Depuis le coin de l'œil, Olivier déduisit que l'Alpha ne regardait pas puis il remonta discrètement son col pour inhaler profondément. Olivier faillit lâcher un gémissement de satisfaction devant les phéromones qui l'entouraient, si chaude comme le cocon de couvertures par un jour de pluie. C'était vraiment bizarre, les phéromones d'Altair sentaient clairement l'hiver mais la personne elle-même était la plus chaleureuse et la plus douce qu'Olivier ait jamais connue. Les deux contrastes frappants firent naître un sourire sur les lèvres d'Olivier sans qu'il s'en rende compte. Il décida qu'il ne voulait jamais laver ces vêtements. Jamais. Et il ne voulait pas non plus les enlever.
Lu Yizhou se retourna pour trouver Olivier déjà succombant au confort du doux lit, l'expression somnolente. Ses yeux s'adoucirent. « Tu as eu une longue journée. Tu devrais te reposer. »