L'air du soir était frais tandis qu'Isabelle sortait de sa chambre avec un très large sourire étalé sur son visage.
Derrière elle, Armia était étendue de tout son long sur le lit, les yeux vitreux, respirant lourdement comme si son âme venait tout juste d'être aspirée hors d'elle.
Ce qui, d'une certaine manière, était un peu le cas.
[Bon travail, Isabelle,] pensa-t-elle, à peine capable de réprimer un petit rire.
Oh, cela avait été un après-midi très, très gratifiant.
Isabelle s'étira, levant les bras au-dessus de sa tête, sentant chaque muscle se détendre tandis qu'elle se frayait un chemin à travers les couloirs en direction du jardin. Des rires résonnaient au loin, les voix de ses amis se mélangeant au doux chant des grillons alors que le soleil commençait à se coucher.