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Chapter 86 - Arc 5 – Épisode 5 : Revanche Entre Amis.

Rai, une capuche sur la tête, une longue cape noire à motifs dorés en forme de spirales, marche le long d'un sentier. Alors que tout était tranquille, une énergie s'approchant éveille sa curiosité. Il ne bouge pas pendant un instant. Soudain, sur sa droite, il voit Rajik, en pleine accélération. Alors que le Kiyuza continuait sa progression, son ami à l'artefact le rattrape sur le côté.

« Bonjour ! » interpelle-t-il.

Son intervention surprend tellement Rajik que, toujours pris dans son accélération, il percute un arbre et l'abat. Désolé que son approche a pu prendre une telle tournure, l'ancien manieur de foudre bondit avec une petite propulsion d'énergie blanche pour venir jusqu'à son ami.

« Ça va Rajik ?

- Ça réveille ! répond-il en se relevant et en se secouant.

- Tu n'as rien ?

- Tout va bien ! »

Toujours choqué par ce qu'il s'est passé, Rai jette un œil sur ce qu'il reste du pauvre être végétal.

« Toujours à te promener ? demande le Kiyuza.

- Ce n'est pas une promenade, comme tu le dis. C'est un voyage vers mon passé. Qu'avais-tu à courir comme ça ? Tu es pressé ?

- Tu as réussi à me voir ? Bah mince alors... En fait, je cherche quelqu'un.

- Qui ?

- Il y a deux jours, j'ai croisé un type qui lançait des éclairs. Il avait pas d'épée.

- Un Zigrik ?

- Je ne sais pas. Au début, il voulait me lancer des trucs et puis, d'un coup, il a balancé un éclair tellement fort qu'il m'a envoyé dans le décor ! »

Son récit l'étonne, surtout la dernière partie. Quelqu'un d'autre a réussi un tel exploit ? Autre détail qui le chiffonne : l'élément évoqué. D'après ce qu'il a pu apprendre auprès de Kenshiro, ses affiliés sont assez rares.

« C'est vraiment intriguant ce que tu me racontes. Tu en es totalement sur ?

- Je te le jure ! »

Toujours peu convaincu, il le regarde d'un drôle d'air

« Ne me dis pas que tu as encore cherché la castagne.

- Même pas ! C'est lui qui m'a provoqué ! »

Sur le moment, avec l'aspect assez irréaliste de ses propos, le porteur de l'Hoshaku se retient de rire.

« Bien sur...

- Je te le jure ! Alors, depuis, je le cherche partout. Je veux ma revanche à tout prix !... Tiens... En parlant de ça, je t'en dois une !

- Comment ça ?

- Tu t'en souviens pas ? Au début qu'on s'est connu ! T'es encore sans mémoire ?

- Ah mais oui tu as raison ! Mais... Ce n'est plus équitable désormais. »

Malgré l'affirmation de son ami, le Kiyuza bouge les mains et s'adonne à de multiples étirements.

« Mon énergie n'a rien à voir avec les énergies classiques. Maintenant que le Kirioku n'est plus actif, je ne veux pas l'utiliser contre quelqu'un d'autre, encore moins contre un ami. Elle peut être dangereuse. J'ai tué un confrère alors qu'elle était mêlée avec la foudre. Alors imagine ce que ça donnerait si […] »

Soudain, il esquive in extremis un poing décoché par Rajik.

« On s'était promis une revanche ! Et je tiens toujours mes promesses ! Quel que soit mon adversaire, je me bats. Si je t'affronte, je saurais si j'ai progressé. Je me fous de ce qui peut m'arriver ! lui lance-t-il.

- Tu es vraiment têtu.

- Et toi trop coincé parfois !

- Ah oui ? »

Rai enlève sa capuche, dévoilant alors que ses cheveux et ses yeux, à cause de l'influence de son collier, sont devenus intégralement blancs. A la seconde où le Kiyuza le découvre ainsi, il se retient de rire.

« On dirait que tu t'es étalé de la farine et que t'as oublié de l'enlever ! »

Afin de mettre fin à l'explosion de moquerie chez lui, Rai se permet de dégager une très légère aura blanche. Rajik s'arrête immédiatement.

« Ne te plains pas si je te blesse. Tu l'auras cherché.

- Encore cette attitude... Battons-nous mon ami ! »

Sous un coup de vent, sa cape se soulève, révélant l'absence absolue d'arme blanche. Ceci rassure grandement le Kiyuza, y voyant enfin l'occasion parfaite pour mettre ses progrès en pratique. Débute alors, comme dans tout duel de ce type, une phase d'observation. L'ancien Shirenai reste impassible, contrairement à son adversaire qui guette le moindre mouvement suspect. Ses sens aiguisés semblent perturbés par quelque chose qu'il ne peut pas percevoir. Bien décidé à ne pas se laisser démonter, Rajik lance l'assaut.Il enchaîne plusieurs coups de poings sans réussir à atteindre sa cible.L'ancien disciple de Kenshiro change de stratégie en attaquant avec des coups de pieds.Rai se téléporte une dizaine de mètres dans son dos.

« Péopar Ki ! »

Alors qu'il allait le toucher, Rai disparaît. Le Kiyuza touche un arbre et le brise en plusieurs morceaux. L'ancien sabreur revient dans son dos. Rajik ne peut qu'admettre l'incroyable rapidité de son adversaire. Il faut aller plus loin. Ainsi, il prend une posture, rassemblant beaucoup plus d'énergie neutre. Brusquement, un vent se lève. Ce phénomène et son changement de vocabulaire dans l'exécution de ses techniques suffisent à Rai pour mettre en lumière son évolution.

« Bétaram ! »

Grâce à une infusion importante de ki dans ses muscles, son corps se blinde d'un coup.

« Zéréyon ! »

Grâce à une vive accélération, il disparaît instantanément. Des impacts sur le sol s'expriment. Rai observe autour de lui. Soudain, Rajik apparaît sur son flanc droit, en l'air, et décoche un poing, esquivé au dernier moment.

« Tu vas goûter à mon entraînement avec Maître Kenshi ! »

De nombreuses attaques s'enchaînent sous un rythme frénétique, largement inspirées des coups que donnait l'illustre mercenaire.

« Péopar Ki ! »

Le Kiyuza finit par un poing plus chargé en énergie, paré avec les deux bras de Rai. Le sol derrière Rai est craquelé suivant une trajectoire conique croissante sur une cinquantaine de mètres, déchirant toute végétation.Son adversaire le repousse grâce à un dégagement d'énergie. Rajik se remet sur ses pattes.

« Tu as fait d'énormes progrès. Ton ki est encore plus développé qu'avant. Tu surpasses Kenshiro en la matière maintenant. souligne-t-il.

- Je te remercie... Ne crois pas que notre combat est déjà terminé. Je n'ai pas tout donné.

- Je n'en doute pas. »

Afin d'honorer ce qu'il lui a annoncé, Rajik lui dévoile son aura grise. Première fois que son ami la découvre.

« Si tu résistes à celle-là... Tu auras gagné. »

Sa manifestation d'énergie vient se focaliser sur son bras droit. La puissance qui s'accumule devant lui suscite tellement son intérêt que Rai prend une posture défensive : flanc gauche en avant.

« Tu vas goûter à ma technique ultime ! C'est grâce à elle que j'ai battu le duo de Zigriks ! J'espère qu'elle sera à ton goût...

- Vas-y. »

Rajik fléchit les jambes afin de prendre de l'élan.

« Poing... »

Puis, il saute d'un seul coup.

« De la faune ! »

Alors qu'il dégainait son attaque, son adversaire ne semble pas réagir et se prend le poing en plein sur sa joue gauche. Un flash suivi d'une grosse onde de choc secouant la flore environnante. L'ancien manieur de foudre restecourbé en arrière, aura blanche active. L'expression sur le visage de Rajik témoigne de sa stupéfaction. En effet, malgré tout ce qu'il a engagé,le simple fait que Rai ait tout encaissé lui brise le peu de confiance qu'il avait nourri. De plus, une traînée d'énergie blanche est arrêtée pile à quelques centimètres sous sa gorge. Tous les deux mettent fin à leurs auras. La matérialisation de la force de l'Hoshaku s'évapore. Les combattants s'écartent. Rai a un peu de sang au coin de la bouche.

« Pas mal. »

Le Kiyuza, à cause du contrecoup de sa technique, se met à genoux et baisse la tête.

« Si tu étais le Kirioku, je t'aurais tué. Désolé si je t'ai fait peur. Je me suis retenu au dernier moment. »

Rajik se relève avec un peu de difficulté. Il regarde la main qu'il a utilisée pour attaquer et remarque qu'il saigne à l'arrière des doigts. Rai aurait-il renvoyé une partie de son ki vers lui ? Si cela se vérifie, ce qu'il avait raconté concernant la puissance de son artefact était loin d'être du vent.

« T'as gagné. Un partout.

- Tu ne m'en voudras pas, j'espère.

- Non, ne t'en fais pas. Je suis content malgré tout. Ça veut dire que j'ai encore beaucoup de progrès à faire. Tu peux être sur que nous aurons une dernière manche. Et je ferai tout pour la gagner. Je ne lâcherai rien ! »

Face à l'enthousiasme et à la détermination de son ami, l'ancien Shirenai sourit.

« C'est tout à ton honneur. Ravi de t'avoir combattu. Je t'attendrais le moment venu. Désolé de mettre court à tout ça mais j'aimerai poursuivre ma quête si ça ne te dérange pas. lui affirme-t-il en remettant sa capuche.

- Je ne te retiens pas plus longtemps.

- A la prochaine ! Si tu les vois, passe le bonjour à Yoru, Tencubo et Kenshiro de ma part.

- Promis ! »

C'est sur ses simples paroles que Rai se retire d'un pas lent, transcrivant à la perfection le goût doux amer de leur séparation temporaire. Son ami Kiyuza ne peut s'empêcher de l'observer, se remémorant chaque instant intense de leur affrontement. Tout l'indiquait qu'il se confrontait à largement plus fort que lui.Peut-être serait-il temps de ne plus adopter ce comportement ? Avec les événements engendrés par le Kirioku, son sang chaud a failli lui coûter la vie. Cette pensée s'installant progressivement en lui, tout en douceur, il reprend sa route en titubant un peu à cause des efforts fournis. Ailleurs, autour d'un feu de camp, des personnes, au visage abattu de déprime comme si elles venaient de connaître une catastrophe, patientent. Aritsune et Daigaku se dirigent vers elles.

« Que font-ils ? demande le premier.

- Je l'ignore... A les voir, ils ont l'air de plonger dans une tristesse indescriptible.

- On pourrait en profiter. Qu'en penses-tu ? »

Après quelques secondes d'hésitation, les deux anciens maîtres de Kigen s'accordent sur un simple mouvement de tête. Ils accélèrent le pas.

« Salutations, habitants de Faironne. Que nous vaut un air aussi triste que les vôtres ? » amorce Daigaku.

Interpellés, les villageois se retournent.

« Qui êtes-vous ?

- Nous ? Les porte-paroles de la voix sacrée de Faironne. » répond Aritsune.

Face à cette annonce, les inconnus restent impassibles.

« Vous avez l'air... Accablés... Diminués...

- Que vous est-il arrivé ?

- En quoi ça vous concerne ?

- Voir des gens dans votre état... Ça nous préoccupe profondément. Dîtes-nous. »

Un moment de silence, dû notamment au profond dégoût encore bien présent dans leurs esprits. Et voilà donc deux étranges individus qui les abordent.Quelle plaisanterie ! Cependant, parmi eux, un homme semble plus intéressé.

« Notre village... A été détruit. » leur avoue-t-il.

Aritsune, afin de rendre crédible leur approche, fait semblant d'être étonné par cette révélation.

« Détruit ?... Comment ça ? Détruit ?

- Une tornade est passée par ici ?

- Si on peut dire ça comme ça... lâche un autre homme, déjà lassé de leur présence.

- Dîtes-nous tout. Vous n'avez plus rien à perdre après tout, n'est-ce pas ? »

Personne n'ose répondre, trop dépité par les événements ou juste totalement désintéressé. L'homme qui leur avait répondu en premier, de plus en plus convaincu par leur attitude, s'avance encore une fois.

« Une patrouille de Shirenais a débarqué et a affronté deux personnes qu'elle recherchait. Le combat fut tellement violent qu'il a tout soufflé.

- Quelle tragédie... s'insurge Daigaku en plaçant ses mains devant sa bouche.

- C'est affreux. enchérit son homologue.

- Nous avons été expulsés de nos terres sans explication, comme ça. Et, surtout, personne ne nous a aidé à tout reconstruire !

- Ces manieurs d'éléments...

- Quels monstres !

- On n'a rien pu faire. En même temps, qu'est-ce qu'on pourrait faire ? Nous n'avons aucun pouvoir. Nous devons juste subir... »

Le porte parole des pauvres victimes de l'intervention de Lyn, malgré l'entrain avec lequel il livre la vérité, ne sent aucun soutien de la part des siens. Les anciens conseillers se regardent brièvement. Voilà la première perche qu'ils espéraient tant.

« C'est là que vous vous trompez ! s'exclame Daigaku.

- Vous êtes capables de faire quelque chose !

- C'est juste que vous ne le savez pas encore.

- Qu'est-ce que vous dîtes ?

- Assez de ces êtres qui jouent avec le monde qui vous entoure. Assez de ces individus qui aiment manipuler les forces qui le régisse. Faironne, cette nature qui vous accueille, vous nourrit et vous permet de vivre, mérite de meilleurs habitants. Comme vous ! amorce Aritsune.

- Assez de ces manipulateurs qui se croient supérieurs juste parce qu'ils ont accès à des capacités que vous ne possédez pas ! »

Leur discours assez belliqueux dans le fond en refroidit certains. Personne ne peut s'opposer aux Shirenais !

« Le moment est venu pour vous de reconquérir Faironne ! De reconquérir votre monde !

- Pour ça, nous vous proposons une alternative. »

Un silence glacial s'en suit. Leurs cibles se regardent, déconcertés par ce qu'ils viennent d'entendre. Un seul homme, le même, reste attentif aux promesses avancées.

« C'est quoi votre solution ?

- Si vous acceptez de nous rejoindre […] entame Daigaku.

- Si, comme nous, vous n'en pouvez plus de ce système contre-nature […]

- Nous vous donnerons la solution. »

Second silence. Là, c'en est trop pour la majorité des auditeurs. Voilà une affaire trop fumeuse et irréaliste. Plus aucun doute, ils parlent comme des charlatans. Tous s'en vont, tournant honteusement le dos à ceux qui leur tendaient une main. Seul un homme continue à les écouter.

« Que c'est fort dommage... s'indigne Aritsune.

- Surtout après un tel drame...

- Ils veulent persister dans leur désespoir.

- Tant pis pour eux.

- Qu'ils ne se plaignent pas. »

Lorsqu'ils se rendent compte que quelqu'un s'accroche à leurs propos, une joie immense les envahit. Afin d'être pleinement convaincus de l'adhésion naissante en lui, l'idée de faire croire qu'ils ne le calculent pas surgit.

« Ces manieurs d'éléments ont eu le temps en deux cents ans de manipuler leurs esprits. explique Aritsune.

- C'est plus grave qu'on le pensait... A ce rythme-là, jamais nous ne constituerons l'opposition à Kigen. Je me suis toujours demandé pourquoi nos ancêtres ont cessé toute expansion après le désastre.

- Au lieu de mettre un terme définitif à tout ça... Des irresponsables. Nous venons d'en voir les conséquences ! »

Tous les deux baissent la tête, histoire de feindre une déception profonde. Ce geste pourtant banal parvient à atteindre leur cible.

« Il ne reste que très peu d'entre nous. Il suffit que nous arrivions à briser ce qu'ils ont bâti dans leurs têtes et notre croissance reprendra. appuie Aritsune.

- Il faut garder espoir. En dépend notre héritage, notre philosophie et l'avenir de ces pauvres gens. Allons ailleurs. Peut-être trouverons nous des oreilles plus sensibles.

- Attendez ! »

Les deux anciens maîtres de Kigen relèvent la tête en direction de leur dernier auditeur.

« Je n'en peux plus de ces Shirenais et de leurs histoires avec ceux qu'ils appellent Enijiakkus ou Zigriks depuis peu ! Avec leurs querelles, ils détruisent nos maisons ! Et le comble dans tout ça ? On ne peut rien dire !... Pourquoi ? Tout ça parce que, comme vous avez dit, les éléments nous sont inaccessibles ?... C'est injuste ! »

Sa révolte, qu'il doit sans doute cacher depuis si longtemps, réconforte encore plus les Kiyuzas. Du miel, non, mieux, du nectar pour eux ! Ce n'est peut-être qu'un unique recrutement mais c'est aussi la première pierre de l'édifice qu'ils ont entrepris il y a plusieurs années.

« Alors... Votre alternative... C'est du vent ou pas ?

- Absolument pas... Contrairement à ce que pensent tes copains, ce que nous racontons n'est pas que pure fantaisie. Une autre force que les classiques éléments existe dans notre monde. Partout autour de nous, partout autour de toi. répond Aritsune en tendant les bras vers le décor, histoire d'illustrer ses propos.

- Quelque chose que se garde bien d'avouer le peuple qui vous maltraite depuis tout ce temps. Si cela t'intéresse réellement, nous t'en ferons part. »

En prêtant plus attention à leur accoutrement si atypique, composé de vêtements blancs trop amples pour le commun des mortels, tout porte à croire qu'ils livrent bel et bien la vérité.

« Nous ne te forçons en rien du tout. Si quelque part, au fond de toi, subsiste un doute, pas la peine de t'engager. Nous cherchons des gens déterminés à ce que tout doit changer. Veux-tu être des nôtres ?

- Oui.

- Bien... Pour t'apporter la preuve ultime, la solution, c'est ceci. »

Alors que ça n'était absolument pas nécessaire, Daigaku se met en position, effectue quelques mouvements gracieux avant d'activer son aura grise.La découvrir ainsi le laisse bouche bée. Même s'il a pu en observer auparavant, aucune d'entre elles n'arborait cette couleur.

« Voilà le précieux don que Faironne nous a légué en se sacrifiant autrefois. Je te présence l'existentiel ki ! »

Devant un spectacle aussi unique, l'homme est émerveillé.

« Nous te transmettrons tout notre savoir. lui confirme Aritsune.

- Qui êtes-vous exactement ?

- Nous sommes... Des Kiyuzas.

- Et tu en deviendras un. Tu pourras rivaliser avec ces êtres qui gâchent la beauté de notre monde et défendre ta maison.

- Qu'en dis-tu ?

- C'est... C'est incroyable...Avec ça, finies les fouilles, les contrôles, les taxes... Nous pourrons vivre par nous même !... Je suis des vôtres ! »

- Parfait. »

Daigaku met fin à son aura.

« Quel est ton nom ? lui demande son homologue.

- Taimudo.

- Enchanté. Ne tardons pas, Taimudo. Tu vas t'éveiller à cette énergie.

- En un cycle lunaire, tu auras acquis toutes les bases. Es-tu prêt à prêter allégeance à la cause de Faironne ?

- Oui !

- Taimudo, bienvenue parmi nous ! » déclare Aritsune en ouvrant les bras.

Rien ne pouvait plus émerveiller ceux qui avaient dirigé leurs propres ennemis pendant plusieurs années. A force de persévérance, ils sont convaincus que leur discours se propagera telle une maladie à travers tout le Continent Central et, pourquoi pas, au-delà. Tout ça pour prouver que leur vision est la meilleure. Il faut aller plus loin que le plus grand des Kiyuzas de tous les temps !