112.
"Elle est assez morte ?" demandai-je, me transformant en ma forme humaine. Mes compagnons se tenaient autour de moi, protégeant ma pudeur pendant que je luttai pour enfiler mon jean et mon t-shirt.
Si je pensais qu'il était impossible de s'habiller tout en étant mouillé d'une douche ou d'une piscine, s'habiller en étant couvert de sang était encore bien plus difficile.
J'aurais aimé que Caleb puisse me nettoyer un peu mieux avec les lingettes humides, mais quoi qu'il en soit, j'allais avoir besoin d'une longue douche chaude pour gérer les conséquences.
"Je veux dire, elle n'est pas morte morte ? De toute évidence, elle respire encore, et son cœur continue de faire sortir le sang de ses blessures, mais est-ce qu'être inconscient compte encore comme mort ?"
Savais-je que je divaguais ? Bien sûr que oui.
Allais-je repasser cette conversation encore et encore dans ma tête, en voulant trouver un trou pour y vivre jusqu'à ce que la honte disparaisse ? Aussi oui.