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Le bruit du téléphone de Dominik m'a réveillée de ma sieste sur l'épaule de Lucien. J'avais travaillé sans arrêt depuis ce qui semblait être des mois, mais ce n'étaient probablement que quelques semaines. La bonne nouvelle, c'est que tout était terminé.
La mauvaise nouvelle, c'était qu'en attendant une autre vague d'inspiration, je ne me retrouvais avec rien à faire. Mon cerveau était bénit d'un calme bienheureux pour un moment.
Sans dire un mot, Dominik se leva et alla à l'autre bout de la pièce. Je l'observais d'un œil détaché, mon corps incapable de fonctionner sauf pour bailler à m'en décrocher la mâchoire tandis que mes yeux se refermaient lentement.
Entre l'odeur de Lucien et la sensation de lui, ma souris et moi, on se battait pour savoir qui aurait le droit de dormir sur lui.
