Un jour de septembre, le Holiday était fermé. Yuri n'était pas présent dans la salle du bar, n'y dans la pièce à vivre, mais pourtant le bruit d'un verre tapant régulièrement sur le bois du bar où l'on servait les boissons, résonne dans la pièce vide. Le verre se posant à nouveau contre le bar retentit une dernière fois, deux glaçons à l'intérieur tapés sur les parois et un soupir d'agacement et d'énervement surgit, c'était Cipher qui semblait affalé sur le bord du comptoir et regardant son verre vide. Posant ensuite sa main devant lui, la regardant fixement et se remémorant ce que son frère lui disait en boucle et notamment une phrase en particulier quand il était petit "T'inquiète pas, je suis là, c'est juste que j'ai des problèmes de grand".
Le bruit des portes retentit, mais il ne se retourne pas et préfère retourner à sa mélancolie.
— Je savais que je te trouverais ici ! Une voix féminine survint et c'était celle de son amie Jiyu.
— On peut aider... Ça fait plusieurs jours que tu déprimes... Une voix de tristesse arrive à son tour et c'est Makoto.
—...
—Aller lève toi. Jiyu lui tapote l'épaule.
— ...
— Si tu veux, on peut se balader ou chercher un truc à manger ? Mano lève les bras en signe de motivation, mais le garçon ne s'était pas retourné.
— Yakuza... Prononça-t-il sous le regard de ses deux amies confuses. Yakuza est venu me voir et m'a caresser la tête en s'excusant... Cipher se redresse. Il m'a même demandé si j'avais besoin d'aide. Il s'éloigne du bar et regarde ses amis. Je n'ai pas besoin... Il fait une ligne droite avec son doigt. D'aide et encore moins de ce type. Il pointe du doigt devance lui avant de s'écrouler par terre.
— Oh putain ! S'exclama Jiyu. Je crois qu'il est bourré !
— Ah...
Dans la quiétude de l'obscurité, Cipher semblait calme et dépourvu de colère.
C'est si calme...
Se dit-il en se laissant aller plus profondément dans son subconscient, mais ce calme plat, résonne avec des rires d'une enfant.
Ali...
— Cipher ! Le réveil brutal qui venait de lui arriver, donne l'impression que son cœur allait se déchirer.
—... Ce levant avait beaucoup de mal, la main sur la tête.
— Cipher ? Tu m'entends ? Le lapin était accroupi devant lui la main sur son épaule.
— O-ouais... Mais je ne me sens pas très bien...
— Ne fais plus jamais une connerie pareille ! Le lapin commence à hausser le ton.
— La ferme... Cipher gémissait légèrement en tenant fermement son t-shirt au niveau de la poitrine. J'ai le droit de boire...
— Je suis sérieux, arrête avec l'alcool ! Et surtout ne pars plus jamais, pour aller voir A...
— La ferme ! Dit-il en le repoussant. Tais-toi ! J'ai merdé... Il se recroqueville sur lui-même. Vous me soûlez tous...
— Je ne suis pas aussi sûr que toi... Le lapin l'attrape avec une main en serrant légèrement ses joues rosé. Honnêtement, l'autre siphonnée du crâne est vraiment patiente pour te supporter... Il le regarda avec compassion. Bon, je vais te ramener à la maison.
En un battement de cils, le jeune adolescent se réveille dans la pièce à vivre du Holiday.
Les autres étaient autour de Cipher, Makoto voulant approcher sa main pour essayer de le rassurer, sursaute de peur due à son redressement brutal, Jiyu fait une légère grimace et ne dit rien, le blondinet frotte ses yeux et par de la pièce en courant. Les deux jeunes adolescents voulant le rejoindre ce vu arrêté brusquement par Yuri qui faisait un non de la tête.
Une fois dehors Cipher passe ses mains dans ses cheveux, inspire un grand coup et relâche complètement sa respiration et se tapant les joues comme pour se remotiver à nouveau. Marchand dans la ville comme pour se changer les idées, il regarde autour de lui l'insouciance des gens qui lui semblaient lointaine, à ses yeux, lui qui n'avait connu que fous, violence et sang, mais bien que son frère avait essayé de lui montrer une vie semblable à tous ses personnages autour de lui, c'était bien leurs curiosité et leurs immaturité qui leur montraient la vie qu'ils avaient vécue jusqu'à présent avec son amie d'enfance et Makoto.
S'étant bien vidé la tête de toute sa déprime, un petit rire s'entendit et au milieu de cette immense foule, une petite fille faisant de grands gestes comme pour le saluer, il répondit à ses gestes plein d'énergie avec un timide bonjour de la main et un sourire jusque-là supprimé de son visage d'habitude si enjolivé, réapparu à la vue de cette mystérieuse enfant.
Marchand vers elle, le temps semblait figé petit à petit en laissant place à un vieux bruit de radio tout enraillé, puis une grande porte de manoir du 15e au 16e siècle est devant lui puis l'ouvre, sans hésitation.Une légère brise parcourt ses mèches blondes, la main devant ses yeux pour cacher les rayons du soleil puis le bruit de la porte claquant derrière lui.
Les quelques rayons s'étant dissipés, il regarde autour de lui, l'endroit où il se retrouve était n'y le ranch, n'y le bar du frère de son amie et encore moins la ville et le quartier, c'était une immense et majestueuse forêt, rayonnante à chaque recoin, c'était comme si on avait reflété l'âme d'une personne calme, de l'eau résonnait, plusieurs animaux cachés faisait du bruit et quant à lui sourire au visage s'étire de tout son être et semblait apaisé.
Cipher se baisse à taille d'enfants, devant lui la petite famille qui était dans la foule était debout sautillant sur elle-même.Jiyu étant parti chercher Cipher, elle courait dans la ville suivie de Makoto, regardant à chaque recoin, puis continuant à courir, le goudron de la ville, se changea en marbre blanc.
S'arrêtant dû à la surprise, puis une tape sur l'épaule, tournant sa tête. Le lapin était accroupi dans le vide, main posée sur la joue.
— Pourquoi, tu m'as fait venir ?
— Je m'ennuyais...
— Juste pour ça ? Sérieusement... Jiyu faisait une grimace.
— Oui, j'ai le droit, mais bon Cipher est tranquille et je crois qu'il a plus d'alcool dans le sang.
— Menteur, tu voulais juste me voir car tu t'ennuyais. Dit-elle en soupirant.
— ...
— Bon... Laisse-moi rentrer. Jiyu soupire à nouveau et est légèrement saoulé.
— Jiyu, Cipher à l'air apaisé maintenant, il va bien ! Le lapin pose sa main sur sa tête et caresse délicatement. Le brusque pas, d'accord.
—....
Jiyu se réveilla en sursaut d'un lit et à sa gauche Cipher était allongé les bras tombant du lit avec la couverture le couvrant légèrement.
Jiyu encore à moitié endormi, regarde Cipher qui semblait être dans un sommeil profond. Elle le regardait avec concentration et lui donna un gros coup de pied ce qui le fit tomber et poussa un cri de douleur.
— Aller debout !
— Humm... Laisse-moi tranquille. Il attrape la couverture qui était encore sur le lit et s'enroule.
— Aller, c'est l'heure de se réveiller ! Jiyu tire la couette et il fait de même, mais la lâche rapidement.
— T'es chiante ! Il se relève doucement, le visage encore endormi, il se frotte les yeux et baille. Il est quelle heure ?
— J'en sais rien.
— Ok... Je vais bouffer un truc... Il sort de la chambre avec la couverture, toujours à moitié en train de dormir.
— Hey, attends !
Jiyu poursuit Cipher en courant légèrement, réussissant à l'attraper par le bras elle le tire légèrement, mais il rate une marche ce qui le fait tomber des escaliers.
— Oh merde ! Tu vas bien !? Hurla-t'elle elle
— Oui ! Et je ne suis pas sourd ! Se relevant, en s'appuyant sur ses mains, la tête toujours penché des gouttes rouges tombant sur le sol, la demoiselle fait une tête effrayée, car celui de son ami était légèrement en colère. Jiyu ! Je vais te tuer ! Jiyu par en courant des escaliers et l'esquive pour sortir par la porte du ranch.
En-dehors du ranch Cipher et Jiyu étaient essoufflés, il la tire légèrement et l'attrape.
— Je vais te faire la peau !
— Lâche-moi, trou du cul...
— Pourquoi t'es aussi chiante !
— Chiante... Tu rigoles, tu pars des heures énervé et après, tu reviens tout joyeux... Franchement, c'est quoi ton problème ?
— ... Je ne suis pas énervé... Enfin un peu... Mais contre moi-même.
— Je vois. Elle se relève. Aller, on rentre.
Il rentre à nouveau dans le ranch et s'assoit sur le canapé, Makoto arrive avec une assiette remplie avec une bouche pleine. Leurs regards se croisent et elle engloutit son assiette, repart dans la cuisine et ramène des gâteaux.
— Vous en voulez ? Dit-elle en leur tenants le paquet.
— Oui ! Je veux bien. Il lui arrache le paquet des mains et prend plusieurs gâteaux d'affilée.
— ... Jiyu le regarde avec dépit.
— Cipher pourquoi tu t'es ravagé la gueule avec l'alcool ? Makoto avait un air innocent.
— Bah... J'en avais besoin...
— Tss, n'importe quoi ! Jiyu avait un regard énervé et Cipher la dévisagea.
— Enfin... Je veux dire quand... Il fait une légère pause et fait une grimace. Kill est parti, j'ai beaucoup réfléchi et je... Buvait pour... Oublié. Il avait une voix un peu calme, et il mettait ses mains dans ses poches. Mais maintenant ! Cipher se lève du canapé avec une étincelle de vie dans sa voix. J'ai rencontré quelqu'un de bien ! Qui m'a aidé. Cipher les regardent toutes les deux. Cette personne m'a vraiment, vraiment, vraiment aidée ! Parler avec cette personne, c'est comme un beau rêve. Makoto et Jiyu ce regard le fixe toutes deux avec un air confus.
— C'est qui cette personne ? interroge Jiyu d'un visage curieux.
— Une petite fille vraiment très gentille, qui respire la joie de vivre et qui ne connaît pas la noirceur de ce monde. En plus, elle fait des bêtises des fois, car elle est maladroite... du coup... Il baisse les yeux et les roule légèrement. Ça me fait paniquer... Après, après je la gronde, mais elle est vraiment gentille. Cipher avait un sourire aux lèvres.
— On dirait vraiment un père. Jiyu avait un sourire narquois.
Makoto récupère son paquet et le secoue, elle regarde à l'intérieur et avait regard blasé et pousse un souffle tout en secouant la tête. Elle se lève du canapé entrant dans la cuisine, elle ouvre quelques placards pour regarder à l'intérieur. Elle avait levé un sourcil et rentra sa tête dans un placard tout en faisant une moue sur son visage puis elle écarquilla ses yeux et attrapa un paquet caché au fond d'un placard.
Retournant dans le salon en sautillant avec un grand sourire, elle allait comme une phrase, mais elle retenait son souffle et un air confus se dessinait sur son visage. Cipher et Jiyu n'étaient plus dans le salon.