Je pense devoir des excuses aux gars, mais aussi gâté que cela puisse paraître, je n'ai vraiment pas envie de leur en donner.
Ça faisait environ une heure que nous étions sur la route, et j'étais prêt à abandonner. Mes jambes tremblaient, mes pieds me faisaient mal, et j'avais l'impression que mon âme allait quitter mon corps si je faisais un pas de plus.
Mon cerveau faisait de son mieux pour encourager le reste de moi, me rappelant de franchir un pas après l'autre, et que ce serait bon.
Mais il y a environ 20 minutes, même lui a cessé d'essayer.
J'ai entendu un faible rire derrière moi, et mon corps a été soulevé dans une étreinte nuptiale. "Tu as bien fait, Petit Oiseau," il chuchota à mon oreille alors qu'il me manoeuvrait dans une position confortable dans ses bras. "Maintenant, fais une sieste. Tu as été stationnaire pendant longtemps et même tes muscles se sont atrophiés. Le fait que tu aies pu tenir ce rythme si longtemps est impressionnant."
