« C'était quoi ce rêve ? Merde, je me suis brûlé… Quand est-ce que c'est arrivé ? »
Kirito se redressa d'un bond, le souffle court. Il s'efforça de calmer les battements de son cœur, se frotta le bras encore endolori, puis décida de sortir pour prendre l'air. La nuit était douce. Il s'allongea dans l'herbe fraîche, laissant la brise apaiser ses pensées.
Le ciel, parsemé d'étoiles, semblait infini. La température devait frôler les vingt-cinq degrés, une chaleur agréable après une longue journée.
Demain, pensa-t-il, je vais enfin retrouver Hikaru et Taiyo. Un petit combat entre nous ne me ferait pas de mal.
Un sourire discret effleura ses lèvres. Le calme de la nuit finit par l'emporter, et Kirito se laissa doucement sombrer dans le sommeil, bercé par le murmure du vent.
Le lendemain kirito et c'est amis s'entraînèrent dans les bois mais ce jour là fit à jamais encrée dans leur mémoire.
Un évènement inattendu perturba la tranquillité du village. Un sanglier, propriété du boucher, avait réussi à s'échapper de son enclos. Le boucher, pris de panique, s'empressa de demander de l'aide aux trois garçons, Hikaru, Kirito et Taiyo, toujours prêts à se lancer dans de nouvelles aventures.
Sans perdre une seconde, les garçons se mirent en quête du sanglier. Leur course effrénée les mena dans la forêt, à la poursuite de l'animal terrifié. La lumière déclinante du jour filtrait à travers les arbres, projetant des ombres longues et vacillantes sur le sol.
Dans la forêt :
Entre 18h et 19h30, les trois garçons s'élançaient à travers les sous-bois, esquivant branches basses et racines, leurs rires et cris d'excitation résonnant entre les arbres.
Soudain, Hikaru ralentit, ses yeux accrochant une silhouette étrange. Là, dans les ombres, un chat blanc apparut. Ses yeux verts brillaient comme deux émeraudes, et au bout de sa queue se dessinait un motif singulier en forme d'œil. Fasciné, Hikaru ne put s'empêcher de le suivre du regard.
« Eh, attends, reviens ! » murmura-t-il pour lui-même, les pieds déjà en mouvement.
Le chat, indifférent aux appels d'Hikaru, glissait silencieusement entre les arbres. Hikaru, captivé, se lança à sa poursuite, oubliant complètement la chasse au sanglier. Son chemin le mena jusqu'aux ruines d'un vieux temple, à demi enseveli sous la végétation.
« Minou, minou, où es-tu caché ? » appela-t-il en scrutant les alentours. Il leva les yeux et aperçut le félin, assis avec un calme énigmatique en haut d'un escalier de pierre, fissuré par le temps.
Un sourire satisfait étira les lèvres d'Hikaru. « Ah, te voilà ! Je t'ai trouvé ! »
Pendant ce temps, de l'autre côté de la forêt, Kirito bondissait de branche en branche avec l'agilité d'un félin, ses yeux rivés sur le sanglier qui tentait de se fondre dans la pénombre.
« Je le vois ! » s'écria-t-il en un souffle.
En un éclair, il descendit d'un arbre, s'écrasant lourdement sur le dos du sanglier. L'animal se débattit violemment, envoyant Kirito rouler au sol. Essuyant la poussière, il se releva, un sourire amusé aux lèvres.
À quelques mètres de là, Taiyo, toujours en pleine course, ramassa un caillou qu'il lança avec précision.
« Merci, Kirito, de l'avoir ralenti », lança Taiyo avec un sourire complice.
Le caillou fendit l'air et frappa l'oreille du sanglier, mais sans grand effet. « Zut, raté ! » grogna Taiyo.
Kirito, se relevant, ne put s'empêcher de siffler d'admiration. « Impressionnant ! » dit-il avec une lueur de défi dans les yeux.
Voyant que le sanglier reprenait sa course, Kirito s'accroupit, ramassa à son tour un caillou et le lança de toutes ses forces.
« C'est comme ça qu'on fait ? » lança-t-il, le regard provocateur.
Taiyo, un sourire en coin, secoua la tête. « Laisse tomber, il est déjà loin. Il faut de l'expérience pour réussir un tir comme ça. »
Mais contre toute attente, le caillou de Kirito atteignit la cible en plein crâne, assommant le sanglier sur le coup.
Kirito éclata de rire, se frottant le nez avec une fierté malicieuse. « Et voilà ! Haha ! Premier coup ! »
Taiyo resta bouche bée. « QUOI ? Maudit talent… » soupira-t-il avant de reprendre, toujours sous le choc. « Au fait, tu aurais vu Hikaru ? »
Kirito fronça les sourcils, soudain pensif. « Maintenant que tu le dis, c'est vrai que c'était trop calme. »
Taiyo regarda autour de lui, l'inquiétude grandissant dans son regard. « Porte le sanglier et ramène-le au village. Je vais le chercher au plus vite. »
Kirito hocha la tête. « Entendu ! Sois prudent, Taiyo ! »
Retour au temple :
Hikaru continuait de gravir les escaliers, ses pas résonnant faiblement dans l'air immobile. Le chat, toujours perché devant l'entrée du temple, miaula doucement, attirant de nouveau l'attention du garçon. Intrigué, Hikaru s'avança dans le temple en ruine, où le silence régnait en maître.
Le chat s'allongea tranquillement sur le sol, semblant attendre quelque chose. Hikaru laissa son regard vagabonder sur les vieilles pierres usées par le temps. « Cet endroit me surprendra toujours… Mais attends, pourquoi suis-je venu ici ? Le sanglier ! »
D'un geste brusque, il fit volte-face, prêt à redescendre les escaliers. Mais à cet instant, son pied glissa sur un objet. Il trébucha, se rattrapant de justesse avant de s'écrier : « Aïe ! Qu'est-ce que c'est ? »
Il se pencha pour examiner l'objet. « Un nœud de rappel ? » se demanda-t-il, découvrant une petite boule translucide. « Qui a pu la laisser ici ? » Hikaru tendit la main pour la ramasser.
Soudain, une voix familière le fit sursauter. « Stop, Hikaru ! »
C'était Taiyo, surgissant de nulle part. Hikaru, surpris, laissa échapper un sourire. « Oh, Taiyo, c'est toi ! »
Le visage de Taiyo était étrangement grave. « Ne touche pas à ça ! Tu ne sais pas que si tu la frottes, elle s'active ? »
Hikaru rit nerveusement. « Haha, oui, tu as raison ! »
Taiyo jeta un regard inquiet au ciel, où le soleil commençait à disparaître derrière les montagnes. « Il est presque 19h, le soleil va bientôt se coucher. Tu m'as manqué, Hikaru. Ne disparais plus comme ça. La nuit tombe. »
Hikaru plissa les yeux, perplexe. « Mais… nous étions ensemble il y a à peine 15 minutes. C'est étrange, je n'ai pas vu le temps passer dans ce temple. »
Taiyo se rapprocha, une insistance inhabituelle dans la voix. « Arrête de délirer et suis-moi. Nos parents vont s'inquiéter. »
Hikaru s'arrêta net, son cœur battant soudainement plus vite. « Nos parents ? De quoi tu parles ? On n'a pas de parents, Taiyo. »
Le silence se fit lourd. Taiyo s'immobilisa, puis se retourna lentement. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire maléfique.
« C'est vrai… vous n'avez pas de parents », dit-il, sa voix teintée d'une menace glaciale.
Le sang d'Hikaru se glaça. Il recula d'un pas, ses yeux écarquillés par la terreur. « Qui… qui es-tu ?! »