblable à un havre de paix après la désolation de Meldir.
Avant de poursuivre leur route, ils décident de se rafraîchir et de soigner leurs plaies. Près de la place centrale, un vieux puits en pierre, couvert de mousse et de lierre, attire leur attention. Tandis qu'ils puisent de l'eau pour se rincer le visage et nettoyer leurs blessures, ils entendent les chuchotements des villageois autour d'eux.
— "As-tu entendu ? Il paraît que ce sont les protecteurs de Meldir qui ont détruit la cité," murmure une femme, visiblement alarmée.
— "Oui… certains disent même qu'ils sont alliés avec le culte du Néant," répond un autre, méfiant.
Les murmures des villageois pèse lourdement sur leurs esprits. Les héroïnes échangent un regard inquiet. Ces rumeurs leur collent déjà à la peau, et elles comprennent que leur réputation pourrait devenir un problème si elles ne font pas preuve de discrétion.
Baralte serre les poings, l'air frustré.
— "Nous devrions enlever toute preuve que nous sommes de Meldir," suggère-t-elle, en regardant les insignes de Meldir brodés sur leurs tabards. "Si ces rumeurs continuent à se propager, nous pourrions être perçues comme une menace par d'autres villages."
Elles acquiescent en silence et décident d'abandonner leurs vêtements portant l'emblème de Meldir et de dissimuler leur identité avant de reprendre la route.
Alors qu'elles s'approchent du village aperçu dans la vision, elles entendent des cris et le fracas de batailles. Des soldats sont aux prises avec des loups massifs, leurs pelages noirs se fondant dans la pénombre qui semble étouffer le village. Sagelse reconnaît immédiatement ces créatures : les mêmes abominations de néant qu'elle a vues dans sa vision.
— "C'est ici," murmure-t-elle, son regard fixé sur le carnage. "Nous devons intervenir."
Elles échangent un regard déterminé, et sans perdre un instant, elles se jettent dans la mêlée. Matricaria, toujours en première ligne, brandit son bâton pour projeter des racines magiques qui saisissent un loup par les pattes, mais elle ne remarque pas celui qui se précipite sur elle, prêt à lui bondir dessus.
Son visage pâlit, et une lueur de peur traverse ses yeux.
Au même instant, un guerrier imposant surgit, brandissant un large bouclier, et percute le loup en plein saut. La créature est projetée sur plusieurs mètres avant de s'écraser lourdement au sol.
— "Vous n'avez rien, très chère ?" demande l'homme au bouclier, la voix grave, tout en gardant un œil vigilant sur les environs.
— "Ça a été de justesse," répond-elle, reprenant son souffle.
— "Vous n'êtes pas d'ici, n'est-ce pas ?" dit le paladin tout en abattant son épée sur un autre loup.
— "Vous avez l'œil," répond Sagelse avec un sourire en coin, ses mains projetant des flammes noires magiques.
— "Enchanté de rencontrer des aventurières aussi coriaces.", Intervient une étrange créature ressemblant à un gobelin à la peau bleutée, qui apparaît soudainement derrière un loup pour le poignarder avant de se rendre invisible à nouveau.
— "Ça ne fait pas de mal d'avoir des renforts comme vous ahahah !" Dit un nain, enflammant des loups avec des boules de feu, qui se joint à la conversation avec un rire guttural.
Les dialogues se poursuivent avec légèreté, ajoutant un peu d'humour au milieu du chaos. Ensemble, ils affrontent la horde de créatures, se couvrant mutuellement, échangeant des tactiques et des blagues rapides. La bataille est féroce, mais grâce à l'union de leurs forces, ils repoussent les loups un par un, laissant le village enfin en paix.
Entre deux échanges de coups et de sorts, les héros commencent à tisser des liens avec leurs nouveaux compagnons, qui semblent partager leur bravoure et leur ténacité.
Après avoir repoussé les loups, les héroïnes et leurs nouveaux compagnons se retrouvent autour d'un feu de fortune, tentant de se remettre de la bataille. Alors qu'ils pansent leurs blessures et reprennent leur souffle, ils en profitent pour mieux faire connaissance.
L'homme au bouclier, imposant par sa stature de paladin, prend la parole en premier. Il est grand, solidement bâti, sa carrure de guerrier en armure brillant légèrement dans les lueurs vacillantes des flammes. Pourtant, son visage dégage une étonnante douceur, accentuée par sa large moustache blonde soigneusement taillée. Sa tête chauve réfléchit les dernières lueurs du crépuscule, et son sourire bienveillant, presque paternel, met les héroïnes en confiance.
— "Je suis Goldrick Luminar, militaire de carrière et homme de foi, pour ceux qui n'auraient pas deviné," annonce-t-il en riant doucement. "Je n'aurais jamais imaginé me battre aux côtés de voyageuses aussi intrépides."
À côté de lui, le nain, laisse échapper un rire profond. Plus petit que ses compagnons, il compense par son énergie et son charisme naturel. Sa barbe rouge-orangée, imposante et soigneusement tressée, lui donne un air fier et résolu, tandis que ses longs cheveux de la même couleur tombent en une série de tresses épaisses. Son regard pétillant et son sourire goguenard révèlent un caractère malicieux, typique des nains au grand cœur mais à l'humour tranchant.
— "Moi, c'est Bralthahir Decharbon." Maître forgeron et adorateur de bière de tout genre ! Heureux d'avoir trouvé des compagnons aussi coriaces."
À côté d'eux, Ferland s'avance, ses traits fins et malins trahissant son origine hulin. Il a le visage vif, presque espiègle, encadré par des cornes recourbées de bélier qui ajoutent à son apparence singulière. Sa peau bleutée capte la lumière des flammes, et ses cheveux noirs, long en bataille, donnent un air audacieux à ce petit barde à l'esprit aussi vif que sa langue acérée. Il sourit d'un air malicieux et fait un salut théâtral, son sourire espiègle dévoilant un caractère indéniablement charmant.
— "Ferland Lelac, barde, aventurier, et conteur né, pour vous servir !" Il pose une main sur sa poitrine en un geste exagéré, et lève ses yeux brillants vers Sagelse. "Mes talents ne sont pas qu'oratoires, vous savez."
Les héroïnes sourient et se présentent tour à tour, révélant seulement leurs prénoms et quelques détails, tout en veillant à ne pas mentionner leur origine liée à Meldir, car les rumeurs hostiles entendues plus tôt sont encore fraîches dans leur mémoire.
À un moment, Sagelse, intriguée par ce qui vient de se passer, s'avance vers Goldrick, une main posée sur son grimoire.
— "Savez-vous pourquoi ces créatures ont attaqué votre village ?" demande-t-elle, son regard attentif scrutant le visage du paladin. "Ce genre d'attaque ne survient pas sans raison."
Goldrick, les sourcils froncés, semble réfléchir un instant avant de répondre :
— "Je n'en ai aucune idée… Tout était paisible jusqu'à ce qu'un épais nuage noir envahisse le ciel, et que ces créatures émergent de l'ombre." Il marque une pause, visiblement troublé. "Nous avons eu de la chance qu'elles ne réussissent pas à pénétrer plus loin. Sinon, elles auraient pu causer des ravages dans le village, voire atteindre notre chapelle."
Baralte, qui observe Goldrick avec curiosité, s'interpose.
— "Votre chapelle ? Je comprends que vous y teniez en tant que paladin, mais pourquoi la mentionner en particulier ? Y a-t-il quelque chose de spécial là-bas ?"
Avant que Goldrick ne puisse répondre, Bralthahir se lance, un sourire moqueur aux lèvres :
— "Ahh, c'est juste un babiole que notre bon Goldrick vénère comme un artefact sacré. Une relique bénie, dit-il, mais il faudrait plus qu'une bénédiction pour protéger un village entier, non ?" Il rit bruyamment, lançant un clin d'œil moqueur au paladin.
Les héroïnes échangent un regard significatif. Ces mots renforcent leur suspicion que l'attaque n'était pas due au hasard, et qu'il y a bien un lien entre la chapelle et les créatures du Néant.
En arrivant, les portes doubles de la grande chapelle semblent ouvertes, sans aucune personne aux alentours, une aura sombre et menaçante enveloppe l'endroit. Sagelse ressent une présence sinistre, et une sensation de familiarité effrayante la traverse. En pénétrant dans la chapelle, ils découvrent une scène désolante : au centre de la pièce, là où un artefact légendaire aurait dû reposer, une perle craquelée gît, désormais grisâtre, dépourvue de toute lumière.
Sagelse s'approche, et, sans attendre, ouvre son grimoire pour en apprendre davantage. Une vision la submerge :
Devant les yeux horrifiés de Sagelse, La Sorcière du Néant marche dans la chapelle suivie d'un voile de ténèbres, puis arrive devant l'autel où git la perle, elle placa ses mains sur la perle et des décharges de fumée de ténèbres commencent à corrompre la perle, enlèvent toute la pureté de son blanc divin, et se transforment au fur et à mesure en une perle noire avec des reflets rose cramoisi ténébreux. Par la suite elle invoque à ses côtés un loup du néant et avec un sourire sinistre, elle place la perle autrefois pure et lumineuse, désormais corrompue et teintée d'un rose cramoisi, au-dessus de la tête du loup. La lumière malsaine pénètre les yeux de la créature, qui se met à convulser avant de se transformer. Devant Sagelse, le loup grandit jusqu'à se tenir sur deux pattes, ses griffes s'allongent en dagues acérées, et deux yeux supplémentaires, d'un rose cramoisi sinistre, apparaissent sur son visage bestial, transformant l'animal en une bête cauchemardesque.
Alors que Sagelse est tétanisée par la vision, la Sorcière du Néant se tourne lentement, et son regard perçant se fixe sur elle. Elle approche, comblant la distance dans un silence angoissant, jusqu'à ce que son visage n'apparaisse qu'à quelques centimètres du sien. La Sorcière murmure d'une voix glaciale :
— "Je te vois, Sagelse… Bientôt, nous nous reverrons."
La vision s'évanouit aussi brutalement qu'elle est venue. Sagelse reprend soudainement conscience, haletante, une terreur glaciale encore imprimée dans son esprit. Elle regarde ses compagnons, les yeux écarquillés et la voix tremblante.
— "L'attaque des loups… n'était qu'un leurre," murmure-t-elle, comme si elle tentait elle-même de croire à ses paroles. "La Sorcière du Néant etait ici, et elle devient de plus en plus puissante."
Tous se figent, les mots de Sagelse provoquant en eux une vague de crainte. Autour d'eux, les fragments brisés de la perle autrefois éclatante gisent sur le sol, privés de vie, un symbole de la menace qui grandit dans l'ombre.
Baralte pose une main rassurante sur l'épaule de Sagelse, son regard déterminé perçant l'inquiétude ambiante.
— "Nous devons rester unis, Sagelse. Peu importe sa puissance, elle ne peut nous briser si nous nous soutenons."
Matricaria hocha la tête, le visage grave. Mais alors que les héroïnes tentaient de rassurer Sagelse, leurs nouveaux alliés observaient la scène, leurs regards empli de questionnements. Ferland, particulièrement troublé par la scène, s'avança du grimoire avec une lueur de curiosité dans les yeux.
— "Laisse-moi voir," demanda-t-il en fixant Sagelse.
— "Ferland, non ! Le grimoire est imprégné d'une magie sombre," l'avertit Baralte, son visage marqué par l'inquiétude.
Mais avant qu'elle ne puisse l'arrêter, Ferland a déjà ouvert le livre. En un instant, son regard se vide, et il plonge dans une nouvelle vision. Des images défilent dans son esprit à une vitesse vertigineuse : une vaste prairie, une forêt dense et sombre, un champ s'étendant à perte de vue. Puis, un détail frappe son esprit : la lune rouge, brillant intensément au-dessus d'un champ, et un bâton majestueux, orné de trois rubis étincelants, émergeant des ténèbres.
Quand il revient à lui, Ferland chancelle, secoué, mais une détermination nouvelle éclaire ses yeux. Il se tourne vers les autres, qui attendent en silence.
— "J'ai vu un artefact," dit-il, les yeux fixés sur ses compagnons. "Un bâton imposant avec trois rubis et la lune rouge qui le dominait… tout cela est lié à la Sorcière du Néant. C'est là que nous devons aller."
Il déglutit, encore troublé par la vision, et planta son regard dans celui de Sagelse, la méfiance marquant ses traits.
— "Où diable as-tu mis la main sur un livre corrompu par le Néant ?" lui demanda-t-il, horrifié et perturbé.
Les nouveaux alliés, Goldrick et Bralthahir, échangèrent un regard, désormais remplis de doutes. La méfiance qu'ils éprouvaient envers les héroïnes se transforma en défi, et tous deux les confrontèrent.
— "Nous exigeons des explications," déclara Goldrick, d'un ton qui ne souffrait aucune réplique.
Les héroïnes échangèrent un regard lourd de sens. Elles savaient qu'elles ne pouvaient plus dissimuler leur identité ni les véritables raisons de leur quête à leurs compagnons. Si ces derniers les croyaient, ils pourraient être de puissants alliés face aux épreuves à venir. Mais le risque était grand.
Après un moment de silence, Sagelse prit la parole et raconta tout : l'histoire depuis leur rencontre avec Astralis, jusqu'à la destruction de l'Orbe, et leurs découvertes au sujet de la Sorcière du Néant. Les compagnons écoutèrent, leurs regards sombres et concentrés, pesant chaque mot.
À la fin de leur récit, Goldrick échangea un regard avec Bralthahir et Ferland. Les doutes se dissipaient peu à peu, et l'espoir prenait leur place. D'un signe de tête, il fit savoir aux héroïnes qu'il les croyait.
— "Alors," conclut Goldrick, un sourire se dessinant sur ses lèvres. "Nous affronterons cette sorcière tous ensemble."
L'urgence se dessine de plus en plus nettement dans leurs esprits. Si ce bâton et la lune sont réellement connectés à la Sorcière, chaque seconde perdue pourrait signifier la victoire de celle-ci.
Baralte prend la parole, la voix empreinte d'une détermination inébranlable.
— "Nous devons agir vite. Si la Sorcière continue de corrompre les artefacts célestes, elle deviendra invincible."
— "Alors il ne nous reste qu'une chose à faire," déclare Matricaria en resserrant sa prise sur son bâton, son regard se durcissant. "Nous devons trouver cet artefact, et empêcher la Sorcière de s'en emparer."
Tous acquiescent, résolus. Bien qu'épuisés par les combats et les révélations, ils savent qu'ils ne peuvent pas se permettre de faiblir. À la fin de cette intense discussion, une question demeurait en suspens, flottant dans l'air lourd de tension :
— "Mais où se trouve cet endroit ?" demanda Matricaria, le visage pensif. "Ce bâton et la lune rouge… ces visions semblent si réelles, mais sans aucun indice, comment pourrions-nous le retrouver ?"
Le groupe échangea des regards, chacun perdu dans ses pensées. Ferland, qui avait encore les images de la vision imprimées dans son esprit, fronça les sourcils, cherchant dans ses souvenirs. Puis une lueur d'inspiration brilla dans ses yeux.
— "Attendez," dit-il doucement, le regard fixé au loin, comme s'il cherchait à rassembler des bribes d'anciennes histoires. "Cette forêt… elle ressemble étrangement à la fameuse 'Forêt Sombre'."
Les autres le regardèrent, intrigués. Ferland poursuivit, les yeux brillants d'une étrange excitation.
— "J'ai entendu des contes et des chansons à ce sujet. Une forêt hantée, perdue quelque part à l'ouest du continent. On raconte qu'elle est maudite, que des ombres errent entre les arbres, et que personne n'en est jamais revenu indemne."
Un silence s'installa, tandis que l'information prenait racine dans l'esprit de chacun. La Forêt Sombre… lieu de mystères et de dangers. Goldrick rompit le silence d'une voix grave.
— "Si ce que tu dis est vrai, alors notre destination est claire. Nous devons explorer cette forêt, trouver cet artefact et, si possible, déjouer les plans de la Sorcière avant qu'il ne soit trop tard."
Alors qu'ils s'engagent sur le chemin de leur prochaine destination, ils lancent un dernier regard en direction de la chapelle, où persiste une aura sombre, témoin muet des sombres machinations de la Sorcière du Néant. Ce lieu sacré, autrefois symbole d'espoir, est désormais le théâtre d'une corruption insidieuse., la lumière du jour commence à faiblir, laissant place à une obscurité croissante. Cette même obscurité plane désormais sur leurs esprits, symbole de la menace pressante qui grandit, implacable. Mais dans le silence et le crépuscule naissant, une lueur de courage brille en eux, un serment silencieux de justice et de détermination face aux ténèbres à venir.