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Création du système de vie

EmilyGetty
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Synopsis
Imaginez-vous vivre dans un univers où le jour de notre quinzième anniversaire nous rejoignons la dimension qui nous ai attribué et que nous passons le reste de notre vie dans cet endroit à exercer le rôle décerner par cette dimension, cependant malgré cela il existe des êtres qui ont dépassé cet âge limite et qui ne se sentent pas à leur place dans un lieux, qui est loin d’être le leur.
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Chapter 1 - Chapitre 1

Dans deux semaines un prénommé Isandre fêtera son dix-septième anniversaire, malgré cela il est encore dans sa dimension d'origine à l'inverse de toutes les autres personnes de son âge, contrairement à ce qu'on pourra croire ceci est un réel problème. Car vivre dans un monde où à partir du jour de nos quinze ans nous changeons de dimension pour atteindre celle qui nous est destinée n'est pas chose facile à vivre lorsqu'on a dépassé cette limite de presque deux ans. Pour le moment ce jeune homme se trouve dans la dimension des humains à une tête et deux yeux, c'est aux êtres possédants des caractéristiques spéciales que les mondes réservent des privilèges, autrement dit cette dimension n'a rien que nous puissions qualifier de spéciale pourtant Isandre, lui, est spéciale les êtres à avoir la même caractéristique que lui ne se compte que d'une une main. Cependant, un mystère demeure, comment ces origines vont-elles bien pouvoir se passer ?

La vie de ce garçon était plutôt semblable à celle de ses camarades, il pratiquait un sport, avait des hobbys, allait au lycée et était même excrément doué pour les cours. À un détail prêt, lui, ne souhaitait ni la gloire ni le pouvoir, il voulait simplement avec l'opportunité de se fondre dans la masse et d'avoir le droit de vivre une vie qu'il qualifiait comme normale sans bien sûr qu'il n'ait de réelle définition à donner à ce terme. Malgré toutes les incertitudes qui pouvaient lui traverser l'esprit, il n'a jamais songé la moindre fois à baisser les bras et à abandonner. Il a toujours continué à garder l'espoir qu'un jour enfin il puisse réussir à changer de lieux ou de pouvoir être accepté tel qu'il est par tous. Malheureusement à cause de sa différence, il fut renvoyé de son lycée de secteur, il n'a donc d'autre choix que de devoir déménager dans une ville voisine afin d'avoir un nouvel établissement qui voudrait bien l'accepter et prier pour le mieux.

Enfin, la rentrée des vacances j'espère que dans ce nouveau lycée personne ne me connais je n'ai pas envie de m'attirais des problèmes avec de futurs camarades, j'aimerai tellement que ce nouveau semestre se passe à merveille contrairement à celui dans mon ancien établissement. Bien maintenant il ne reste plus qu'à franchir le pas de la porte et me dirigé vers cette nouvelle école tout en espérant le mieux pour l'avenir.

Isandre franchit la porte d'entrée et entama son chemin sur le trajet de sa nouvelle école, il croisa quelques écoliers sans qu'aucun de le dévisage ou quoi que ce soit d'autre, un sentiment de paix s'installa en lui, cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas ressenti cette sensation de liberté et de joie. Il pouvait enfin vivre sa vie sans que personne ne cherche à lui faire du mal ou à compromettre ses plans de scolarité. Son trajet continua sans le moindre encombre, il put prendre le temps d'observer la splendeur de ce paysage, tout ce qui l'entourait étaient d'une beauté à couper le souffle, les arbres étaient tous ensevelie d'une fine couche de neige blanche fraiche de décembre qui au soleil scintillais de mille feus jusqu'à nous aveugler. L'odeur des fleurs qui l'entourait étaient tel que son esprit parut quitter cette terre pour trouver refuge au près des étoiles. De plus les perce-neiges à ses pieds semblaient avoir le pouvoir d'enivré l'aire, et de réussir à le remplir d'un parfum partiellement sucré à la senteur du miel qui arriverai à rendre l'hiver tellement magique que même un adulte pourrait y croire. La rivière qui parcourait l'aller principale de la ville était d'une harmonie si simple et si paisible que l'entente de son bruit pourrait emmener n'importe qui dans un sommeil si profond qu'il ne pourrait s'en extirper, son eau était si claire que notre propre reflet nous semblait inconnu devant une telle beauté.

Il parvint finalement à destination devant un somptueux bâtiment, qui aurait pu croire qu'un simple lycée de banlieue pouvais être aussi majestueux que ne l'est celui-là. Il était grand, s'étendais sur plusieurs étages ce qui lui donnait l'illusion d'être aussi haut que les nuages, et par-dessus tout il était orné de plusieurs sortes de rosiers tous plus sublimes les uns que les autres. Après plusieurs minutes à contempler son nouveau lycée il se dirigea vers la porte d'entrer pour y pénétrer avec une confiance à ce jour encore inconnue, il s'orienta vers un bâtiment où résidait l'administration pour ensuite arriver devant le bureau du proviseur qu'on lui avait indiqué dès son arrivée et se trouva face à un dilemme, entrer ou fuir. Il fuit, bien que la joie qu'il avait ressentie à son arrivée était réel il ne put retourner dans un lieu dont sa terreur demeurait constante, il tourna rapidement les talons et opéra un demi-tour, son pas commença à accélérer jusqu'à devenir alors une course. Il courra sans s'arrêter pour atteindre la sortie quand sa course fut interrompue par des barreaux dignes d'une prison qui se dressaient sur son passage, la porte d'entrée s'était refermée juste devant lui le laissant à la merci de son plus grand et terrifiant cauchemar, le lycée.

- Eh ! Vous, à cette heure-ci vous devriez déjà être en cours, qu'essayez-vous donc de faire, n'espérez pas pouvoir quitter l'établissement de cette manière, c'est puéril d'un jeune homme de votre âge. Allez, direction chez le proviseur tout de suite et m'obliger pas à vous raccompagner, j'ai d'autre chat à fouetter moi.

Mais pour qui se prend-il, ce gars-là doit avoir le même âge que moi sa place est également d'être chez le principal dans ce cas-là s'il n'est pas en classe, à moins qu'il n'occupe une place tellement importante qui l'autoriserait à ne pas aller en cours pour une quelconque raison. Isandre lança un regard noir à son opposant avant d'à nouveau rebrousser chemin sans se permettre de baisser les yeux pour ainsi maintenir son désaccord contre le nouveau venu qui oser se mettre en travers de sa route.

- Bien, j'y vais, répondit-il avec un soupçon de mépris dans sa voix.

- Je vous prierai d'arrêter l'air hautain dans votre voix lorsque vous vous adresser à ma personne jeune homme, rétorqua l'individu.

Isandre le dévisagea encore plus lorsque sa dernière réplique sortie de sa bouche ou plutôt du bec de cet animal, la tension entre les deux individues ne cessa de croitre pendant les quelques secondes qui passaient, celle-ci s'estompa au son de la sonnerie qui retenti en plein dans leurs oreilles et les frappant de plein fouet. Malgré leurs surprises sur le moment cette sonnerie ne sonna pas comme la fin de leurs regards malveillants, mais plutôt comme l'annonce d'un début de combat. Tous deux se jetèrent l'un sur l'autre prêt à en découdre avec cette fois-ci une réelle intension de nuisance. À peine s'étaient-ils effleurés qu'un cri assourdissant retenti.

- VOUS DEUX ! QU'EST-CE QUE VOUS FABRIQUEZ, ARRETEZ DE VOUS BATTRE TOUT DE SUITE, A L'HEURE QU'IL EST VOUS DEVRIEZ DÉJÀ ÊTRE EN COURS POUR TRAVAILLER, SURTOUT TOI LA, s'écria ce qui semblait être un surveillant tout en pointant le provocateur.

- Attends voire, t'as cours et tu me reproches de pas y aller ? Ce n'est pas légèrement culotter de ta part ? chuchota Isandre à son ennemie.

- La ferme, répliqua aussitôt son adversaire avec une voix remplie d'agressivité.

- Vous allez me suivre vous deux, ça vous apprendra à vous battre dans l'enceinte de l'établissement au lieu d'y étudier.

Le surveillant prit l'inconnue et Isandre par le bras pour les ramener de force dans le bâtiment centrale, pendant que les deux combattants ne cessèrent de se chercher des noises du regard. Ils traversèrent l'aller principale pour enfin atteindre le bâtiment administratif où résidait le proviseur. Tout ce que Isandre avait fait n'avait servie à rien il était de retour sur ces pas devant cette porte qu'il avait maudit dès que ses yeux s'était posé sur elle. Son corps entier s'était rempli d'un frisson à la fois de peur et de gène, en provoquant l'autre élève il n'avait pas pensé que cela pourra lui attirai des ennuis, ces même ennuie qui l'avait poussé à changer d'établissement, il baissa les yeux mal à l'aise de la situation, à peine arriver dans sa nouvelle école qu'il s'était déjà battu avec un camarade. Le surveillant toqua à la porte du chef de l'établissement pour prévenir de son arrivée puis ouvrit la porte doucement pour ne pas tenter de le déranger davantage que ce qu'il ne s'apprêta à faire.

- Entrez, dit une voix grave d'homme qui semblait savoir pourquoi on venait le déranger dès le début de la matinée.

- Bonjour M. le proviseur, je vous ramène deux imbéciles qui se battent au lieu d'aller en cours, rétorqua le surveillant.

- Laissez-moi deviner cette fois-ci c'est Ihsan et qui encore, soupira l'homme agacé.

- C'est bien Ihsan cependant l'autre je ne me rappelle pas le connaitre, qui es-tu donc et que fais-tu dans cet établissement ? Réponds, ordonna-t-il d'un ton menaçant - Moi, je ne suis personne je me suis juste perdu et en essayant de quitter le lycée, je me suis retrouvé face au portail fermé et face à ce chien enragé qui m'a sauté dessus pour tenter de m'égorger vif, répondit Isandre tout en dénonçant son camarade du regard. Veuillez me croire je suis nouveau dans la ville et je visitais simplement les alentours.

- Monsieur vous devez être Isandre le nouvel élève que nous accueillons aujourd'hui je présume, vos parents nous ont avertie que vous tenterez de vous échapper du lycée, je vous prierai donc d'arrêter de vous enfoncer avec vos mensonges. Bien quant à vous Ihsan ce n'est pas comme ça que nous traitons les nouveaux venus, d'autant plus que dorénavant le jeune Isandre sera votre camarade de classe. Conduisez-les dans leur salle de cours s'il vous plait monsieur, soupira l'homme exaspéré de cette situation qui se répétait sans cesse.

Le surveillant raccompagna les deux jeunes qui semblaient mieux se comporter après leur passage par la case prison, cependant cela ne les empêcha pas de continuer à se lancer des regards non pas de rage, mais plus d'interrogation. Comme si tous deux voulaient apprendre à se connaitre sans pour autant qu'aucun ne veuille faire le premier par honte que l'autre ne souhaite pas apprendre à savoir pourquoi l'autre agissait ainsi. Ils arrivèrent devant une pièce d'où s'échappaient des bruits insoutenables, des grondements sourds y sortaient au point où on aurait cru que nos tympans pourraient exploser à tout instant. Ihsan et le surveillant ne semblaient point surpris de toute cette agitation qui semblait y avoir à l'intérieur, tant qu'ils y pénétrèrent sans la moindre hésitation, dès l'instant où Ihsan franchit le seuil de la porte l'agitation de cette classe s'arrêta net, plus aucun son n'en sortait.

- Le retard de votre professeur ne doit pas être une raison pour perturber l'apprentissage des autres élèves de cette école, assurez-vous d'être plus calme à l'avenir, en attendant je vais rester à vos côtés pour attendre votre instituteur histoire que la paix règne enfin dans cette maudite classe de sauvage, annonça le surveillant d'un air autoritaire.

Les minutes s'écoulèrent sans qu'aucun son ne s'échappa de la salle de classe, finalement le professeur arriva après quinze minutes d'attente en sautillant de joie le sourire aux lèvres, un casque aux oreilles avec de la musique qui en sortait tellement le son y était fort. Tous les élèves se mirent à le dévisager de jugement y compris le surveillant, qui, malgré son tempérament strict laissa échapper une émotion autre que de l'irritation. Il posa ses affaires sur son bureau toujours sans se préoccuper des élèves présents dans la même pièce que lui, ce fut uniquement lorsque le surveillant, sidéré de la situation se mit à se racler la gorge pour affirmer sa présence ainsi que celle des autres lycéens que le professeur sembla remarquer qu'il n'était pas tout seul à être en classe.

- Euh ce n'est pas ce que vous croyiez, il y a eu du retard sur la ligne de métro c'est pour ça mon léger retard n'allait pas vous imaginer autre chose les enfants.

- Maintenant que vous êtes là monsieur le retardataire je vous remets ces deux garnements qui, l'un comme l'autre ont tenté de sécher les cours d'aujourd'hui, le premier cours de la rentrer vous vous rendez compte ? Ah aussi voici le nouveau qui à peine arriver s'est déjà attirer des ennuis en provoquant Ihsan en duel. Ces deux-là je vous jure je sens que ça ne sera pas la dernière fois qu'on sera obligé de les séparer. Je vous les laisse, en cas de problème appeler moi que et je m'occupe d'eux. Bon cours les jeunes.

- Bien Ihsan je te laisse t'assoir à ta place habituelle et le nouveau nous t'écoutons présente-toi. Ihsan alla au fond de la salle pour s'assoir avec impatience d'entendre ce que Isandre allait dire, tout en essayant de le déstabiliser du regard et en lui lançant un magnifique sourire provocateur.

- Bonjour, je m'appelle Isandre Asral et j'aurai dix-sept ans dans deux semaines.

- Continue dit nous en plus, pourquoi tu changes d'établissement, ta matière préférer, ton ancien mode ?

Isandre jeta son regard sur l'assemblé qui l'entourai tous le regardèrent avec un intérêt particulier ils souhaitaient en apprendre plus sur leur nouveau camarade, il avait honte, honte de ce qu'il était et de cette situation qu'il redoutait tant, le temps de réfléchir à tout cela était telle qu'il mit plusieurs secondes à se décider de répondre aux questions de son professeur pour finalement se lancer.

- Ma matière préférer sont les mathématiques, et si je suis là c'est par ce que mon ancienne école a pris la décision de me virer par ce qu'ils me considéraient comme dangereux à cause du fait que ce monde soit mon monde d'origine et que je ne suis jamais partie d'ici.

Plus aucun bruit ne résonnait, tout le monde avait les yeux écarquiller de stupeur, ils n'arrivaient pas à croire ce qu'ils venaient d'entendre, ça y est le moment que redoutait d'Isandre était arrivé malgré lui. Malheureusement s'il avait pu mentir et dire qu'il venait d'un autre monde bien sûr qu'il l'aurait fait cependant il n'en connaissait aucun autre, ces parents ne lui avaient jamais parler de leurs mondes d'origine et il n'avait jamais eu d'ami avec qui en discuter car ce n'est qu'un sujet que seul les plus de quinze ans abordent. Il regretta instantanément ses dernières paroles, après de telle révélation c'était évident que plus personne ne voudra l'approcher, plus les seconde passaient plus cette idée germée dans sa tête, fuir encore et toujours, après tout c'était la seule chose qu'il savait faire sans s'attirer d'ennuis. Il s'apprêta donc à tourner les talons et sortir une énième fois de là lorsqu'une voix résonna à ses oreilles.