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Chapter 2 - Chapitre 2

- Eh bien qu'attends-tu ? Il reste une place coté couloir, tu peux t'y installer tu sais, maintenant que les présentations sont faites on va pouvoir commencer le cours. Aussi je m'excuse de mon retard le métro avait réellement un problème, il n'y a pas d'autre raison croyez-moi.

Isandre alla poser ses affaires à l'endroit indiqué par son professeur, qui, malgré son étonnement sur le moment ne sembla pas prêter une réelle attention à sa différence.

- Excusez-moi monsieur, même si vous êtes le prof et que c'est vous qui décidiez de tout ce qui se passe pendant votre cours, il ne me semble pas avoir donné mon approbation pour être assis à côté de quelqu'un comme lui, cracha le voisin de table d'Isandre, tout en le pointant du doigt et en lui lançant un regard menaçant. Vous rendez vous compte de ce que vous faites ? Imaginé qu'il m'arrive malheur maintenant que cette chose s'est approchée de moi, si cela arrive je m'assurerai que vous soyez démis de vos fonctions d'instituteur et que plus jamais n'importe quelle école ne veuille de vous dans leur établissement.

- Halid, je ne crois pas avoir demandé ton avis pour savoir où ton camarade sera assis cela relève uniquement de mon autorité, c'est compris j'espère ne plus avoir à me répéter, si ici quelqu'un à un problème avec votre nouveau compagnon de cours il sera définitivement exclu de cet établissement, s'indigna le professeur devant de telles différences de traitement pour un simple détail d'appartenance.

- Vous savez monsieur si ma présence le dérange je peux changer de place, je ne suis pas ici pour engrener des problèmes, simplement pour étudier et espérer avoir la possibilité de faire un métier convenable, suggéra le nouveau venu.

- C'est très aimable de ta part, mais ne t'en fait pas, c'est à Halid d'apprendre à mieux se comporter pas à toi de changer par ce que ta présence lui pose un problème, ajouta le sauveur de situation. Poursuivons.

Cette fois-ci il alla poser ses affaires pour de bon, il put voir quel genre de classe était celle où il avait atterri. À première vue on aurait dit que ce sont des gens tout à fait normaux, mais en regardant plus précisément on voit que si ces gens sont là, c'est à cause de leurs comportements totalement inappropriés, ils n'ont aucun respect pour l'instituteur qui se tue à faire cours pour eux, la moitié d'entre eux ne faisaient que de parler entre camarades tandis que l'autre moitié jouaient sur leurs téléphones portables. Tous hormis Ihsan, lui dormait tranquillement sur sa table, il est tellement à l'aise que si on se concentre bien on pouvait même percevoir un léger ronflement qui s'échappe de sa gorge, malgré cela, c'est aussi le seul qui avait sorti un cahier et ait fait l'effort de l'ouvrir.

Dans quel foutoir je me suis encore retrouvé, cette fois la classe déborde d'incapable tous pires les uns que les autres et cet abruti qui m'a sauté dessus a eu l'audace de m'empêcher de sécher alors qu'il a tenté de faire la même. Le Halid, lui je pense que c'est le pire, menacer un prof par ce qu'il défend un élève faut vraiment avoir un égo surdimensionner, je suis sûr que sa famille est haut placer et que c'est pour ça qu'il fait des menaces futiles, songea le seul travailleur de ce lieu.

Le reste de l'heure se passa sans le moindre encombre, tout le monde resta à son poste de ne rien faire du cours, Isandre avait beau scruté la tête de ses collègues et chercher la moindre trace d'intelligence dans cette salle, rien, le néant pas une once de discernement ne résonnai dans ce groupe. Son résonnement fut interrompu par le même bruit qui avait fait commencer son enfer dans le lycée, son gong du combat j'ai nommé la sonnerie scolaire, le calvaire de chaque élève, d'un côté le réconfort de quitter l'école et de l'autre l'effroi d'y entrer. Toute la classe sortie dans la paix et la bonne humeur avec joie qui rayonnait sur leurs visages, ils pouvaient enfin aller manger, sur ceux Isandre s'apprêta à quitter la classe dans le calme avant de se faire interpeler par son professeur.

- Écoute Isandre, j'ai pu remarquer que tu suivais le cours avec une attention particulière et vue que tu es dans une classe que nous pourrions qualifier de perturbatrice, est ce que tu préfères que l'administration te change de classe pour que tu aies l'opportunité d'évoluer dans un milieu qui serai plus adapté au tien ?

- Je vous en remercie, mais j'ai déjà eu la possibilité de travailler avec des classes plus perturbatrices que celle-là je ne vais donc pas vous déranger pour quelque chose d'aussi superficiel que ça, je suis déjà heureux de pouvoir étudier dans votre établissement je ne demanderai jamais un plus alors que ce que j'ai est déjà beaucoup.

- Vous êtes quelqu'un de bien sachez-le c'est très gentil de votre part d'accepté la situation sans broncher, ne vous préoccuper pas de ce qu'Halid a dit, vous ne semez pas le malheur, dans ma famille on dit que ceux qui n'ont pas changés de monde sont des pressages du bonheur.

- Merci monsieur, vous êtes le premier à me dire de telles paroles, c'est difficile d'y croire, mais supposons que ce que vous dites est réel. Passez une bonne journée.

- À toi aussi passe une bonne journée.

Isandre sortie de classe, il voulait profitait de la pause déjeuner qu'il avait pour visiter les lieux et apprendre à découvrir ce qui l'entourait, à peine la porte franchit que des voix lui parvint aux oreilles.

- Vous savez pas, il parait que dans la terminale 5 il y aurait un Invale, vous savez ceux qui sont née et qui vivrons à jamais dans le même monde, on dit qu'ils portent malheur et qu'il ne faut pas s'en approcher, faites attention aux nouvelles têtes, c'est un nouveau, murmura un élève à d'autres dans les couloirs.

- Je sais même plus qui est ce qu'on doit plaindre la terminale 5 ou l'Invale, franchement cette classe en plus d'avoir les pires élèves et les plus chiants on leur a refilé un Invale, de plus mon père a entendu dire qu'il y avait trois nouveaux ce semestre j'espère qu'ils ne seront pas comme lui. Il va falloir être trois fois plus vigilent que d'habitude avec toute cette mascarade qu'il y a en ce moment, répondit un élève.

- Grave en plus à ce qu'on dit tous ceux qui ont été ressassé ont fini par disparaitre mystérieusement. Ma mère soupçonne les autorités de les avoir utilisés pour en faire des expériences, grâce à eux ont à échapper à de nombreux dangers et notre univers vie en paix dorénavant, ajouta l'autre.

C'est vrai, tous se qu'ils disent est vrai je ne mérite pas de vivre, mais s'ils croient que leurs paroles me persuaderont à m'ôter la vie ils se trompent, si je meure je leur donnerai raison sur mon sort. En attendant qu'ils aillent se faire voir ces sous-merdes, rien qu'en les regardant on sait qu'ils ne sont personne sans papa et maman, on voit qu'ils se croient tout permis uniquement par ce qu'ils peuvent encore communiquer avec leurs proches. Alors que les autres ne le peuvent pas simplement, car il faut un certain statut dans la société pour avoir la capacité de communiquer entre les mondes. Reprenons le chemin de la cantine je ne suis peut-être pas normal comparé aux autres, mais j'ai jusqu'à preuve du contraire moi aussi un besoin vital de nutrition, abandons donc l'idée de visiter c'est être sans vergogne me répugne.

Il reprit sa quête de nourriture, en espérant que personne ne prête attention à lui, après tout une nouvelle tête ne devrait pas attirer tant l'attention que cela en temps normal dans un lycée de banlieue. En traversant le bâtiment principal il eut l'occasion de découvrir le fonctionnement de cette école ainsi que les relations profs-élèves, les profs laissait les élèves agir en liberté totale ils pouvaient ou non assister aux cours et avoir la possibilité de choisir les chapitres du cours qu'ils souhaitaient suivre et apprendre. De telle sorte que chaque élève puisse se concentrer uniquement sur ses centres d'intérêt et maintenir un niveau plus élevé dans ses spécialités afin que tous exercent dans leurs domaines de prédilection leurs permettant ainsi d'avoir un niveau extrêmement élevé. Si cette école accueille des gens de prestige, c'est loin d'être étonnant que le niveau ici soit à ce point-là élevé et la qualité de l'enseignement si reconnue pour un tel système. Après un long chemin et une longue réflexion, il parvint finalement devant la porte du réfectoire, d'où d'innombrable personne constituait la file d'attente. À l'arrivée d'Isandre dans la file tous se décalèrent et le regardait avec de la haine dans leurs yeux, quelques fines paroles parvinrent à ses oreilles.

- C'est lui, tu savais que « M. le blaireau » l'avait forcé à s'assoir à côté d'Halid, il n'a vraiment pas eu de chance de tomber lui après tout son père est au conseil, il pourrait le faire exécuter d'un claquement de doigts. De plus il ne doit pas exister plus de cinq personnes comme lui dans tous les mondes compris alors pourquoi cette chose est-elle venu dans notre école sérieusement.

- T'as complètement raison comment le proviseur a pu accepter quelqu'un comme lui dans cet établissement de prestige c'est inhumain, il ne mérite même pas que nous lui accordons une seule seconde de notre attention. Mais bon, tu sais je connais des gens qui seraient prêt à tout pour le kidnapper et le vendre au gouvernement supérieur si ça peut nous arranger je n'hésiterai pas un seul instant à les contacter pour nous en débarrasser.

- Haha exact, mais que dis-tu qu'avant, ce soit nous qui nous occupions de son cas, ça lui apprendra à être venu au monde pour ne pas en changer.

Voici les paroles qui résonnaient dans la foule de personne rassembler autour de lui, on le regardait tel une bête qu'il fallait éliminer à la moindre occasion, une proie encerclée par ses prédateurs naturel prêt à tout pour parvenir à ôter la vie de ceux qui lui bloquerait le chemin. Isandre se sentait menacé par leurs présences, il savait très bien comment ça aller se terminer on allait encore le rouait de coup jusqu'à le laisser pour mort, mais comme à chaque fois il sera tout juste épargner de telle sorte à ce que ces assaillants puissent recommencer à s'en prendre à lui, et ce, jusqu'à une nouvelle fuite. Malgré ce châtiment qui l'attendait s'il osa s'aventurait dans le cercle de prédateur cela ne l'effrayait pas, il continua son trajet pour ingurgiter son repas qu'il avait amplement mérité après une matinée de cours et un début de combat, tout cela l'avait fort bien épuisé.

- Un pas de plus et t'es mort, menaça l'un d'entre eux.

Isandre leva les yeux pour scruter ceux de son camarade qui semblait délibérément en vouloir à sa vie, il avança que faire de ces menaces qui ne l'atteignait plus depuis des lustres.

- EH T'AS ENTENDU CE QUE JE T'AI DIT, TU TIENS VRAIMENT PAS À LA VIE TOI ESPÈCE D'INVALE ! REVIENS ICI DE SUITE QUE JE TE TRANCHE LA TÊTE CA T'APPRENDRAS A NE PAS RESPECTER CEUX QUI TE SONT DE LOIN SUPÉRIEUR, rugie ce même insolent.

Il ne s'arrêta pas, pas même un regard sur sa personne ne fut posé par Isandre, cependant un léger rictus se lisait sur ses lèvres, il souriait de bonheur, il leva son bras, monta sa main droite en l'air et laissa son doigt du milieu se dresser en direction de la petite crotte qui s'était adressé à lui. Soudain son sourire disparut pour laisser place un fou rire incontrôlable de sa part, depuis déjà bien longtemps qu'il avait arrêté de se laisser marcher dessus par tous ceux qui essayé de s'en prendre à lui.

Si l'insolence avait un prénom se serait sans aucun doute le sien, Isandre l'Invale ou autrement dit triple I, le premier « i » pour « Isandre » deuxième pour « Invale » et le dernier bien sûr pour « Insolent ». Tous ne purent s'empêcher de le regarder avec insistance, tous à l'exception d'un qui passait sa journée à roupiller n'importe où, que ce soit en cours ou sur le banc du hall de l'établissement, j'ai l'honneur de nommer, Ihsan la brute au bois dormant.

Il eut finalement l'opportunité d'entreprendre un début de repas sans que personne ne vienne interférer avec sa présence, c'était le minimum qu'il espérait après avoir travaillé toute la journée et tentait de passer en force contre le blocage que les élèves avaient organisé contre lui. Même son sort était désolant il avait appris à vivre avec il savait par conséquent très bien comment régira face à ce genre de situation que les autres lui opposaient en permanence.

La paix ne fut que de courte durée lorsque, cette fois-ci des élèves qui semblait être en seconde s'approchèrent de lui un sac-poubelle et un verre d'eau à la main pour l'encercler avec étreint.

- Qui t'as permis d'entrer dans notre école l'Invale, tu n'imagines même pas ce qui pourrai t'arrivais si on parle de toi à nos parents, tu mourrais sur le champ. Mais bon il semblerait qu'aujourd'hui je sois de bonne humeur alors que dirais-tu de ne pas simplement devenir mon larbin personnel et en échange je ferai en sorte que personne ne vienne t'embêter jusqu'à la fin de ta vie. Marché conclue ?

- Le sac-poubelle et l'eau, c'est dans le cas où je refuserai ta proposition aussi minable que toi ? répondit Isandre avec sarcasme. Crois-tu réellement que je suis désespéré au point d'accepter l'aide d'un misérable de ton espèce, tu t'es vue ce n'est même pas étonnant que tes amis ne trainent avec toi que par simple pitié. Franchement tu dégoutes passe ton chemin et fout moi la paix.

- Comment oses-tu ? je viens ici en paix et toi tu commences à t'en prendre à moi, honnêtement je ne sais plus quoi faire avec toi, tu sais j'avais parié cent euros que je pourrai te faire devenir mon petit chien de compagnie. Il semblerait que tu vas être dans l'obligation de me rembourser, hum je dirais au minimum le double si tu veux un jour avoir l'espoir de te racheter envers moi. Tu n'es pas vraiment pas commode pour un toutou, il faudra que je te dresse correctement de telle sorte à ce que tu me donnes enfin le respect que tu me dois. Allez les gars jeter lui les restes de nourriture qu'on a récupéré au précédent service pour lui monter qui commande dans cet établissement.

Les amis du jeune prétentieux qui l'avait menacé se mirent à le tenir par les bras et la tête, en plus des restes et de l'eau ils avaient amené une corde en cas de potentielle résistance de la part de leur victime. Avec leur liane ils attachèrent les mains et les pieds d'Isandre, le prirent par les cheveux pour au passage lui arraché quelques mèches, le forcèrent à ouvrir sa bouche pour y verser les restes.