César secoua la tête.
« Non. Rends-moi compte lorsque tu as fini, » répondit-il sans lever les yeux de l'écran de son téléphone. Il était distrait par son travail.
Nikolaï acquiesça et reporta son attention sur la route devant eux.
Ils étaient à trente minutes en dehors de la ville, conduisant sur les routes sombres et accidentées de la campagne.
Il y eut quelques minutes de silence avant que César ne lève la tête, soudainement pris d'une pensée. « Nikolaï, comment va Rurik ? Est-il arrivé en Italie sain et sauf ? »
« Oui, monsieur, » répondit Nikolaï. « Il s'est installé à l'hôtel avec sa fille. Et oui, il m'a demandé de vous transmettre sa gratitude. Il vous appellera sûrement. »
César secoua la tête. « Non, c'est bon. Je voulais juste savoir—»
Ses paroles furent interrompues alors qu'une soudaine expression contrariée apparut sur son visage. Il tourna la tête et jeta un œil derrière eux.